
C’était en présence du représentant du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Sidiki Touré, des membres de la famille Cissé et des proches collaborateurs de la cinéaste. C’est un film que la cinéaste dédie aussi à son illustre cinéaste de père, Souleymane Cissé, et à l’artiste chanteur feu Adama Namakoro Fomba.
À l’ouverture de la conférence, Sidiki Touré a
exprimé l’engagement du département aux
côtés des artistes. Il a rappelé l’importance de la culture dans le
développement socio-économie et culturel mais aussi dans la restauration de la
paix et le vivre ensemble. Il dira que la culture est un pilier pour la paix et
la reconstruction de notre pays, avant de rappeler que 2025 a été décrété Année
de la culture par le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi
Goïta.
Avant
ses propos liminaires, la conférencière a requis une minuté de silence à la
mémoire des illustres disparus. La cinéaste a expliqué que ce film est un
projet auquel son père a beaucoup participé et c’est grâce à son encouragement
que le film a vu le jour. “C’est pourquoi, je lui rends hommage, car tout a été
planifié avec lui pour ce lancement. Malheureusement, les voies du seigneur
sont insondables et la seule chose qu’on puisse faire est de lui rendre
hommage”.
Ce pour montrer que Souleymane Cissé est absent physiquement, mais
reste toujours à nos côtés. «I janto»! est un film qui raconte le Mali, le
Sahel et nous-mêmes dans notre diversité car c’est le vécu de nos frères,
sœurs, mères, pères, et fils pendant la crise que le Mali vit depuis plusieurs
décennies.
Selon
la conférencière, c’est un projet de film qui a pris plus de temps que prévu.
Le film est produit par Sakiliba Foto Productions, en collaboration avec Sise
Filimu et Association APDA Winter Dreieck. La réalisation de ce documentaire de 90 minutés a été un long
périple, “nous avons travaillé sur le projet pendant plus de quatre années. Il
a été réalisé dans une grande difficulté tant sur le plan socio-culturel que
financier. C’était la période de la crise et les populations qui devraient
intervenir étaient sous l’effet de la crise. Elles nourrissaient une grande
méfiance vis-à-vis de ce projet de film et la crise était très accentuée dans
les localités où je devrais tourner”, a rappelé la conférencière.
Aussi,
“il y a les difficultés de mobilisation des ressources financières, car
beaucoup disaient que le projet était très ambitieux en cette période crise et
il y avait l’influence de Souleymane Cissé qui a un peu jouer sur nos
financement”. Selon
la conférencière, le film traite les thématiques de la crise multidimensionnelle que traverse notre pays
pour mieux sensibiliser les populations. Il faut plus approcher les populations
les plus éloignées et touchées par cette crise pour donner la meilleure version
des faits. Et c’est à travers ce documentaire que les Maliens et les Sahéliens
vont comprendre cette crise qui continue de causer des dégâts, souligne la
cinéaste.
C’est
une œuvre qui met en lumière les réalités et l’importance des œuvres
cinématographiques, dans la reconstruction du pays. Elle a annoncé que
l’avant-première est prévue le 19 avril prochain au Ciné Magic (ex-Babemba) à
partir de 15 heures. Ce qui offrira l’opportunité de rendre hommage à feus Adama Namakoro Fomba, artiste musicien
qui a décidé de céder son droit pour participer au projet et Souleymane Cissé
qui a été d’un apport inestimable pour la réussite de ce projet.
Soussaba Cissé a annoncé qu’après l’avant-première, il y aura une série d’activités dans les écoles, universités, mais aussi les sites de personnes déplacées ainsi que dans les Régions de Ségou et Mopti où les populations ont participé à la réalisation du documentaire.
Ce qui offrira aussi une occasion pour échanger de nouveau avec celles ou ceux qui avaient la certitude de participer à ce projet de film. Elle a tenu a rappelé que les vœux de son défunt père est la promotion du cinéma malien.
Un des membres de la famille Cissé a
interpellé les autorités sur la nécessité de rendre à Souleymane Cissé un
hommage digne de son rang.
Aliou CISSÉ
Rédaction Lessor
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