
Dramane Minta avec son trophée
Les épisodes projetés racontent l’histoire de deux frères
qui vivent en parfaite harmonie et vont être
confrontés aux vicissitudes de la vie
qui requièrent de leur part plus de maturité. Malgré le lien qui les
unit, les circonstances éveillent chez eux l’esprit de compétition. Quoi qu’il
en soit, Paya et Koulou sont inséparables.
Boua, l’hommage d’une fille à son père, de Fatou Cissé est
un long métrage documentaire de 73 minutes sur la vie et l’œuvre du célèbre réalisateur
Souleymane Cissé. Il a été projeté jeudi dernier dans une salle de la Mairie
centrale de Ouaga. Souleymane Cissé est connu à travers ses œuvres cinématographiques
et les nombreux prix et distinctions qu’il a glanés à travers le monde, mais
son humanisme, son côté affectif et
attachant sont un peu ignorés. Toute chose qui, d’après l’auteur, motive ce
film.
On peut, sans être exhaustif, résumer l’immense œuvre de Souleymane Cissé,
en 6 longs métrages de fiction, de nombreux courts métrages, des documentaires
réalisés entre 1972 et 2010. Il obtient deux grands prix du Fespaco qu’est l’étalon
du Yennenga en 1979 avec Baara et Finyè,
le Vent qui remporte en plus le grand prix du Festival de Carthage en Tunisie
en 1985. Puis, il a été le premier Africain à rentrer dans le palmarès officiel
du Festival de Cannes (France) en 1987 avec Yéelen, la lumière avec le prix du
jury.
Né à Bamako en 1940, Souleymane Cissé effectue des études de
cinéma en ex-URSS. Très attaché à sa famille et au village d’origne de ses
parents : Niamina (dans la Région de Koulikoro), il renvoie l’image d’un
rassembleur, prêt à se sacrifier pour les autres. Sur le plan professionnel,
c’est un artiste et un créateur au sens propre du terme. Ses œuvres cinématographiques
se caractérisent par la profondeur et une esthétique qui frise la
perfection. Quant à la thématique
dominante, il semble subjugué par le pouvoir. Mais aussi les traditions
africaines et le patrimoine culturel, notre capacité à sortir notre société de
la léthargie.
Il est reconnu comme celui qui a donné une nouvelle dimension au
cinéma africain dans les années 1980. Pour parler de Souleymane Cissé et de son
œuvre, Fatou Cissé fera intervenir une vingtaine de témoins à travers des
images d’archives comme des entretiens effectués spécialement. Il s’agit de son
frère N’fa Cissé, des amis d’enfance, des collaborateurs comme les réalisateurs
Salif Traoré et Kadiatou Konaté, Youssouf Coulibaly, ancien directeur général
du Centre national de production cinématographique (CNCP), des confrères comme
Gaston Kaboré du Burkina, Costa Gavras de la Suisse, Martin Scorcèse des USA…
Le dernier film malien projeté à cette 28è Fespaco était «Policikè»
de Toumani Sékou Keïta ou TSK. Ce jeune sortant du Conservatoire des arts et métiers
multimédia Balla Fasséké Kouyaté (CAM-BFK) avait présenté ce long métrage pour
son mémoire de fin d’études. En effet, l’intrigue, les rebondissements et autres
effets spéciaux qui constituent les ingrédients d’un film d’enquête
policière y sont présents. C’est un jeune policier dont le frère, journaliste
est froidement exécuté dans son bureau par un gang à la solde d’un haut dignitaire
du pays. Après une enquête minutieuse, appuyée par la fiancée de son défunt frère
et une équipe d’informaticiens, le jeune inspecteur met la main sur le gang et
les traduit devant le juge.
Envoyé spécial
Youssouf DOUMBIA
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