
Remise officielle d’un des chèques au profit des sinistrés
Le secteur agricole contribue à hauteur de 36% au Produit intérieur brut (PIB) et emploie plus de 80% de la population active. Il demeure vulnérable aux sécheresses et aux inondations, aux invasions de nuisibles et aux maladies des cultures, menaçant la productivité et la subsistance des producteurs. De plus, l’accès limité au financement freine l’investissement agricole, les institutions financières restant prudentes face aux risques inhérents au secteur.
Pour répondre à ces défis, le ministère de l’Agriculture et le Commissariat à la sécurité alimentaire, en collaboration avec plusieurs partenaires stratégiques notamment l’Office du Moyen Bani (OMB) et le Mécanisme de refinancement des systèmes financiers décentralisés (Meref-SFD), ont initié un projet pilote d’assurance agricole. Il vise à protéger les agriculteurs contre les pertes liées aux catastrophes naturelles et à renforcer leur résilience face au changement climatique. Il couvre le riz, le maïs, le sorgho et le coton dans les Régions de Kayes, Koulikoro, Ségou et Sikasso.
Pour la campagne agricole 2024-2025, ils sont 14.307 producteurs à bénéficier d’une couverture d’assurance agricole avec une prise en charge intégrale des primes, financée par l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (Agra) et IIF via BlueOrchard. Grâce à ce dispositif, les sinistres ont été évalués et les indemnisations nécessaires ont été déterminées pour soutenir les agriculteurs touchés. Une rencontre a été organisée à cet effet, hier dans un hôtel de la place.
Elle a vu la remise officielle d’un chèque symbolique d’une valeur de 94,58 millions de Fcfa à l’OMB et un autre d’une valeur de 4,91 millions de Fcfa au Meref-SFD au profit de 7.452 petits exploitants répartis dans les zones de Bla et de San. La cérémonie était présidée par le commissaire à la sécurité alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali, en présence de la directrice générale de AFG Assurances Mali, Cissé Adam Ba. On notait également la présence du directeur général de l’Office du Moyen Bani, Issa Kanté, du directeur régional pour l’Afrique francophone de Pula Advisors, Pierre Sagara, ainsi que du président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam), Sanoussi Bouya Sylla.
Cet événement visait à officialiser l’indemnisation des producteurs sinistrés de la campagne 2024-2025 et à poser les bases pour une expansion du programme d’assurance agricole. Selon le directeur régional pour l’Afrique francophone de Pula, cette cérémonie constitue une avancée significative pour le secteur agricole de plus en plus menacé par les aléas climatiques. Elle est, a ajouté Pierre Sagara, la démonstration claire de l’impact de l’assurance agricole, c’est-à-dire garantir que les agriculteurs ne supportent pas l’intégralité du fardeau financier des chocs climatiques, mais reçoivent plutôt un soutien en temps opportun pour se redresser et réinvestir.
Le commissaire à la sécurité alimentaire a souligné l’importance de cette rencontre qui célèbre une avancée majeure de ce projet. «Ce succès est en grande partie le fruit de l’expertise et de l’innovation internationalement reconnues apportées par Pula Advisors», a déclaré Redouwane Ag Mohamed Ali. Et d’indiquer que l’assurance agricole constitue un levier stratégique permettant aux agriculteurs de mieux gérer les risques, d’investir sereinement dans des intrants de qualité et d’accéder plus facilement aux financements.
Le directeur général de l’OMB a souligné que pour la première fois, des milliers de producteurs de sa zone ont pu accéder à une assurance agricole. «Ce projet pilote a concerné plusieurs zones de l’OMB dont les zones de Bla, San et Djenné pour le riz et la zone CMDT pour le coton et le maïs», a précisé Issa Kanté, avant d’ajouter que pour son Office, il s’agit de producteurs ayant des contrats de gestion des parcelles rizicoles avec l’OMB.
Il a souligné que l’évaluation dans les zones agro-écologiques a révélé un taux de perte supérieur à 30% dans la zone de San, ce qui justifie l’activation du mécanisme d’indemnisation pour cette campagne 2024. «Elle offre également un soutien mieux adapté aux réalités spécifiques de chaque producteur, ce qui contribue à une gestion optimale des ressources et à une meilleure résilience face aux chocs climatiques», a conclu Issa Kanté.
Makan SISSOKO
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