
Ainsi, ces émissaires
ont échangé et partagé avec 300 représentants
des faîtières de la société civile et autres catégories socio-professionnelles.
Hier, la salle de conférence du gouvernorat du District a servi de cadre pour
les travaux de synthèse de cette mission
d’élaboration du recueil 2022. Cette rencontre vise à adopter un document final
reflétant les préoccupations des populations du District de Bamako.
À l’ouverture des
travaux, le président du Conseil économique, social et culturel Yacouba Katilé
s’est réjoui de l’amélioration des séances
d’élaboration du recueil annuel tout en remerciant les chefs de quartier, les
responsables des jeunes et des femmes des organisations de la société civile.
Selon lui, les attentes sont nombreuses cette année compte tenu de la crise que
traverse notre pays.
Les attentes évoluent, dit-il, en fonction de la situation
du pays. Aux dires du président du CESC, tous les secteurs sont concernés par
cette collecte de données. Au cours des travaux, les participants
passeront au peigne fin le document de 35 pages qui touche aux secteurs
primaire, secondaire, tertiaire et à celui des infrastructures.
S’agissant du
secteur primaire (agriculture et maraîchage), l’on constate la faible
capacité des agriculteurs en matière
financière et technique, le coût élevé des denrées de première nécessité,
notamment des produits céréaliers (mil, sorgho riz), les difficultés d’accès à l’eau pour le maraîchage, le manque d’espace pour le maraîchage,
l’insuffisance de recrutement par l’État
d’agents de conseils/ vulgarisation.
Au niveau de l’élevage, la synthèse
mentionne la faible valorisation de la filière lait, l’insuffisance et le prix élevé
de l’aliment bétail et l’inexistence de parc à bétail moderne à Bamako. Le
problème majeur de la filière pêche est la non-promotion de la pisciculture.
Dans le secteur de l’environnement et l’assainissement, il y a la déforestation
systématique de l’écosystème par l’utilisation du bois comme source d’énergie,
l’insuffisance de dépôt de transit et l’insalubrité dans la ville de Bamako.
Abordant le secteur
secondaire, les enquêteurs du District de Bamako font état de la prolifération
des branchements illicites sur le réseau d’EDM SA, l’insuffisance du réseau
d’adduction d’eau et d’électricité et la faible vulgarisation des énergies
renouvelables. L’industrie et les mines. Ils ont pointé du doigt l’insuffisance
d’unité industrielle de transformation et de conservation des produits locaux,
l’inadaptation des sites de certaines usines, de certaines stations de
carburant et la proximité de certaines structures industrielles avec les
habitations.
Concernant le
secteur tertiaire, l’éducation occupe une place de choix. Les défis sont
immenses. Parmi ceux-ci, il y a
l’inexistence d’école publique dans la zone ACI 2000, le manque d’équipement
pour les enfants en situation de handicap, l’insuffisance d’établissement
public sur la rive gauche, les grèves intempestives des enseignants et des élèves.
La partie réservée à la jeunesse, sports et culture soulève la difficile résolution
de l’équation de la perte des valeurs socioculturelles et l’insuffisance
d’infrastructures sportives, culturelles et de jeunesse. L’inexistence des centres de santé dans toutes les communes du District de Bamako et
le développement de la mendicité sont certains éléments recensés par les mêmes
enquêteurs au compte de la santé et du développement social.
Le recueil annuel de Bamako n’a pas occulté l’administration, la sécurité, le commerce et le transport. Ce secteur dit tertiaire est aussi vital pour les habitants de Bamako. C’est pourquoi, ils souhaitent l’amélioration de la sécurité dans la capitale et la modernisation du parc automobile. Par ailleurs, le secteur des infrastructures doit être amélioré pour le bien-être de la population. Le clou de ce secteur est l’habitat et l’urbanisme. Il a été demandé de mettre fin à la spéculation foncière et à la flambée des prix des matériaux de construction.
Namory KOUYATÉ
Rédaction Lessor
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