
Le ministre en charge de la Sécurité, le général Daoud Aly Mohammedine lance les opérations sur la Rive droite de la capitale, au commissariat de police de Sogoniko
C’est parti pour la remise de
la Carte nationale d’identité biométrique sécurisée (CNIBS) sur l’ensemble du
territoire national ainsi que dans les représentations diplomatiques et
consulaires de notre pays. Le ministre d’État, ministre de l’Administration
territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga a donné,
hier, le coup d’envoi de l’opération sur la Rive gauche de Bamako, à la mairie
de la Commune IV. C’était en présence des ministres en charge de la Refondation
de l’État, Ibrahim Ikassa Maïga, des Transports et des Infrastructures, Mme
Dembélé Madina Sissoko.
La gestion des données de
l’identité des Maliens est un enjeu fondamental pour la nation et pour chaque
personne à titre individuel. L’identité légale confère en effet à l’individu
une existence juridique et la possibilité de jouer son rôle social attaché à la
citoyenneté. Conscientes de cette nécessité, les autorités ont institué depuis
2009, à travers le Recensement administratif à vocation d’état civil (Ravec),
une base de données nationales biométriques.
L’enrôlement dans cette base
donne accès à un Numéro d’identification nationale (Nina) dont la vocation est
de garantir l’identité juridique du citoyen. L’arrimage des bases de données
sectorielles à la base de données du Ravec est un objectif de premier plan pour
assurer une cohérence et une interopérabilité entre les sous-systèmes
d’identification des citoyens.
C’est ainsi que le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, avec l’appui du département en charge de l’Administration territoriale, a décidé de partir de la base de données Ravec pour produire la carte nationale d’identité biométrique sécurisée.
Ce, afin que chaque citoyen puisse avoir son numéro Nina sur sa carte conformément à la loi n°06-040 du 11 août 2006 portant institution du Numéro d’identification nationale des personnes physiques et morales.
PRÉVENIR LA FRAUDE ÉLECTORALE-
Dans la perspective des prochaines élections, les autorités se sont engagées à
construire la stabilité durable du pays sur le choix démocratique des représentants
du peuple. Ainsi, chaque citoyen doit pouvoir participer à l’expression du
suffrage en exprimant librement son choix. Pour atteindre cet objectif, il a été
retenu de mettre en place un dispositif sécurisé et moderne reposant sur la
nouvelle carte d’identité arrimée au Nina.
Celle-ci constitue un
document adéquat au regard des garanties d’inviolabilité qu’elle présente. Ce
précieux outil est l’unique document d’identification. Il remplace la carte
Nina, la carte d’électeur, la carte d’identité classique et la carte
consulaire. Il est sécurisé, personnel et incessible. Pour cette première
phase, tous les Maliens âgés d’au moins 18 ans recevront leurs cartes d’identité
nationales biométriques gracieusement offertes par l’État.
Toutefois, a signalé le représentant
du ministère en charge de la Sécurité, le colonel Mamadou Sougouna, le
renouvellement est payant. L’actuelle carte nationale d’identité reste valide,
au maximum une année, après la délivrance des nouvelles cartes biométriques.
Toutefois, ce délai peut être prorogé par un arrêté du ministre chargé de la Sécurité.
Les anciennes cartes nationales d’identité et consulaires, et la carte Nina
sont remises aux autorités compétentes lors de la délivrance de la nouvelle
carte biométrique sécurisée.
Le ministre en charge de
l’Administration territoriale a précisé que la carte nationale d’identité biométrique
sécurisée répond à quatre intérêts. Premièrement, grâce aux éléments de sécurité
que comporte ce précieux document, il permettra d’éviter la falsification de
nos documents d’identification. Le deuxième intérêt, dira le colonel Abdoulaye
Maïga, est que cette carte tient lieu de carte d’électeur. À ce propos, il
indiquera qu’elle permettra de prévenir la fraude électorale.
Le ministre d’État soulignera que le troisième intérêt du document tient au fait qu’il permet de réduire substantiellement les dépenses de l’État conformément aux recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR). «Aujourd’hui, avec la carte nationale d’identité biométrique sécurisée, disparaitront la carte Nina et la carte d’électeur, ce qui permettra à l’État de réduire les dépenses», a fait savoir le ministre Maïga qui a ajouté que le quatrième intérêt est très symbolique en ce sens que le Mali rejoint les autres États dans la région dans l’utilisation de la carte nationale d’identité biométrique sécurisée.
LA RECONNAISSANCE FACIALE- Le
colonel Abdoulaye Maïga a indiqué que le défaut de mise à jour des informations
dans la base de données Ravec n’empêche pas nos compatriotes d’avoir leur carte
biométrique. Il a invité les populations à retirer leurs pièces. Rappelant que
la remise de ce document est gratuite, le ministre d’état a appelé à dénoncer
systématiquement les actes «délictueux».
Il convient de souligner que le processus de remise de la nouvelle carte
se fera de manière sécurisée avec une tablette appropriée et différents moyens
sont mis à disposition pour connaître le lieu de retrait de sa carte. Il s’agit
du site web www.jevalidemonnina.ml, du centre d’appel téléphonique avec
les numéros verts 80 00 80 80 et 80 00 82 82, de la consultation par SMS au
36223. Lors du lancement de l’opération,
une trentaine d’usagers ont reçu leur carte biométrique des mains des
officiels.
C’est le ministre de la Sécurité
et de la Protection civile, le général Daoud Aly Mohammedine qui a procédé au
lancement du retrait de la CNIBS sur la Rive droite de la capitale, au
commissariat de police de Sogoniko. «Nous sommes passés par plusieurs
processus avant d’être là aujourd’hui.
Je suis rassuré par ce processus de retrait qui va se poursuivre de façon normale», s’est-il réjoui,
souhaitant que chaque citoyen dispose dans un avenir très proche de sa carte
d’identité nationale biométrique sécurisée.
Le chef du département en
charge de la Sécurité a insisté sur la sécurité autour du retrait de la carte
qui est individuel. Selon lui, le retrait se fait à partir de deux modes :
la reconnaissance faciale et l’empreinte. Le ministre Daoud Aly Mohammedine a
rappelé que cette carte a une durée de validité de 5 ans.
Bembablin DOUMBIA
Namory KOUYATÉ
Rédaction Lessor
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