
La relecture de textes de l'ABFN s'impose au regard de l'environnement institutionnel
Ce budget, exclusivement intérieur,
permettra de financer des activités majeures telles que l’aménagement de la
berge de Mopti et du quai d’accostage de la Compagnie malienne de navigation
(Comanav) à Mopti. L’Agence prévoit également l’aménagement du chenal du port
de pêche de Konna (le chenal d’amener au port de pêche de Konna), un projet qui
sera financé par la Banque mondiale à travers le Projet de restauration des
terres dégradées.
L’annonce
de ces activités a été faite lors de la 22è session ordinaire du conseil
d’administration de l’ABFN, tenue hier à son siège. Outre les perspectives pour
l’année 2025, les administrateurs ont examiné l’état de mise en œuvre des
programmes 2024. Les travaux se sont déroulés sous la présidence de la ministre
de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme
Doumbia Mariam Tangara, en présence du directeur général de l’ABFN,
Abdourahamane Oumarou Touré.
Ce dernier
a présenté les réalisations faites par l’Agence en 2024, dont le dragage du chenal
navigable de Macina à Diafarabé, ce qui a permis de réduire le temps de
navigation de 2h de temps. S’y ajoutent le balisage de l’ensemble du chaînage
de Markala jusqu’à la sortie du Debo et la réalisation de plusieurs activités
socio-économiques à impact direct sur les communautés en termes de pisciculture
et d’aviculture et de périmètres maraîchers.
Toujours
selon Abdourhamane Oumarou Touré, la priorité en 2025 est d’ordre
institutionnel. En effet, les textes qui régissent l’Agence ne sont plus d’actualité
compte tenu de l’environnement institutionnel dans lequel elle travaille. «Le
défi majeur pour nous, c’est d’aller à la relecture de ces textes et donner
plus de vigueur à l’Agence dans sa mission», a-t-il expliqué.
Un autre défi
majeur reste l’opérationnalisation de l’Observatoire de l’Onu spatial, un outil
important déjà mis en place et qui permettra de prévoir les crues. Pour sa
part, la ministre Mme Doumbia Mariam Tangara a expliqué que cette 22è session
se tient dans un contexte difficile persistant caractérisé par une diminution,
voire le gel des dotations budgétaires. Cette difficulté a engendré un retard
dans la mise en œuvre du programme d’activités de l’Agence avec l’approbation
tardive du budget 2024 dont le processus a été bouclé le 18 novembre 2024.
Elle
a rappelé qu’au titre du financement intérieur, les ressources mobilisées ont
servi à réaliser des missions d’investigation et de constatation
d’agressions/dégradations du fleuve, à poursuivre des activités de
communication/sensibilisation et de plaidoyer sur les questions de sauvegarde
du fleuve Niger et de ses bassins versants. Mais également à assurer la prise
en charge du salaire et le fonctionnement, à participer aux activités de la
Quinzaine de l’environnement et de la Journée mondiale de l’eau et à payer en
partie des décomptes de l’entreprise ayant réalisé les travaux de construction
du siège.
La
ministre chargée de l’Environnement a aussi souligné qu’au titre du financement
extérieur, plusieurs travaux ont été achevés. Il s’agit du dragage du tronçon
Macina-Diafarabé du fleuve Niger pour un volume de 523.597,36 m de sable, de
l’aménagement de la mare et du chenal de Talagneini dans le Cercle de Macina,
de la conception du modèle hydraulique numérique du Delta du fleuve Niger.
À ces
acquis s’ajoutent l’actualisation des études techniques d’avant-projet détaillé
relatives à l’aménagement des berges du fleuve au niveau de onze sites des
Régions de Koulikoro et Ségou, l’équipement du siège de l’Agence et la tenue de
l’atelier de capitalisation du projet dont la clôture est intervenue
officiellement le 30 juin 2024. Mme
Doumbia Mariam Tangara a exhorté les administrateurs à dégager au cours de ces
travaux, des recommandations pertinentes et réalisables pour soutenir les
actions en faveur de la sauvegarde du fleuve Niger.
Anta CISSÉ
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