Spécial 8 mars 2025, Mme Diarra Djénéba Sanogo : A cœur ouvert !

Dans un contexte de mutation sociopolitique où les aspirations des Maliennes à l’égalité et à l’émancipation sont plus que jamais au cœur des priorités nationales, Mme Diarra Djénéba Sanogo s’impose comme une figure dynamique et engagée. Portée par une vision audacieuse, elle incarne la détermination des autorités du pays, à accélérer le rythme de l’autonomisation des femmes et des filles, condition sine qua non d’un développement humain durable

Publié vendredi 07 mars 2025 à 09:18
Spécial 8 mars 2025, Mme Diarra Djénéba Sanogo : A cœur ouvert !

L’Essor : Madame la ministre, cette année, le 8 mars est célébré sous le thème : «Accélérer le rythme de l’autonomisation des femmes et des filles, gage d’un développement humain durable». Quelle est votre lecture de ce thème et son importance dans le contexte actuel du Mali ?

Mme Diarra Djénéba Sanogo : Le contexte national est marqué par la quête d’une paix durable, globale et juste, dont le processus fait l’objet d’appropriation nationale de manière inclusive. Les femmes occupent une place centrale dans ce processus. Les autorités ont initié et renforcé plusieurs mesures politiques, institutionnelles, juridiques et économiques en faveur des droits humains des femmes pour leur autonomisation et leur participation à la vie publique et politique. Malgré ces efforts, l’objectif d’autonomisation et de participation des femmes reste un défi à cause de plusieurs facteurs dont la crise multidimensionnelle ayant entrainé l’insécurité et les effets néfastes du changement climatique, les actions néfastes des hommes sur la nature. Il s’agira, dans le but d’accélérer le rythme de l’autonomisation des femmes, de libérer le potentiel des femmes à travers une planification inclusive de l’intégration du genre et de l’application effective des mesures ci-dessus dans le cadre du développement humain durable.

L’Essor : Cette année marque également une particularité notamment la délocalisation des festivités hors de la capitale. Pourquoi ce choix et quel message souhaitez-vous transmettre à travers cette initiative ?

Mme Diarra Djénéba Sanogo : La délocalisation de la célébration de la journée internationale de la femme cette année, à Koutiala, est une deuxième du genre, après celle de Koulikoro, dans les années 2000. L’initiative s’inscrit dans une volonté de valoriser les femmes de toutes les régions du Mali et d’encourager une participation féminine plus forte à la vie publique et politique. Ce choix reflète également une reconnaissance du rôle essentiel que jouent les femmes aux niveaux régional et local, dans le développement économique, social et culturel du Mali.

Célébrer le 8 mars à Koutiala, une ville reconnue pour son dynamisme agricole et économique, met aussi en avant le travail des femmes dans les secteurs clés comme l’Agriculture, l’Artisanat ou le Commerce. En portant cet événement hors de la capitale, le message est clair : chaque femme malienne, qu’elle vive à Bamako, Koutiala ou dans d’autres localités, mérite d’être mise en lumière et entendue. C’est aussi une manière de faire en sorte que les femmes des régions sentent qu’elles sont pleinement parties prenantes des dynamiques nationales.

L’Essor : En tant que femme et ministre que représente pour vous cette journée symbolique ?

Mme Diarra Djénéba Sanogo : En tant que femme et ministre, cette journée du 8 mars représente bien plus qu’une simple célébration. C’est d’abord un moment de réflexion profonde sur le chemin parcouru par les Maliennes et les femmes du monde entier, mais aussi sur les défis qui restent à relever. C’est une journée symbolique qui rappelle nos luttes, nos victoires, nos sacrifices et nos ambitions. Elle met en lumière la force, la résilience et la capacité d’innovation des femmes, qu’elles soient dans les champs, les marchés, les bureaux, les écoles ou les instances de décision.

 Pour moi, cette journée est aussi une responsabilité. En tant que ministre, femme, et modèle pour la jeunesse féminine, je me dois de porter haut la voix de celles qui n’ont pas toujours l’opportunité d’être entendues. C’est un engagement à défendre leurs droits, à promouvoir leur autonomisation économique, leur accès à l’éducation, à la santé, et à des opportunités équitables. Le 8 mars est enfin une occasion de rappeler que le développement de notre pays ne peut être pleinement réalisé sans une implication forte et effective des femmes à tous les niveaux. C’est donc une journée de mobilisation, de plaidoyer, mais aussi d’espoir, pour construire ensemble une société plus juste, plus inclusive et plus prospère.

