
«J’appelle nos compatriotes, les filles et
fils de l’intérieur comme de l’extérieur, à une union sacrée, à la tolérance et
à la retenue, mais surtout au pardon, pour que prévale l’intérêt supérieur de
la nation», écrit l’ancien président Blaise Compaoré dans un courrier adressé
aux Burkinabè et livré hier mardi par une délégation venue de Côte d’Ivoire, où
vit l’ex-chef de l’État depuis son exil, en 2014.
Les mots les plus marquants
sont ceux destinés à la famille de Thomas Sankara : «Je demande pardon au
peuple burkinabè pour tous les actes que j’ai pu commettre pendant mon magistère,
plus particulièrement à la famille de mon frère et ami Thomas Isidore Noël
Sankara. J’assume et déplore, du fond du cœur, toutes les souffrances et drames
vécus par toutes les familles durant mes mandats à la tête du pays et [leur]
demande de m’accorder leur pardon».
Des mots écrits alors que Blaise Compaoré a été
condamné en avril dernier à la prison à perpétuité pour son rôle dans
l’assassinat de l’ancien président, il y a trente-cinq ans. Sera-t-il entendu ?
La famille de Thomas Sankara n’a pas encore réagi.
La délégation venue de Côte
d’Ivoire a rencontré le président de la Transition du Faso, le colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, à Kosyam pour lui remettre le message.
Elle était composée de Djamila Compaoré, la fille de l’ancien président et
d’Ally Coulibaly, l’un des plus fidèles collaborateurs d’Alassane Ouattara. Yéro
Boly, le ministre burkinabè chargé de la Cohésion sociale et de la Réconciliation
nationale, était également présent.
Ally Coulibaly a expliqué le sens de cette démarche.
Il a souligné le «soutien» d’Alassane Ouattara au processus lancé par Damiba. «Pour
lui [le président ivoirien, ndlr], la condition pour que le Burkina Faso puisse
s’en sortir, c’est la cohésion et l’union des fils et filles de ce pays. […]
Alassane Ouattara souhaiterait que le peuple frère du Burkina Faso entende ce message extrêmement fort de l’ancien président Blaise Compaoré à qui il accorde l’hospitalité en Côte d’Ivoire depuis huit ans par humanisme et en raison des valeurs auxquelles il croit, au nombre desquelles la dignité humaine et le respect de l’intégrité des personnes». La lettre de Blaise Compaoré est datée du 8 juillet, date à laquelle Damiba avait convié tous les anciens chefs de l’État burkinabè à une rencontre de «réconciliation».
Rédaction Lessor
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