La conférence-débat a été organisée à l’initiative de la
promotrice du Complexe scolaire, Mme Bouaré Fanta Dienta, membre du Conseil
national de Transition (CNT). Elle a été
animée par son collègue, Alioune Guèye. D’emblée, le conférencier a
rappelé que notre pays a connu trois Constitutions (22 septembre 1960, 2 juin
1974 et 25 février 1992). Selon lui, le projet de Constitution initié par les
autorités de la Transition compte 191 articles.
«Cette future loi est
fondamentale sera très importante dans la vie, le développement et l’avenir de
notre pays. Son préambule consacre la souveraineté du peuple malien et met
l’accent sur la richesse culturelle, religieuse et linguistique du Mali, le
respect des droits et devoirs de tous les citoyens y compris ceux vivant avec
un handicap, les femmes, l’enfant », a détaillé Alioune Gueye.
Le membre du CNT a fait
savoir que les idéaux des martyrs du colonialisme, des pères de l’indépendance
et du 26 Mars 1991 sont aussi prévus dans le préambule du projet de texte.
D’autres innovations majeures, a-t-il renchéri, concernent la défense de la
patrie, l’unité nationale, l’intégrité
du territoire national et de la lutte contre la corruption, la destitution du
président de la République, l’élection des Maliens établis à l’étranger à
l’Assemblée nationale, la nomination des sénateurs, la valorisation des légitimités
traditionnelles, la fin du nomadisme politique et le mariage entre un homme et
une femme.
Le conférencier a également indiqué que l’officialisation de nos
langues nationales, la prise en compte de toutes les sensibilités liées à la laïcité,
la limitation de l’immunité des députés et des sénateurs dans l’exercice de
leur fonction, le candidat aux fonctions de président de la République doit être
de nationalité malienne d’origine et ne posséder aucune autre nationalité à la
date de dépôt de la candidature sont aussi des innovations dans le projet de Constitution.
Alioune Guèye
a soutenu que la future loi fondamentale pose les bases d’un Mali unifié, démocratique,
prospère, libre et souverain. Il a rappelé que le président de la Transition,
le colonel Assimi Goïta a donné son quitus le 15 mars 2023 pour la
vulgarisation du projet de Constitution.
Le conférencier a ainsi invité les leaders d’opinion à être de relais
pour davantage vulgariser le texte.
Cette conférence populaire, dira Mme Bouaré Fanta Dienta, vise la vulgarisation du Projet de nouvelle Constitution (PNC) en prélude au référendum. «Donnons-nous la main. Tendons la main aux autres. Marchons ensemble et bâtissons le Mali pour nos enfants de demain», a-t-elle lancé. La rencontre a été aussi marquée par la remise des exemplaires du projet de Constitution aux invités.
Sidi WAGUE
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