L’Essor : Pouvez-vous nous faire un état des lieux des avancées majeures en faveur des femmes au Mali ces dernières années ?

Mme Diarra Djénéba Sanogo : Bien sûr ! Des avancées majeures ont été réalisées ces dernières années en faveur des femmes au Mali notamment dans le renforcement du cadre juridique et institutionnel. Il s’agit de l’adoption de la Constitution du 22 juillet 2023 qui reconnaît et inscrit la promotion et la préservation des droits de la femme dans son préambule et réaffirme que tous les Maliens naissent et demeurent libres et égaux en droits et devoirs.

Elle précise également que toute discrimination fondée sur l’origine sociale, la race, la région, la couleur, la langue, la race, l’ethnie, le sexe, la religion ou l’opinion politique est prohibée. Il faut aussi retenir la Loi n°2024-027 du 13 décembre 2024 portant Code pénal qui prend en charge la question du genre en son chapitre 7, l’accès à l’éducation et à la formation ; l’autonomisation économique des femmes à travers la création du Fonds d’autonomisation de la femme et l’épanouissement de l’enfant (FAFE), la loi n°02-044 du 24 juin 2002 relative à la santé de la reproduction, la Loi N°2015-052 du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives.

L’Essor : Quels sont les programmes et initiatives en cours pour renforcer l’autonomisation économique et sociale des femmes ?

Mme Diarra Djénéba Sanogo : Le gouvernement, avec l’appui de ses partenaires, a développé des programmes d’accès au crédit, de financement des activités génératrices de revenus et d’accompagnement des coopératives féminines. Des fonds spéciaux pour les femmes entrepreneures ont aussi été créés, visant à renforcer l’autonomisation économique des femmes. Parmi les programmes visant à renforcer l’autonomisation économique des femmes au Mali, on peut citer le FAFE, le Programme d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat féminin (PAPEF), le Projet d’autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD). Je citerai également le Projet d’autonomisation économique des femmes dans la filière karité (PAEFFK), les initiatives de financement de micro-projets pour les femmes rurales et les programmes de formation professionnelle et d’accès aux crédits pour les femmes entrepreneures, etc.

Par ailleurs, il y a des programmes spécifiques visant à valoriser le savoir-faire local des femmes rurales, à améliorer leur accès à la terre et à les intégrer davantage dans les chaînes de valeur agricoles. Ce n’est pas tout, la scolarisation des filles notamment dans les zones rurales et leur maintien dans le système scolaire est encouragée par des programmes. Plusieurs initiatives soutiennent aussi la formation professionnelle des femmes pour leur insertion dans des secteurs économiques porteurs. Des progrès ont été enregistrés dans l’amélioration de l’accès aux soins de santé maternelle, avec la construction de centres de santé communautaire et le renforcement des campagnes de sensibilisation sur la santé reproductive, le planning familial et la lutte contre les violences basées sur le genre.

L’Essor : La question de la protection des droits des femmes et des enfants reste un défi. Quelles mesures concrètes votre ministère met-il en place pour lutter contre les violences basées sur le genre (VBG) et les discriminations ?

Mme Diarra Djénéba Sanogo : Les actions contre les violences faites aux femmes et aux enfants se sont intensifiées. Outre la création du Programme national pour l’abandon des violences basées sur le genre, l’élaboration de la stratégie nationale multisectorielle pour mettre fin aux violences basées sur le genre, 20 One stop centers ou «Guichets uniques» de prise en charge des survivantes, des centres d’écoute et de prise en charge ont été créés dans plusieurs régions, permettant aux survivantes de bénéficier d’un accompagnement médical, juridique, psychologique et sécuritaire.

Notre pays a renforcé ses actions pour la protection des enfants à travers l’adoption de la politique nationale de promotion et de protection de l’enfant, l’élaboration de la stratégie nationale multisectorielle pour mettre fin au mariage d’enfant, la création d’un comité national contre la traite des personnes et des pratiques assimilées. Des campagnes de sensibilisation et des programmes communautaires sont également déployés pour promouvoir l’égalité des chances et lutter contre toutes formes de discrimination.

L’Essor : La participation des femmes à la gouvernance et à la prise de décision reste limitée. Comment le gouvernement envisage-t-il d’accroître leur représentativité dans les instances politiques et économiques ?

 Mme Diarra Djénéba Sanogo : Le gouvernement travaille à améliorer la représentation et la représentativité des femmes dans les instances politiques et publiques grâce à la mise en œuvre des textes juridiques et politiques que le Mali a adoptés, visant à promouvoir les droits des femmes et à renforcer leur participation à la vie publique. On peut citer, entre autres, la Loi N°2015-052 du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives, la Politique nationale Genre (PNG) qui oriente les actions gouvernementales en matière d’égalité des sexes, l’élaboration de la Stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le Genre.


