
Andogoly Guindo, ministre en charge de la Culture
L’annonce a été faite lundi dernier au Centre
international de conférences de Bamako (CICB) par le ministre de l’Artisanat,
de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme Andogoly Guindo. C’était
au cours d’une conférence de presse organisée pour faire le point des préparatifs
du grand rendez-vous culturel prévu à Mopti.
La Biennale est une volonté politique du gouvernement de créer
un espace de dialogue culturel et de partage entre les jeunes du Mali. Pour
cette année 2023, sous le leadership du président de la Transition, le colonel
Assimi Goïta, Mopti accueillera l’événement du 6 au 16 juillet, a expliqué le
ministre Andogoly Guindo. C’est un défi organisationnel que se doit de relever
la Commission nationale d’organisation mise en place en avril dernier et présidée
par le secrétaire général du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de
l’Industrie hôtelière et du Tourisme.
La Biennale est un héritage de la première
République et de l’ensemble des gouvernements qui se sont succédé. Elle a
toujours eu pour fil conducteur la promotion et le développement d’une culture
ancrée dans les valeurs endogènes en restant ouverte aux autres, en vue de
construire une identité commune. Elle a pour objectif de faire de la culture le
levier de l’unité nationale, de la paix, de la cohésion sociale, du vivre
ensemble et du développement socio-économique et culturel du Mali.
Selon le ministre Guindo, la reprise de la Biennale
artistique et culturelle est une volonté du président de la Transition Assimi
Goïta, qui entend faire de la culture un puissant levier d’interpénétration, de
cohésion sociale et de vivre-ensemble, un espace de dialogue des cultures, mais
aussi d’éclosion des talents. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre
de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, des
recommandations des Assises nationales de la refondation et elle s’inscrit dans
le cadre stratégique de la refondation.
L’édition 2023 de la Biennale artistique et culturelle aura
pour thème : «Le Mali : une histoire commune, une seule nation, un même
destin». Mopti 2023 aura la particularité de réunir pour la première fois les
19 régions du Mali et le District de Bamako. Plusieurs disciplines sont au
programme, à la fois en compétition officielle et dans les espaces off. Les
compétitions officielles porteront sur l’ensemble instrumental traditionnel, le
solo de chant, la pièce de théâtre, la musique d’orchestre, la danse
traditionnelle, le chœur, le ballet à thème. Et plusieurs autres espaces seront
animés dans la ville pour promouvoir les expressions artistiques et culturelles.
Le ministre Guindo a tenu à situer l’événement dans son contexte en rappelant l’enjeu que représente la reprise de la Biennale dans un Mali dont les autorités travaillent nuit et jour pour recoudre le tissu social entamé et fragilisé par une décennie de crise sécuritaire. La place de la culture, dans un tel contexte, est très importante.
Youssouf DOUMBIA
Les manuscrits anciens représentent une source de savoirs et de savoir-faire incontestable. L’homme qui se dédie à leur protection et sauvegarde a recueilli quelques uns de ces précieux documents auprès de 402 familles dans différentes localités.
Au total, ils sont 11 jeunes artistes musiciens et interprètes à bénéficier de cette résidence de création. Il s’agit de Seyba Diabaté (kora), Joël Daou (guitare), Harouna Dembélé (batterie), Lamine Diabaté (piano) et Pascal Koné (guitare basse) et des artistes résidents comme Tatisch.
Durant sa longue carrière à l’ORTM, il a innové dans l’animation et utilisé une bonne dose d’humour pour mieux accrocher les auditeurs et les téléspectateurs.
Dans cette interview, le ministre Daffé salue la décision du Chef de l’État de faire de 2025 l’Année de la culture. Il aborde le Projet Mali Culture 25 mais aussi le rôle et importance de la femme dans la création artistique, l’innovation, la préservation et la transmission du patrimoin.
Dans les lignes qui suivent, le réalisateur malien et directeur du Centre national de cinématographie du Mali (CNCM) livre son analyse sur la participation malienne au dernier Fespaco.
Les professionnels du cinéma veulent prendre, toute proportion de modestie gardée, la place qui leur revient dans l’animation de l’année de la culture.