
Photo de famille des officiels et autres participants, après l’ouverture de la rencontre des ministres chargés des Affaires étrangères
La 1ère réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance des États du Sahel (AES) s’est tenue, hier, dans les locaux du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabé de l’Extérieur, Mme Ragnaghnewendé Olivia Rouamba et du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Bakary Yaou Sangaré. La cérémonie d’ouverture était présidée par le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, en présence du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga et de plusieurs membres du gouvernement.
Les ministres des Affaires étrangères de l’Alliance ont examiné les recommandations issues des travaux des experts du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Ainsi, ils porteront leur regard sur le processus d’opérationnalisation stratégique de l’AES ; les aspects relatifs aux organes à mettre en place ; l’articulation entre l’expertise existante et les acquis capitalisés par l’Autorité de développement intégré du Liptako-Gourma (ALG) et l’AES ; la coordination des actions diplomatiques et politiques et les questions de communication, en ces temps de guerre informationnelle. Aussi, faut-il ajouter les projets de texte sur la paix, la stabilité et le développement durable ainsi que la gestion efficace des ressources transfrontalières.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a salué les efforts courageux déployés par les trois États membres de l’Alliance. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont jeté les bases d’une coopération exemplaire, a indiqué Abdoulaye Diop, ajoutant que ces pays ont tracé un chemin vers l’unité et la sécurité, sous le leadership des chefs d’État le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso, le colonel Assimi Goïta du Mali et le général Abdrahamane Tiani du Niger. «Leurs orientations stratégiques nous guident dans cette quête pour l’indépendance économique, la sécurité régionale et le renforcement de nos liens séculaires», a déclaré le chef de la diplomatie malienne.
De son point de vue sous la bannière de l’AES, les pays membres sont appelés à relever les défis qui se dressent devant eux, à préserver leur souveraineté et à bâtir un avenir plus fort et plus prospère pour les populations. Le ministre Diop a fait remarquer qu’aujourd’hui, l’AES doit maintenir cet élan en renforçant la coopération. C’est pourquoi, il s’est réjoui de l’engagement constructif et dynamique des autorités et du peuple du Burkina Faso et du Niger.
ACTE HISTORIQUE FONDATEUR- Le chef du département en charge des Affaires étrangères a rendu un vibrant hommage aux Forces armées. Avant d’ajouter que c’est grâce à leur engagement que des progrès significatifs ont été réalisés dans la restauration de la paix et de la stabilité. Et Abdoulaye Diop d’affirmer que notre Alliance ne se limite plus à la défense et à la sécurité. Pour lui, l’AES est un espace où l’indépendance et le développement économique sont solidement ancrés. «Nous devons transformer nos paroles en actions tangibles, édifiant ainsi une architecture institutionnelle robuste qui servira de rempart contre les menaces qui pèsent sur notre espace commun», a-t-il indiqué.
L’espace de l’AES faisant face aux défis colossaux, il est persuadé qu’en ces moments difficiles l’unité et la solidarité sont nos atouts les plus puissants. «Notre Alliance est une force qui transcende les frontières individuelles de nos nations», a souligné le ministre des Affaires étrangères. Saluant la résilience des populations à soutenir les autorités des trois pays, il a affirmé que c’est un combat noble et juste pour l’émancipation totale, pour la souveraineté pleine et entière. Le ministre Diop a félicité les vaillantes Forces armées maliennes (FAMa) pour le contrôle de la Région de Kidal.
Abondant dans le même sens, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabé de l’Extérieur a soutenu que des Forces armées étrangères aux moyens colossaux ont été déployées sans grand succès sur le terrain de la lutte contre le terrorisme dans notre région. Mme Ragnaghnewendé Olivia Rouamba a fustigé le manque de solidarité des instances sous-régionales et africaines. Selon elle, ces institutions sont plus préoccupées à prendre des sanctions injustes et inhumaines contre les populations des pays en transitions politiques.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur a relevé que cette réunion marque un tournant décisif et historique dans la marche inexorable des peuples du Liptako-Gourma vers leur indépendance véritable et leur pleine souveraineté. Bakary Yaou Sangaré a noté que le Burkina-Faso, le Niger et le Mali entendent prendre leur destin en vue de répondre aux attentes légitimes de leurs peuples. Pour le ministre nigérien, «l’AES est en train de prendre son envol et rien ne peut l’arrêter».
Namory KOUYATE
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