«Demandez aux populations togolaises si le Togo veut entrer dans l’AES, vous allez voir leur réponse, je vous dirais qu’elles vous diront oui», a-t-il ajouté. Les trois pays qui forment l’AES (Mali, Niger et Burkina Faso), gouvernés par des autorités hostiles à la France, ont annoncé en janvier 2024 leur volonté de quitter la Cedeao, qu’ils jugent instrumentalisée par l’ancienne puissance coloniale. Ce départ sera effectif le 29 janvier.
En développant leurs liens avec le Togo, les pays de l’AES,
enclavés, pourraient s’assurer un accès à la mer via la côte togolaise et le
port de Lomé afin d’importer et d’exporter des marchandises. Le Mali, le Niger
et le Burkina Faso, qui ont chassé l’armée française de leur sol, coopèrent
pour contenir les attaques récurrentes des groupes jihadistes, en même temps
qu’ils se rapprochent militairement et politiquement d’autres puissances comme
la Russie.
Le Président togolais Faure Gnassingbé s’est imposé peu à
peu comme médiateur dans les différentes crises politiques qui agitent
l’Afrique de l’Ouest. Au Niger, les militaires au pouvoir lui ont demandé
d’intercéder auprès de la Cedeao, ce qui n’a pas empêché ce pays d’annoncer son
retrait de l’institution régionale ouest-africaine.
Il s’était auparavant
investi dans la crise malienne et les tensions entre Abidjan et Bamako. «Pour
nous aujourd’hui, le Président Assimi Goïta est une chance pour le Mali, a
également déclaré Robert Dussey lors de son entretien télévisé. L’Afrique est
utilisée seulement pour servir les grandes puissances et ce n’est pas normal.»
Avec AFP
Rédaction Lessor
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
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