Le STIN, ayant terminé ses travaux en 1935, passa les Ateliers à un consortium composé de trois sociétés françaises, à savoir la Société nationale des travaux publics (SNTP) ; la Société meunier et Coses et la Compagnie des Batignolles. En Juillet 1947, le consortium céda les ateliers à l’Office du Niger. Le 1er août 1961, les ateliers se détachent de l’Office du Niger et deviennent une société autonome, dénommée «Entreprise malienne de construction et d’outillage mécanique» (EMCOM), sous la tutelle du ministère des Travaux Publics.
Le 15 juillet 1964, les ateliers fusionnent avec la Compagnie malienne de navigation et l’Usine de bois de Niaréla, pour former les Ateliers et Chantiers du Mali (ACM). Le 9 octobre 1973, les ateliers portent le nom de «Entreprise nationale de Métallurgie», sous la tutelle du ministère chargé des Sociétés et Entreprises d’État. Le 29 avril 1976, les ateliers sont inclus au Service matériel et bâtiment de l’Armée (SMB). Telles furent, depuis leur création, les différentes appellations que prirent ces ateliers.
Les Ateliers militaires centraux de Markala, comme on les appelle aujourd’hui, sont un complexe industriel spécialisé en métallique, dans la fabrique de charpentes, citernes, remorques, cuves, châteaux d’eau, matériels agricoles, vannes d’irrigation, bacs, chalands, mobiliers de bureau, lits, armoires, etc…
Ainsi pour répondre à un récent questionnement lu dans une certaine presse relatif à l’expertise des AMC quant à l’exécution du marché de réhabilitation du Barrage de Markala à lui octroyer par les plus hautes autorités, je réponds par l’affirmative.
Aussi, les AMC sont spécialisés en mécanique, dans la confection et la réparation de toutes les pièces mécaniques en fonte, bronze, ou acier ; le coulage en fonderie de toute pièce suivant modèle ou croquis ; la transformation-adaptation du moteur essence au diesel, la réparation de véhicules de tout type, etc…
Aussi, ces ateliers apparaissaient au-delà d’un simple assemblage de pièces et d’autres machines, comme une véritable industrie de fabrique d’armements et de pièces de rechange de véhicules de guerre, comme les BRDM et autres engins lourds de fabrication soviétique. Avec une cage et/ou un dépôt d’armement souterrain, ces ateliers-là constituaient une véritable prouesse pour toute une armée en quête d’équipements pour faire face à la menace terroriste.
Aujourd’hui, hélas, ces ateliers-là sont moribonds. Allez voir dans quel état se trouvent les Ateliers militaires centraux de Markala.
Si l’on n’y prend pas garde, ces ateliers mourront de leur belle mort, faute de subvention conséquente de l’Etat, qui pourtant, à travers ses premiers dirigeants (les présidents successifs), n’arrêtaient pas de faire leurs éloges tous les ans, dans leurs différents discours lus lors des cérémonies commémoratives du 20 janvier (Fête de l’armée).
Nous sommes tous témoins de l’état de cette armée malienne, jadis vaillante et équipée, et dont nombre des équipements se sont vite avérés dépassés et/ou obsolètes au fil des ans, sans une véritable politique de renouvellement. Or, jadis, ces ateliers répondaient amplement aux besoins de renouvellement et de maintenance d’équipements militaires. Et les moyens d’équipement d’une armée sous-tendent la politique de l’État à travers sa première institution, qui est le président de la République.
En dépit de la place qu’auraient pu jouer les Ateliers militaires centraux de Markala dans la lutte contre le terrorisme, la question que l’on est en passe de se poser est la suivante : qu’est-ce que les présidents successifs du Mali ont fait de ces Ateliers ?
Modibo Keita, Père de la nation malienne, avait-il la même vision de ces Ateliers que ses successeurs, dont deux généraux de l’armée ? Oh que Non. Aujourd’hui, le peuple malien est plus que jamais meurtri, humilié, outragé. Si une seconde mort était destinée à Modibo Keita, elle aurait été causée par la honte subie par le Mali suite à l’embrasement des régions nord puis du centre du pays par une déferlante poussée du terrorisme.
Seydou Badian Kouyaté, une icône de l’ère Modibo Keita l’a dit : «Si Modibo Keita était là, la MINUSMA n’aurait pas vécu», car sa vision était d’avoir la plus forte armée de la sous-région. Les Ateliers militaires centraux de Markala devaient en être la cheville ouvrière.
À titre illustratif, dans un passé récent (en 2012), les Ateliers militaires centraux de Markala avaient reçus des véhicules de l’Armée malienne pour l’installation de supports métalliques d’armes ‘‘12.7’’. Ces travaux remarquablement bien faits ont été d’un apport capital pour permettre à notre vaillante armée d’accomplir sa mission régalienne autour de la zone de combat, de Diabaly jusqu’à Léré.
Si Modibo était en vie, les Ateliers militaires centraux de Markala seraient en pole position dans la lutte contre le fléau du terrorisme, tant l’homme était un visionnaire.
Pendant que la Russie reste toujours un pays ami du Mali, et au vu de l’exemplarité des relations d’amitié très fortes avec notre cher Maliba, ceci est un appel au secours, pour sauver le Mali.
De grâce, redynamisons le pan de la coopération russo-malienne qui constituerait à aider les Ateliers militaires centraux de Markala à sortir de l’ornière et à mieux équiper notre vaillante armée. Aujourd’hui, Il y a mieux à faire qu’auparavant, au regard de la nouvelle dynamique insufflée par les autorités de la Transition.
La renaissance des Ateliers militaires centraux de Markala serait plus que salutaire, car ces ateliers permettront, à coup sûr, non seulement d’entretenir et de maintenir à point les nouveaux équipements militaires chèrement acquis mais aussi de servir de cheville ouvrière pour mieux l’équiper davantage, en vue d’assurer l’intégrité totale du territoire.
Commandes d’armes non livrées à temps, blocage des armements destinés au Mali par la Cedeao et autres institutions machiavéliques. Rien de tout cela n’arriverait si les Ateliers militaires centraux de Markala étaient associés à la dotation de notre armée en équipements militaires.
Avec la nouvelle dynamique, tous les ingrédients sont d’ores et déjà réunis pour y parvenir avec succès. En dépit des camps militaires de Bafo et de Banancoro, c’est toute l’Armée malienne qui, du coup, bénéficiera des produits finis des AMC. Ainsi, de vastes champs de test d’armements, d’entrainement et d’aguerrissement des pensionnaires de ces deux camps militaires pourront s’ouvrir dans ces zones-là pour limiter les mouvements des groupes terroristes et peuvent même s’avérer dissuasifs.
Aboubacar DIARRA,
Comptable UCP REDISSE III/Covid-19
Rédaction Lessor
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