
Les journalistes outillés vont animer des sessions à l’intention de leurs confrères
C’est cette approche que l’ONG Mali-Folkecenter Nyetaa a adoptée, en initiant la formation d’une douzaine de formateurs de journalistes sur les thématiques changement climatique et emplois verts. Des sujets comme la citoyenneté environnementale, les énergies renouvelables, le maintien de la paix et la cohésion sociale au Mali ont été abordés durant cette session de cinq jours (10 au 14 décembre).
Cette rencontre de Mali-Folkecenter, qui s’est tenue dans les locaux du technopôle de l’ONG à Faladié-Sema, s’inscrit dans le cadre du Projet d’innovation par la digitalisation, la promotion des emplois verts et des énergies renouvelables, pour la résilience climatique et la cohésion sociale au Mali (Innov-Rec). Financé par le Royaume de Suède, l’objectif de ce Projet est de contribuer à l’amélioration de la situation socioéconomique de la population malienne, confrontée à des problèmes relatifs au climat, à la sécurité et à l’emploi des jeunes.
D’une durée de trois ans (2021-2024), ce projet intervient actuellement dans les Régions de Bougouni, Sikasso, Mopti à Bamako et dans le Cercle de Kolokani. Il est conçu autour de la création des emplois verts, c’est-à-dire des emplois qui contribuent à préserver ou à restaurer l’environnement aussi bien dans les secteurs traditionnels (fabrication et construction) que nouveaux (énergies renouvelables, efficacité énergétique, cohésion sociale, paix et sécurité…) Ces emplois verts aideront à améliorer le cadre de vie des populations rurales à travers la promotion des métiers qui valorisent les produits locaux et contribuent à renforcer la résilience face aux aléas climatiques.
Ils limitent aussi les émissions de gaz à effet de serre et les pollutions dues à l’utilisation du bois de chauffe et minimisent les déchets, en appuyant les métiers qui les valorisent. Le formateur principal, consultant à Mali-Folkecenter Nyetaa sur le projet Innov Rec, a expliqué que cette formation a été initiée sur la base de requêtes qui ont été faites par des journalistes et des hommes de médias depuis longtemps. «À la suite de ces requêtes, une enquête nationale a été menée pour évaluer les besoins de renforcement de capacités des hommes de médias», a déclaré Nagalé dit Mahamadou Sanogo.
Et d’ajouter que les journalistes outillés dans le cadre de cette session seront déployés dans les différents pôles de ressources pour animer des sessions à l’intention de leurs confrères. Folkecenter Nyetaa entend renforcer les capacités de 600 hommes de médias sur toute l’étendue du territoire national sur une durée de deux à trois ans, a conclu Nagalé dit Mahamadou Sanogo.
Makan SISSOKO
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..