
Le but étant de faire
face aux besoins immédiats de plus en plus croissants et ceux à long terme en
mobilisant les ressources financières nécessaires. Pour ce faire, la Société
malienne de patrimoine de l’eau potable (Somapep-SA), en collaboration avec le
Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a commandité des études. Leurs
résultats ont été restitués hier dans un hôtel de la place.
C’était à la faveur
d’un atelier initié à cet effet en présence du directeur général de la
Somapep-SA, Bakary Coulibaly. Objectif : permettre aux techniciens de se
pencher sur les résultats auxquels est parvenu le groupement de bureaux
d’études SGI/GECI Expert Conseils.
La ville de Gao dispose de
deux types de ressources potentiellement mobilisables pour son alimentation en
eau : le fleuve Niger (non exploité) et les nappes souterraines. Ce sont elles
qui alimentent la commune avec un champ captant de 14 forages.
La Société
malienne de gestion de l’eau potable (Somagep-Gao) produit, traite et distribue
environ 7.900 mètres cubes d’eau par jour. Le taux de couverture est inférieur
à 40%, selon une note d’information fournie à la presse.
En la matière, la
société nationale de production rencontre trois défis majeurs : pollution
de la ressource souterraine par le manganèse et le fer rendant l’eau distribuée
impropre à la consommation, dégradation constante des infrastructures et du
réseau d’eau, et un besoin en eau non satisfait, en constante augmentation avec
l’accroissement de la population. De par sa situation
géographique, la ville titille le Sahara, avec une démographie galopante qui
grève sur les ressources disponibles en eau potable, a noté le ministre de
l’Eau.
Ce déficit s’est accru avec l’arrivée massive de nouvelles
populations, y compris des déplacés internes qui ont fui les zones de conflits
depuis les événements d’il y a dix ans pour s’y installer de façon temporaire
ou définitive, a rappelé Lamine Seydou Traoré. Pour y faire face, a-t-il
souligné, partenaires techniques et financiers, et autres amis du Mali
intensifient leur accompagnement en vue de circonscrire le stress hydrique que
connaît la ville de Gao et ses environs.
C’est dans cette optique que
son département, à travers la Somapep-sa, a sollicité et obtenu du CICR un
financement pour mener des études permettant la mise en place d’installations
d’eau potable pour les horizons 2030 et 2040.
En le faisant, le gouvernement
s’inscrit, selon lui, dans cette logique de durabilité. «C’est pourquoi, mon
département a initié l’élaboration de documents de référence portant sur une
vision à long terme tels les schémas directeurs de certaines villes du périmètre
de concession de la Somapep-Sa, dont Bamako et plusieurs villes de l’intérieur
du pays», a assuré le ministre Traoré.
Le Schéma directeur est une initiative
innovante, permettant d’assurer un accès à l’eau potable aux populations de la
ville de Gao, a expliqué le chef de la
délégation du Comité international de la Croix-Rouge. Selon Antoine Grand, ce
partenariat entre le ministère de l’Eau (à travers la Somapep-sa) et le CICR
permettra de coordonner les interventions sur le terrain en matière d’eau potable.
Pour le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, la rencontre porte sur ce
qu’il convient d’appeler «l’espoir de toute la population de Gao et environs en
matière d’accès à l’eau potable.
Elle s’inscrit dans le cadre des actions
gouvernementales de recherche de solutions aux problèmes cruciaux, notamment à
celui de l’accès à l’eau potable. À cet égard, “les résultats
soumis à votre approbation doivent bénéficier de l’examen sans complaisance en
vue de parvenir à un document qui servira de canevas de programmation des
activités hydrauliques pour, au moins, la décennie prochaine dans la ville de
Gao et ses environs”, a fait savoir Lamine Seydou Traoré.
Babba COULIBALY
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