Les obus ont causé des dégâts matériels dans les installations de la Minusma
Selon des témoins, trois obus sont tombés dans l’enceinte de l’aéroport
obligeant les travailleurs et passagers à se mettre à l’abri. Heureusement, il
n’y a pas eu de perte en vie humaine ou de blessé. Cependant, ces engins
explosifs ont provoqué des dégâts matériels dans le super camp de la Minusma se
trouvant à l’aéroport.
Alertées, les Forces de défense et de sécurité
(FDS) ont aussitôt bouclé la zone et procédé à des fouilles pour retrouver les
auteurs de ces actes criminels. Cette attaque a perturbé hier le programme des
vols à destination de Tombouctou. En effet, certains vols ont été annulés bien
que l’alerte a été levée dans la journée.
Il faut reconnaitre que l’attaque du bateau de
la Compagnie malienne de navigation (Comanav) dans lequel se trouvaient
plusieurs Tombouctiens, la ville des 333 Saints a plongé dans une sorte de
deuil.
L’administration locale travaille
d’arrache-pied pour que les rescapés se trouvant à Rharous regagnent sains et
saufs leurs familles. «Toutes les stratégies sont sur la table des autorités,
c’est seulement une question de temps. Rien ne va saper le moral des
populations qui sont décidées à ramener la paix au Mali», confie un notable de
la ville.
Moulaye SAYAH
Amap-Tombouctou
Rédaction Lessor
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.