
Les 11 administrateurs du Cenou ont passé en revue le procès-verbal de la précédente session, le rapport d'activités, les états financiers de l'exercice 2022…
Cependant, le Centre, avec seulement 15% d’ouverture du budget 2022 approuvé, a pu relever beaucoup de défis dans l’atteinte de ses objectifs d’amélioration des conditions de vie et d’étude des étudiants. Ces efforts ont été reconnus par la conseillère technique du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mme Coulibaly Fanta N’Diaye Sylla, qui présidait, jeudi dernier, les travaux de la 25è session ordinaire du conseil d’administration du Cenou.
Les 11 administrateurs du Cenou ont passé en
revue le procès-verbal de la précédente session, l’état d’exécution des
recommandations, le rapport d’activités, les états financiers de l’exercice
2022. Ils ont aussi examiné et adopté le budget 2023.
Pour l’exercice 2023, le Cenou entend
mobiliser un budget de plus de 21,479 milliards de Fcfa pour faire face à ses
dépenses et aux défis à relever. Ce montant est inférieur au budget de
l’exercice écoulé qui était chiffré à un peu plus de 21,5 milliards de Fcfa,
soit une diminution d’environ 0,13% qui s’explique par le chevauchement des
années dans les facultés. Sur les 21,4 milliards de Fcfa, plus de 17,7
milliards de Fcfa seront alloués aux trousseaux et bourses des étudiants et le
reste sera investi dans le fonctionnement du Cenou.
Le
directeur général du Cenou, le colonel major Ousmane Dembélé, a reconnu que
l’état a fourni des efforts exceptionnels en 2022 pour la prise en charge des
allocations financières des étudiants. Il a été payé au profit des étudiants
plus de 18,5 milliards de Fcfa pour la prise en charge de leurs allocations
financières, mais aussi pour faire face
aux aides sociales apportées aux étudiants qui ne remplissent les
critères d’octroi de bourses.
Les procédures de paiement des allocutions ont
été fortement améliorées à travers l’utilisation du logiciel «Mon Cenou à
domicile» qui a permis aux étudiants de faire leur demande en ligne sans se
déplacer à Kabala, rassure le colonel major Ousmane Dembélé, qui annonce qu’un
dispositif sera mis en place en 2023 pour permettre aux étudiants de suivre en temps
réel l’évolution du traitement de leurs allocations financières qui se
poursuit. Un campus public est aussi prévu à l’Université de Ségou indique le
colonel major Dembélé avant de préciser qu’il est aussi prévu l’assurance
maladie volontaire pour améliorer la couverture sanitaire. Il y aura aussi
l’application des recommandations du Forum sur l’insécurité en milieu
universitaire.
La conseillère technique a énuméré certaines
activités majeures du Cenou réalisées en lien avec le Plan stratégique 2021-2025.
Il s’agit de la poursuite de la digitalisation du processus d’octroi de bourses
et le traitement des demandes de bourse de 53.400 bacheliers de 2021 effectués
en ligne, le lancement de la phase test de la bancarisation des étudiants
boursiers au Maroc et la création en ligne des comptes Sama Money de 52.648
bacheliers de 2021. Il y a aussi le renforcement de la capacité d’hébergement
des étudiants à travers l’ouverture d’un troisième bloc de 1.020 lits à Kabala
et le bail d’un immeuble supplémentaire d’une capacité de 130 lits à Ségou.
Mme Coulibaly Fanta N’Diaye Sylla a aussi fait mention des innovations apportées par le Cenou avec la signature d’une convention avec Sama Money pour l’instauration d’un système de prêt étudiant qui permettra aux étudiants d’obtenir une avance sur leurs bourses via Sama Money.
Pour ce faire, le Cenou doit se réinventer,
car les défis sont multiples a estimé la conseillère technique qui souhaite que
l’année 2023 soit celle d’initiatives et d’innovations pour un système d’enseignement
supérieur porté résolument vers la qualité dans tous les secteurs.
Rappelons que selon une estimation du service des allocations financières du Cenou, le Mali compte 103.000 étudiants réguliers (anciens bacheliers de 2022) qui bénéficient tous des trousseaux. Ils sont 50% qui ont droit à la bourse, 40% doivent bénéficier la demi-bourse. Les autres 10% sont sans bourses.
Sidi WAGUE
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