La 3è session ordinaire du conseil des ministres au titre de l'année 2024 s'est tenue en septembre dernier dans les locaux de l'Agence principale de la BCEAO à Bissau, en Guinée-Bissau
La rencontre se déroulera dans les locaux de l’agence de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). Les huit pays seront représentés, chacun, par deux ministres. C’est la première fois, depuis 2016, que notre pays abrite le Conseil des ministres de l’Uemoa.
La pandémie du coronavirus est passée par là, une période pendant laquelle, tous les Conseils des ministres de l’Union se sont déroulés en virtuel.
Plusieurs institutions financières sont attendues à la rencontre de Bamako. On peut citer, entre autres, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), l’Autorité des marchés financiers, la Bceao. Selon une source proche de l’Uemoa, plusieurs dossiers seront examinés par les participants à la rencontre de Bamako qui intervient, trois mois après le dernier conseil tenu en Guinée-Bissau. La présidence tournante du Conseil des ministres est occupée, actuellement, par le ministre des Finances de Côte d’Ivoire, Adama Coulibaly. C’est lui qui prononcera les discours d’ouverture et de clôture de la rencontre.
En prélude à l’événement, notre capitale a abrité toute cette semaine les sessions ordinaires des organes et institutions de l’Uemoa. Le coup d’envoi de ces sessions a été donné le lundi 16 décembre avec le Collège de supervision de la commission bancaire suivie, 24h plus tard, du Collège de résolution de la commission bancaire, alors que le Conseil d’administration de la Bceao et la réunion du Comité de stabilité financière dans l’Union monétaire ouest africaine (Umoa) se sont déroulés, respectivement, le mercredi 18 et le jeudi 19 décembre.
Pour mémoire, l’Uemoa est une organisation qui a été créée le 10 janvier 1994 avec comme mission principale la réalisation de l’intégration économique des États membres, à travers le renforcement de la compétitivité des activités économiques dans le cadre d’un marché ouvert et concurrentiel et d’un environnement juridique rationalisé et harmonisé. La Guinée-Bissau est devenue le 8è État membre le 2 mai 1997.
L’organisation a commencé ses activités en janvier 1995. Elle a été fondée en réponse à la dévaluation du franc CFA, le 11 janvier 1994. En signant le traité de l’Uemoa, les 7 États membres originels ont exprimé leur intention de créer l’Umoa, qui existait entre eux depuis le 12 mai 1962. À cet égard, l’Uemoa complète l’œuvre de l’Umoa et remplace l’Union douanière économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Udeao), fondée le 9 juin 1959.
Soulemane Bobo TOUNKARA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.