
Avec le développement des technologies de l’information et de la communication, nous sommes dans un capharnaüm informationnel. Le nouvel écosystème de l’information et de la communication demeure parasité par les fake news ou infox qui y végètent de manière inquiétante. Une nouvelle caste «d’intellectuels» sortis des cuisses de Jupiter, disons du Net y trouvent leur compte. Dans ce lot, on peut retenir par exemple ceux appelés prosaïquement ‘’videoman’’ dont le talent, du moins pour la plupart, n’a d’égal que leur ingéniosité à se forger une audience sur le Net à coup d’informations généralement tronquées ou purement et simplement fausses. Aussi surprenant que cela puisse paraître, beaucoup de gens sont enclins à les consommer sans modération et à les prendre pour de l’argent comptant. Au même moment, les éditorialistes, les chroniqueurs, les analystes attitrés rasent les murs tout comme les voix des grands intellectuels ou autres leaders d’opinion demeurent inaudibles dans le buzz créé par ces OVNI de la communication.
A priori, cette situation, pour le moins ubuesque, à savoir l’intérêt manifesté pour « intellectuels » d’un autre genre peut intriguer et même choquer. Mais a posteriori, elle peut se comprendre, pour peu qu’elle soit soumise à l’analyse scientifique. En effet, des travaux en sciences sociales précisément en psychologie ont démontré la propension de l’être humain à sélectionner et à retenir les informations qui lui conviennent et à rejeter par-dessus bord voire à éliminer celles qui mettent à mal ses convictions et ses croyances. Cet “effet de confirmation“ conduit beaucoup de personnes à surfer, pour ainsi dire, sur l’écume des choses. D’où cette propension à se confiner dans une compréhension qui nous convient sans tenir nullement compte du caractère falsifié ou erroné des informations reçues.
L’autre argument scientifique qui explique la cote de popularité des certains analystes du dimanche ou des réseaux sociaux, c’est le caractère bancal et banal de leurs discours et analyses ainsi que la simplicité presque débonnaire de ceux-ci. En effet, il est avéré scientifiquement que le désir de la simplicité peut pousser l’homme à rejeter toute idée jugée complexe ou nuancée.
Dans un article publié en mai 2023 et intitulé ‘’Notre cerveau aime la désinformation’’, la journaliste Nathalie Gallet nous éclaire : «Nous recevons une information et nous la comprenons comme elle nous arrange. Ainsi, notre vie est plus facile. Nous prenons moins de responsabilités. Nous faisons parfois les autruches. Malheureusement, cela permet à certaines personnes de nous manipuler à l’envi pour nous faire aimer une mode. Ou nous désinformer. Et cela fonctionne !».
Il est utile de rappeler que les fake news ou les infox ont des origines lointaines. Mais elles ont montré leur capacité de nuisance surtout sur les réseaux ces dernières années. Le cas le plus frappant est celui de l’ancien président américain, Donald Trump. Le 45è président des USA les avait insidieusement utilisé pour nuire à son challenger, Hillary Clinton brocardée et calomniée sur les réseaux sociaux. Et la stratégie a fait mouche.
Moussa CAMARA, Journaliste
Rédaction Lessor
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