
En signant ce contrat, l’Unicef s’engage à
renforcer les capacités de l’Amap, en termes de formation et de matériel de
travail
Pour concrétiser cette
volonté, les deux parties ont signé une convention, hier dans les locaux de
l’Amap. Le directeur général de l’Amap, Bréhima Touré, et le représentant de
l’Unicef, Pierre Ngom, ont apposé leurs signatures sur le document. C’était
sous la présidence du secrétaire général du ministère de la Communication, de
l’Économie numérique et de la Modernisation de l’’Administration, Alkaïdi Touré.
Le directeur de l’Amap a brièvement présenté
sa structure. Bréhima Touré a énuméré la direction des publications en français
qui intègre L’Essor, la direction de l’Agence de presse de laquelle relèvent
les correspondants, la direction de la presse communautaire qui publie dans les
langues nationales, notamment le bamanakan, le fulfulde et le soninké. Mais
aussi la direction de la publicité et du marketing. Le patron de l’Amap a aussi
fait savoir que sa structure est l’héritière de l’Agence nationale de l’information
du Mali, qui avait été portée sur les fonts baptismaux au lendemain de
l’accession de notre pays à l’indépendance.
En 1992, l’Amap a été créée sous sa forme
actuelle, c’est-à-dire comme Établissement
public à caractère administratif (EPA). «Nous avons notre autonomie
financière, même si nous sommes placés sous la tutelle du ministère de la
Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de
l’Administration», a expliqué le directeur général de l’Amap. Et d’ajouter que
L’Essor tire entre 8.000 à 10.000 exemplaires par jour. Il est distribué à
Bamako et à l’intérieur du pays. Bréhima Touré a aussi indiqué que l’Amap
emploie une trentaine de journalistes et des correspondants à l’intérieur du
pays.
Le représentant de l’Unicef, dont c’était la
toute première visite à l’Amap, a particulièrement apprécié les publications en
langues nationales. Pour lui, il est clair que c’est le meilleur véhicule pour informer et
éduquer. Et d’affirmer toute l’importance pour son organisation de collaborer
avec l’Amap et l’ORTM. Pierre Ngom a félicité le représentant du ministre en
charge de la Communication pour cet esprit de collaboration et reconnu que
celui-ci soutient le mandat de son organisation, en ce qui concerne leur
programme de coopération dans la composante éducation numérique, la Politique
nationale de communication pour le développement, et les activités de
plaidoyer.
Pour Pierre Ngom, l’Amap joue un très grand
rôle dans la promotion des enfants et de leurs droits. Il a réitéré
l’engagement de son organisation à rester toujours aux cotés des médiats d’État
pour que le Mali soit un pays où, les droits des enfants seront toujours
respectés et que ceux-ci demeurent au centre des préoccupations.
Quant à
Alkaïdi Touré, il a rappelé que ce projet ambitionne de développer une vision
stratégique sur place avec des enfants dans les médiats au Mali et une
amélioration de la qualité éditoriale sur les enfants. Pour lui, la convention
signée à cet effet porte sur deux axes : d’une part la production et la
publication d’information, et d’autre part le renforcement des capacités.
Concrètement, l’Amap devait publier des
informations en rapport avec les activités du projet et l’Unicef apportera son
concours au renforcement des capacités de la structure, en termes de formation
et de matériels de travail. Le secrétaire général a précisé que même si une
évaluation formelle n’a pas été faite, on peut affirmer qu’un nombre important
d’articles de presse a été publié dans le Quotidien national et sur les
plateformes numériques de l’Amap.
Aussi, il a souligné que les correspondants
régionaux de l’Amap ont assuré le coaching des journalistes en herbe. Il a
aussi dit que l’Unicef contribue à la formation des agents de l’Amap et fournit
du matériel, notamment les ordinateurs, appareils photos, etc...
«Pour notre
part, nous jugeons que les activités du projet ont servi à mettre en lumière
les progrès réalisés dans le cadre du respect des droits de l’enfant au Mali et
les défis qui restent à relever. Il y a là une avancée significative dans le
cadre de la mise en œuvre de la convention sur l’élimination de toutes les
formes de discrimination à l’égard des femmes et des enfants», a-t-il conclu.
Maïmouna SOW
Rédaction Lessor
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