
Le président du Conseil national de Transition (CNT), le
colonel Malick Diaw, a présidé, hier, la cérémonie solennelle d’ouverture de la
session ordinaire d’avril 2023 de l’organe législatif. Cette session, qui s’étendra
sur trois mois, examinera une trentaine de projets et propositions de loi. Il est aussi prévu diverses activités de
contrôle de l’action gouvernementale, des missions de terrain des commissions
ainsi que des séances de renforcement des capacités.
La cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre,
Choguel Kokalla Maïga, accompagné de plusieurs membres du gouvernement, des présidents
des institutions de la République, ceux des autorités administratives indépendantes
et des représentants du corps diplomatique.
La cérémonie a été marquée par le discours du président du CNT.
Pour le colonel Malick Diaw, cette session s’ouvre à un moment où notre pays
cherche à se doter d’une nouvelle Constitution. Il a espéré qu’après plusieurs
tentatives antérieures de modification effectuées par les précédentes autorités,
celle-ci sera la bonne. Il invitera ensuite toutes les forces vives du pays,
toutes les couches sociopolitiques et tous les Maliens de l’intérieur comme
ceux établis à l’extérieur à s’approprier le document et à participer
activement et massivement au reste du processus de validation. Il s’agit, d’après
lui, du référendum constitutionnel dont la nouvelle date sera bientôt fixée après
concertation avec l’Aige et tous les autres acteurs électoraux.
Le président du CNT a promis que son institution se fera
l’agréable devoir d’accompagner le président de la Transition et le
gouvernement jusqu’à l’adoption de la nouvelle Constitution consacrant la 4è République
du Mali. Selon lui, « toute la stratégie de vulgarisation de la
Constitution devrait se faire sous l’autorité exclusive du président de la
Transition, seul porteur du projet».
D’après le colonel Malick Diaw, « la Cedeao dotée d’une
témérité hors norme » est toujours en froid avec notre pays. Il a rappelé
qu’à l’issue de son sommet extraordinaire du 19 février dernier, cette
organisation, malgré toutes les démarches effectuées auparavant par les
ministres des Affaires étrangères du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée, a décidé
de maintenir ses sanctions contre les trois pays.
Elle a même appelé l’Onu,
l’Union africaine et tous les partenaires internationaux à soutenir la mise en œuvre
de ces décisions sur le Mali, le Burkina Faso et la Guinée. «Nous n’avons point
besoin de microscope pour savoir que la finalité obscure desdites mesures est
de continuer à nuire gravement à nos états. Heureusement que nous sommes déjà
vaccinés contre ce type de virus pire que la Covid-19 », a déploré le président
du CNT.
Toutefois, il dira que ces sanctions illicites et malveillantes infligées à nos pays et à nos populations au mépris des causes profondes ayant conduit aux transitions respectives, leur ont donné sérieusement à réfléchir. Et au final, « nous pouvons même dire grand merci à la Cedeao pour nous avoir démontré, à travers ses agissements, que nous ne devons compter exclusivement que sur nous-mêmes ». C’est pourquoi, le colonel Diaw trouve que la nouvelle ambition des autorités des trois pays visant à fédérer leurs efforts pour raffermir davantage l’axe Bamako-Conakry-Ouagadougou est hautement salutaire.
LA VICTOIRE FINALE- S’agissant de l’évolution de la
situation sécuritaire de notre pays, le président du CNT a soutenu avec bonheur
que les Forces armées maliennes poursuivent allègrement leur rythme offensif
contre les groupes armés terroristes. Selon lui, l’initiative sur le terrain
avec la recherche, la neutralisation des combattants et la destruction des
sanctuaires terroristes et criminogènes est devenue le quotidien de nos forces.
Le colonel Diaw est sûr qu’avec les nouvelles acquisitions d’équipements
militaires, l’amélioration continue du vecteur aérien ainsi que la poursuite du
réarmement humain, matériel et moral des troupes, la victoire finale sera nôtre.
Pour le président du CNT, conduire une transition politique
n’est jamais chose aisée. Malgré les diverses turbulences de parcours que connaît
notre pays, la Transition malienne évolue sereinement vers son objectif
originel de refonder le Mali et de redonner confiance aux Maliens. Il a rappelé que la session d’avril s’ouvre
après une intersession très laborieuse et très prolifique, marquée notamment
par deux sessions extraordinaires.
La première, convoquée à la demande du
gouvernement a permis l’adoption des textes relatifs à la réorganisation
territoriale et d’apporter quelques modifications à la loi électorale notamment
le délai de mise en place des coordinations de l’Aige, le vote par anticipation
des Forces armées et de sécurité, la prise en compte de la nouvelle réorganisation
territoriale dans l’organisation des élections ainsi que l’institution de la
carte nationale d’identité biométrique sécurisée comme carte d’électeur.
Quant à
la deuxième session extraordinaire, elle a permis au CNT de parfaire son règlement
intérieur en tenant compte notamment de l’arrivée des membres additifs et de
l’amélioration du fonctionnement de l’Institution. D’après le colonel Malick
Diaw, l’intersession a été également l’occasion pour le CNT de participer à
certaines activités statutaires des organisations interparlementaires et de
renforcer sa diplomatie parlementaire avec les amis et partenaires du Mali,
tant sur le plan bilatéral que multilatéral.
L’ouverture de la présente session coïncidant avec le mois de Ramadan et les derniers jours de carême pour la communauté chrétienne catholique, le président du CNT a dénoncé les comportements de certains de nos compatriotes qui exploitent ces moments particuliers de piété pour s’adonner à la spéculation sur les produits de première nécessité dans les marchés.
Dieudonné DIAMA
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