Chorégraphie : L’œuvre de Karim Togola illustre l’unité, la souveraineté et la résilience des pays de l’AES

C’est la touche originale de cette édition de Ségou’Art Festival sur le Niger. Actualité oblige, en intégrant la Semaine de la fraternité de l’AES, en collaboration avec le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, une Grande création chorégraphique fut commandée à Karim Togola.

Publié jeudi 13 février 2025 à 08:22
Chorégraphie : L’œuvre de Karim Togola illustre l’unité, la souveraineté et la résilience des pays de l’AES

Une chorégraphie haute en couleur


Le maître chorégraphe a ainsi proposé un spectacle de danses traditionnelles qui a mis en lumière les thèmes tels que la cohésion sociale, le vivre ensemble, la souveraineté et la stabilité. Une chorégraphie qui marie la tradition avec la modernité. Chacun des actes de la création représentant un aspect clé de valeurs du thème et illustré par des danses différentes inspirées des traditions des trois pays que sont le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Karim Togola a réussi la prouesse d’intégrer des éléments modernes pour souligner l’innovation. 


Les thèmes traités étaient : l’unité historique et culturelle des trois pays du Sahel, cohésion sociale et le vivre ensemble, la souveraineté, l’affirmation de l’indépendance des peuples du Sahel et stabilité et avenir. Les différents pas de danse invoquent l’unité. Les danseurs ont également utilisé des accessoires symboliques comme les bâtons, tissus aux couleurs nationales pour montrer les gestes de défense de lutte pour la souveraineté. 


En termes d’innovation, Karim Togola a proposé une fusion avec la danse contemporaine : intégration du mouvement contemporains pour dynamiser le spectacle et montré la transition entre le passé et l’avenir. Cette chorégraphie est non seulement un hommage aux traditions des pays de l’AES mais aussi un message fort sur la coopération regelée et l’importance de la stabilité, la souveraineté et de l’unité pour l’avenir.

L’utilisation d’instruments traditionnels (djèmbé, balafon, flute, kora, wassamba, sokun, etc.) accompagnés de sons modernes comme des beats électroniques subtils pour fusionner le traditionnel et le contemporain.

Mais aussi un chant de choral ou polyphonie qui intègre des sons de musique traditionnelle et harmonies modernes. La fin a été culminée dans une grande formation symbolique représentant l’unité et la résilience. Des sons de percussions puissantes et instruments traditionnels, avec une touche symbolique moderne pour signifier l’élévation collective vers un futur commun.


Y. D. et O. D.

Youssouf DOUMBIA

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