Le projet de budget 2025 est équilibre en recettes et en dépenses à plus de 675,9 millions de Fcfa
La cérémonie
d’ouverture était présidée par le secrétaire général du ministère de la Santé
et du Développement social, Dr Abdoulaye Guindo, en présence du directeur
général de l’Anaes, Sékouli Fadjadji Touré, et de son adjointe, Dr Oumou
Diakité Daou. Les administrateurs
ont aussi adopté le procès-verbal de la précédente session et le rapport
d’activités, ainsi que l’état d’exécution du budget au 31 décembre 2024. Ils se
sont aussi prononcés sur le rapport annuel de performance (Rap) pour la même
période, le Projet annuel de performance (Pap) et le budget 2025, ainsi que le
plan opérationnel (PO) et le contrat annuel de performance (Cap) pour la même
période.
Les tarifs des prestations de l’Anaes relatifs à l’accréditation des
établissements de santé ont été aussi soumis à l’approbation des
administrateurs.
Au titre
de 2024, les ressources financières, mises à la disposition de l’Agence par
l’État et les partenaires s’élèvaient à plus de 562,1 millions de Fcfa. Sur ce
montant, environ 513,4 millions de Fcfa ont été mandatés, soit un taux global
d’exécution budgétaire élèvaient de 91,34%. Le projet de budget de l’Anaes, au
titre de 2025, est équilibre en recettes et en dépenses à plus de 675,9
millions de Fcfa, soit une augmentation de 20,23%.
Le
secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social a salué
les réalisations de l’Agence, à savoir l’évaluation de la performance de 15
hôpitaux, les visites d’accréditation dans 89 Centres de santé communautaire
(Cscom) dont 14 ont été accrédités. S’y ajoutent l’élaboration et la validation
du manuel d’accréditation des établissements de santé, celle des outils
d’évaluation des établissements de santé publics et privés en vue de leur
accréditation, l’élaboration et la validation de l’outil d’accréditation des
sites des agents de santé communautaire (ASC) et l’élaboration du guide de mise
en œuvre du processus d’accréditation des sites des ASC.
Des
projets de textes relatifs aux modalités d’évaluation et d’accréditation des
établissements de santé dans notre pays ont été également élaborés. Dr
Abdoulaye Guindo a invité les agents de l’Anaes à s’impliquer davantage dans
l’évaluation des établissements de santé pour offrir des soins de qualité aux
usagers. Le
directeur général de l’Anaes a salué l’engagement du département de tutelle en
faveur de l’amélioration continue des soins et services de santé de qualité
offerts à la population. Selon Sékouli Fadjadji Touré, l’évaluation et
l’accréditation des établissements de santé font partie intégrante de cette amélioration.
Il dira que le processus d’opérationnalisation de sa structure, entamé depuis
lors, a connu un essor positif au cours de l’année précédente.
Le patron de l’Anaes a expliqué que le plan stratégique leur permettra d’avoir une vision claire sur les cinq prochaines années pour faire face à leur mission d’évaluation et d’accréditation. Désormais, s’est-il réjoui, ce sera plus simple de démarcher les partenaires. Toutefois, il a énuméré des difficultés liées aux manques de ressources humaines appropriées, de ressources financières disponibles, mais aussi de moyens roulants et de locaux peu adaptés à ces missions. Créée par l’Ordonnance n°2022-005/PT-RM du 22 février 2022, l’Anaes est un établissement public à caractère administratif (EPA) avec comme mission d’assurer l’évaluation et l’accréditation des établissements de santé.
Mohamed DIAWARA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.