À commencer par le parti Yèlèma
(le changement) qui a félicité les autorités de la Transition en particulier
le CNT
et toutes les bonnes volontés
impliquées dans le processus ayant abouti à ce vote. Pour le parti,
l’adoption de cette loi marque une étape importante dans le processus de retour
à un ordre constitutionnel normal.
Tout en saluant la démarche inclusive,
constructive et démocratique conduite par le CNT et ayant permis une amélioration
de la qualité du texte initial, le parti de l’ancien Premier ministre Moussa
Mara exhorte les autorités de la Transition à toujours privilégier une telle démarche
face aux nombreux défis auxquels le pays fait face dans cette phase cruciale de
son histoire. Enfin, le parti Yèlèma dit rester vigilant sur le reste du
processus et invite les autorités à
rester fidèles aux amendements dans la version finale du document. L’Adema-Pasj a, pour sa part, salué l’adoption par le CNT de
cette nouvelle loi électorale.
Selon le parti de l’«Abeille», cette nouvelle
loi qui trace véritablement la voie vers le retour à l’ordre constitutionnel,
reflète les aspirations profondes des forces vives de la nation et
certainement, celles de la communauté internationale. L’Adema-Pasj
a adressé ses vives félicitations aux membres du CNT
pour l’adoption de cette loi électorale qui est «un acte historique qui permet
de rassurer les acteurs du processus électoral ainsi que tous les partenaires
de notre pays engagés pour la réussite de la Transition».
Le parti de
l’Abeille note que cet acte historique posé par l’organe législatif consacre un
engagement fort des autorités à créer les conditions pour la réussite de la
Transition et à mettre fin aux souffrances des populations victimes de
sanctions économiques et financières de plus en plus insupportables.
L’Adema-Pasj rappelle en outre que l’organisation d’élections démocratiques apaisées
et inclusives pour le retour à l’ordre constitutionnel sera la victoire du peuple malien, de sa
classe politique et de toutes les parties prenantes au processus électoral.
De son côté, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces
patriotiques (M5-RFP) soutient qu’à
l’analyse, les propositions
d’amendements sont de nature à remettre en cause la vision de réforme du
système électoral notamment le statut et la nature juridique de l’Autorité indépendante de
gestion des élections (Aige) «qui ne serait finalement ni un organe unique, ni
indépendant, ni autonome et impartial».
Le Mouvement se dit fondé à croire que « la dénaturation profonde
du projet de loi par le CNT entre dans
une vaste stratégie globale et multiforme de déstabilisation de la Transition
en collaboration avec certaines forces hostiles au changement et à l’idée même
du Malikoura». Lesquelles forces se sont d’ailleurs «précipitées pour saluer en
chœur, l’adoption de la loi électorale profondément amendée par le CNT».
Face à cette situation, le M5-RFP demande de
chercher à mieux comprendre les jeux et enjeux qui sous-tendent l’attitude de
certains membres du CNT. Il demande aussi d’accélérer la reconstitution de
l’organe législatif avec l’entrée de ses représentants et d’autres composantes
des forces vives véritablement acquises au changement. Le Mouvement suggère au
président de la Transition de ne pas promulguer la loi amendée et adoptée par
le CNT en l’état. Mais de la renvoyer pour une seconde lecture afin de prendre en compte les véritables
exigences du peuple malien issues des Assises nationales de la refondation pour
poser les fondements solides du Malikoura.
Le Pôle politique du consensus (PPC) dit avoir pris
connaissance de l’adoption de la loi électorale, dans un communiqué de presse.
Tout en déplorant la forme, la manière et le contenu de ladite loi, le
regroupement politique dirigé par Jeamille Bittar se réserve le droit de donner
sa position officielle au cours d’une conférence de presse dans les prochains
jours.
Contrairement au PPC, le Mouvement ANTE AN SEN BOALA a félicité les autorités de la Transition particulièrement le CNT pour sa démarche inclusive, constructive et démocratique ayant permis une amélioration de la qualité du texte initial.
Dieudonné DIAMA
Le colonel Assimi Goïta a lancé cet appel lors d’une interview accordée à la presse après avoir déposé une gerbe de fleurs au monument des Martyrs. Il a saisi l’occasion pour féliciter et remercier toutes les Maliennes et tous les Maliens pour leur résilience face aux multiples défis.
Par cette décision, l’État malien notifie au reste du monde surtout aux pays susceptibles de les abriter, que ces acteurs sont des terroristes. Qui ne doivent plus pouvoir procéder à des flux financiers, ni bénéficier de mobilité notamment par les moyens aériens, terrestres ou même fluvia.
Elles se rapportent, entre autres, au renforcement des garanties de confiance et de transparence, à la promotion d’un développement inclusif et à la création d’une Agence panafricaine de développement.
Le rendez-vous de Bamako a pour but de réfléchir sur les stratégies fédératives de mobilisation des diasporas africaines et des afro-descendants autour du chantier de la renaissance en ayant pour socle le panafricanisme.
Durant deux jours, chercheurs, journalistes-communicateurs, universitaires, étudiants, cadres de l’administration, acteurs de la société civile… exploreront les voies et moyens devant permettre de faire des Africains établis à l’extérieur un vecteur incontournable du développement du co.
Au Centre d’entraînement pour sportifs d’élite Ousmane Traoré dit Ousmane Bléni de Kabala s’est tenu, samedi dernier, un atelier de haut niveau sur le thème : «Le pouvoir exécutif dans la Constitution : interactions avec les autres pouvoirs, valeurs et principes»..