Une vue de la salle lors de
la plénière
Le premier projet de loi
portait sur la ratification de l’ordonnance n°2022-012/PT-RM du 1er avril 2022
portant création de la Maison du Hadj. Ce texte initié par le ministre des
Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes était défendu à sa place par le
colonel-major Ismaël Wagué, ministre de
la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de
l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale.
Avec cette loi, la Maison du
Hadj sera désormais investie de la plénitude des responsabilités dans
l’organisation et la gestion du pèlerinage. Elle aura désormais les mains entièrement
libres pour gérer efficacement les services du guichet unique et le site électronique
e-hadj, planifier les opérations du pèlerinage aux Lieux saints de l’islam.
Mais aussi pour assurer la formation des pèlerins, la sensibilisation et
l’information à travers des émissions télévisées, radiodiffusées, des articles
de presse et par d’autres moyens de communication. La création de la Maison du
Hadj va donc aider à combler les insuffisances et dysfonctionnements constatés
dans l’organisation du pèlerinage.
Elle sera chargée de la répartition
équitable du quota des pèlerins alloué au Mali, de la gestion du compte spécial
pèlerinage, de la préparation des dossiers d’appel d’offres relatifs à
l’organisation du pèlerinage, de la négociation et la signature des contrats établis
en Arabie saoudite, de l’appui, de l’encadrement et le suivi des actions
entreprises par la filière privée impliquée dans l’organisation du pèlerinage
et la possibilité de sanctionner les agences défaillantes. Pour le ministre
Ismaël Wagué, ce projet de loi s’inscrit en droite ligne de l’amélioration de
l’organisation du Hadj et de son exécution sur le terrain. Après les débats, ce projet de loi a été
adopté à l’unanimité par 106 voix pour,
zéro contre et zéro abstention.
Le deuxième texte
concernait la ratification de l’accord de prêt signé à Koweït City le 31
mars 2022 entre le gouvernement et le Fonds koweïtien pour le développement économique
arabe (FKDEA) relatif au projet routier Sévaré-Gao (section Boré-Douentza). Ce
texte était défendu par la ministre des Transports et des Infrastructures Mme
Dembélé Madina Sissoko.
Par cet accord de prêt, le
FKDEA consent au gouvernement, un montant de 10 millions de dinars koweïtiens
soit 19,843 milliards de Fcfa, remboursables sur une période de 23 ans. Le projet de loi a été adopté par 105 voix
pour, zéro contre et zéro abstention. Le
troisième projet de loi portait sur la création de la Direction des
transmissions, des télécommunications et de l’informatique des Armées.
Ce texte était défendu par le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara. Ce projet de loi a été initié dans l’optique de corriger les tares et d’assurer une politique de mise en œuvre, de gestion et de sécurisation des réseaux informatiques des Forces armées maliennes (FAMa). Il s’agit aussi d’intégrer l’informatique dans le champ d’application de la Direction des transmissions et des télécommunications des Armées. Ce texte a été adopté à l’unanimité par 106 voix pour, zéro contre et zéro abstention.
Dieudonné DIAMA
Le colonel Assimi Goïta a lancé cet appel lors d’une interview accordée à la presse après avoir déposé une gerbe de fleurs au monument des Martyrs. Il a saisi l’occasion pour féliciter et remercier toutes les Maliennes et tous les Maliens pour leur résilience face aux multiples défis.
Par cette décision, l’État malien notifie au reste du monde surtout aux pays susceptibles de les abriter, que ces acteurs sont des terroristes. Qui ne doivent plus pouvoir procéder à des flux financiers, ni bénéficier de mobilité notamment par les moyens aériens, terrestres ou même fluvia.
Elles se rapportent, entre autres, au renforcement des garanties de confiance et de transparence, à la promotion d’un développement inclusif et à la création d’une Agence panafricaine de développement.
Le rendez-vous de Bamako a pour but de réfléchir sur les stratégies fédératives de mobilisation des diasporas africaines et des afro-descendants autour du chantier de la renaissance en ayant pour socle le panafricanisme.
Durant deux jours, chercheurs, journalistes-communicateurs, universitaires, étudiants, cadres de l’administration, acteurs de la société civile… exploreront les voies et moyens devant permettre de faire des Africains établis à l’extérieur un vecteur incontournable du développement du co.
Au Centre d’entraînement pour sportifs d’élite Ousmane Traoré dit Ousmane Bléni de Kabala s’est tenu, samedi dernier, un atelier de haut niveau sur le thème : «Le pouvoir exécutif dans la Constitution : interactions avec les autres pouvoirs, valeurs et principes»..