
Le prix Pillar est décerné à des défenseurs éminents des droits civils et humains. Mais aussi des politiciens, des militants communautaires et des journalistes et des réalisateurs de documentaires. Parmi les lauréats précédents, figurent le représentant Elijah Cummings (D-MD), le sénateur Charles «Chuck» Grassley (R-IA) et la sénatrice Claire McCaskill (D-MO).
Ce grand rassemblement des lanceurs d’alerte est dédié aussi à la défense du premier amendement. Cet événement annuel associe projections de films et symposiums professionnels, créant ainsi un lien puissant entre lanceurs d’alerte, défenseurs, décideurs politiques, journalistes et cinéastes qui se réunissent pour présenter des reportages d’investigation novateurs mettant en lumière les questions de liberté d’expression, de droits civils et humains et de justice sociale. «Le sommet de cette année représente un pèlerinage significatif en Arkansas où vit peut-être la plus grande lanceuse d’alerte américaine, Martha Mitchell», déclare Michael McCray, cofondateur et directeur général sur la note envoyée à la réalisatrice malienne. Et de poursuivre : «Notre démocratie est confrontée à des défis sans précédent, et nous avons plus que jamais besoin de personnes courageuses qui disent la vérité, comme elle.»
Sortie en avril dernier à Bamako, le long-métrage documentaire «I Janto» ou prend garde en français, est un témoignage sur l’insécurité dans certaines régions de notre pays. En effet, à travers sa camera qu’elle a baladée dans nombreuses villes et villages en proie à l’insécurité, Soussaba Cissé montre des situations inédites dont le commun de nos compatriotes ne pouvait soupçonner. Des témoignages crus et réels font froid dans le dos. Devant la camera, de nombreux intervenants estiment être abandonnés. Si la situation perdure, il n’y a pas de raison que d’autres localités du pays ne puissent pas être atteintes par cette insécurité.
Youssouf DOUMBIA
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.
Placée sous le thème «la culture socle, de l'ancrage de la IV République», la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle de la Région de Koulikoro qui s’est tenue du 23 au 30 septembre avec la participation des sept cercles de la région. Il s'agit de Siby, Kati, Kangaba, Kouli.
La marraine du mois de septembre, la grande voix de la musique mandingue, a animé une conférence-débat ; mercredi dernier au Mémorial Modibo Keïta ; sur le thème : «Les échanges intergénérationnels : le Djeliya, Kounou Ani Bi»..
«J’invite les encadreurs, les artistes, les auteurs littéraires et compositeurs à produire des œuvres qui reflètent les valeurs sociétales du Mali et contribuer à la renaissance culturelle prônée par le Mali Kura..
La phase régionale vient d’être bouclée. Elle a été remportée par le Cercle de Sikasso. Les Cercles de Kléla et de Nièna ont été classés respectivement deuxième et troisième.
Cette femme a mis toute son énergie et sa disponibilité à porter le projet d’exposition sur l’Armée malienne intitulée : «Le Soldat», à le concrétiser. Celle qui reste dans sa cohérence et dans la constance est passée maîtresse dans l’art de redéfinir l’organisation des évènem.