
Dans un
entretien qui a duré plus d’une demi-heure (37 minutes pour être précis), le
premier responsable du Département en charge de l’Administration du territoire,
a abordé plusieurs sujets, dont le retour de l’administration sur toute l’étendue
du territoire, le processus de la réorganisation territoriale, la question de
l’état civil, la décentralisation.
Selon
le colonel Abdoulaye Maïga, le département travaille dans la sérénité et le
moral au beau fixe pour satisfaire les usagers de l’administration avec
abnégation et acharnement. Le département, assure-t-il, se porte très bien, en
termes de réalisations et de projets d’envergure.
évoquant le retour de l’administration, le ministre
porte-parole du gouvernement a expliqué deux éléments clés de ce secteur. Le
premier, c’est le traumatisme collectif vécu par le Mali, à savoir le contrôle
de 70% du territoire national par des groupes terroristes appuyés par des
groupes séparatistes en 2012. Cela a engendré un véritable choc et un
ébranlement des piliers de l’État.
Le second élément, c’est la désaffection
d’une partie de la population pour l’état. Selon le colonel Abdoulaye Maïga,
cet état de fait a facilité le départ de l’administration. Conformément à la
vision du chef de l’état, le premier responsable du département en charge de
l’Administration territoriale affirme que la satisfaction des préoccupations
des Maliens doit être au cœur de l’action gouvernementale.
Ainsi, des mesures
ont été prises comme la reconquête «des
cœurs et des esprits des Maliens», le redéploiement des membres du corps préfectoral civil dans
les zones relativement plus sécurisées, la réhabilitation des infrastructures
détruites, notamment les bureaux.
Concernant les endroits censés être des
milieux d’insécurité, le ministre a indiqué que le personnel militaire, avec le
feu vert du ministère de la Défense et des Anciens combattants, remplace les
administrateurs civils pour assurer la présence de l’État.
Mais avant tout
déploiement, les militaires commis d’office pour ces postes suivront un
programme de formation accélérée pour maîtriser le travail des préfets et
sous-préfets.
Aujourd’hui, le ministre Maïga se réjouit que tous les postes de
gouverneurs sont pourvus et seul un poste de préfet est vacant (soit 99%
d’occupation). Toutefois, il révèle que 66 postes de sous-préfets, sur un total
de 330 demeurent vacants (soit 80% d’occupation).
Dans le cadre de ce retour, le ministre en charge de
l’Administration territoriale et de la Décentralisation dira que les autorités
de la Transition accordent une grande importance à l’amélioration des
conditions de travail et de vie des représentants de l’État.
A cet effet une
loi de programmation sera bientôt adoptée. Il est prévu, grâce à l’Agence de
gestion du fonds d’accès universel (Agefau), de moderniser le réseau de
communication de la représentation de l’état en y déployant un système de
communication sécurisé, permettant la connexion Internet et la géolocalisation.
DE LA CARTE BIOMÉTRIQUE À LA CARTE D’ÉLECTEURS- S’agissant
du processus de la réorganisation territoriale, le colonel Abdoulaye Maïga a
rappelé qu’avec l’adoption de la loi n°2012-017 du 2 mai 2012, portant création
de circonscriptions administratives en République du Mali, les régions sont
passées de 8 à 19. Le processus de réorganisation administrative continue avec
les avants projets concernant les collectivités territoriales.
Ainsi, plusieurs
textes ont été relus dont le code des collectivités territoriales, la loi
déterminant les conditions de la libre administration des collectivités
territoriales, la loi portant statut particulier du District de Bamako et les
textes relatifs aux conditions de nomination des représentants de l’État dans
le District de Bamako. Les questions de la délivrance de l’état civil, notamment
le Numéro d’identification nationale (Nina) a été également au cœur des
échanges.
Abdoulaye Maïga a indiqué que la carte Nina a été suspendue au profit
de la carte d’identité biométrique qui servira de carte d’électeurs. Il a
précisé aussi que la fiche descriptive est suffisante pour effectuer les
formalités administratives.
Parmi les grandes réalisations de la Transition, le
ministre Maïga a parlé, entre autres, des 223 infrastructures de santé qui ont
coûté plus de 3 milliards de Fcfa, des 856 infrastructures scolaires pour un
montant de plus de 10 milliards de Fcfa, des 277 projets dans le secteur de
l’eau pour un budget de plus de 3 milliards de Fcfa.
Namory KOUYATÉ
Rédaction Lessor
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