La participation des femmes à la vie politique progresse même si des défis persistent. On compte aujourd’hui davantage de femmes élues, ministres, gouverneures, préfètes ou occupantes de postes de décision dans les administrations publiques et privées. Des formations ont été initiées pour les femmes sur le leadership économique et l’accès aux facilités de financements. Il faut aussi valoriser les parcours de femmes entrepreneures, encourager leur participation aux réseaux professionnels et promouvoir une culture d’égalité dans la gouvernance des entreprises et organisations économiques.

L’Essor : Malgré les progrès, de nombreux défis demeurent. Quels sont les principaux obstacles à l’égalité des sexes au Mali aujourd’hui ?

Mme Diarra Djénéba Sanogo : Effectivement, malgré ces avancées, beaucoup reste à faire, notamment pour réduire les écarts persistants entre les sexes en matière d’éducation, l’accès aux services de santé, à la terre, aux ressources économiques et aux postes de décision, toute chose qui limite la pleine participation des femmes au développement du pays. Pour relever les défis, il faut plus d’engagement et une mobilisation continue de toutes les femmes et de tous les hommes. Les principaux obstacles à l’égalité des sexes au Mali sont relatifs aux barrières socioculturelles discriminatoires, à la faible scolarisation des filles, aux violences basées sur le genre.


L’Essor : Comment le ministère travaille-t-il avec les organisations de la société civile et les partenaires techniques et financiers pour renforcer l’impact des actions en faveur des femmes ?

Mme Diarra Djénéba Sanogo : Mon Département travaille en étroite collaboration avec les organisations de la société civile, les associations et groupements féminins et les partenaires techniques et financiers à travers des cadres de concertation réguliers, des comités de suivi et des partenariats stratégiques. Ensemble, nous mobilisons des ressources, menons des campagnes de sensibilisation et assurons la mise en œuvre des programmes et des projets concrets pour promouvoir les droits des femmes, leur autonomisation économique et leur participation active au développement du pays.

L’Essor : Existe-t-il de nouveaux projets ou réformes en préparation pour améliorer la condition féminine dans les années à venir ?

Mme Diarra Djénéba Sanogo : Oui, au niveau du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, plusieurs projets et réformes sont en préparation pour améliorer durablement la condition féminine au Mali. Parmi les initiatives phares, on peut citer, entre autres, la mise en place d’un Programme national d’autonomisation économique des femmes, axé sur l’accès au financement, la formation en entrepreneuriat et l’accompagnement technique des femmes dans les secteurs porteurs comme l’agriculture, l’artisanat et les technologies numériques. Il faut aussi citer le renforcement du dispositif de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) avec la création de centres d’écoute et d’accueil dans toutes les régions, et la révision des textes pour assurer une meilleure protection juridique.

Nous procèderons aussi au lancement d’un programme de leadership féminin pour encourager la participation des femmes à la vie politique, économique et sociale, en mettant un accent particulier sur les jeunes filles. Il s’agira aussi de promouvoir l’intégration renforcée des femmes dans les processus de paix et de sécurité, conformément à l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité. Ce n’est pas tout, le département procèdera à la relecture des textes de certaines structures telles que le Centre Aoua Kéita (CAK), le Fonds d’appui à l’autonomisation de la femme et à l’épanouissement de l’enfant (FAFE), les Maisons de la femme et de l’enfant (MAFEF) et le Centre d’accueil et de placement familial (CAPF), le Programme national de développement des plateformes multifonctionnelles de lutte contre la pauvreté au Mali.

L’objectif de la relecture des textes de ces différentes structures est d’adapter leur fonctionnement aux réalités socio-économiques actuelles, renforcer leur efficacité et leur impact. La Politique nationale Genre sera aussi révisée pour l’adapter aux nouveaux défis et renforcer son ancrage dans les politiques sectorielles. Ces réformes s’appuieront sur une étroite collaboration avec la société civile, les collectivités territoriales, les partenaires techniques et financiers, et les communautés locales pour garantir leur succès et leur appropriation.

L’Essor : Quels sont, selon vous, les leviers prioritaires pour accélérer l’émancipation et l’autonomisation des femmes au Mali ?

Mme Diarra Djénéba Sanogo :  Les leviers prioritaires pour accélérer l’émancipation et l’autonomisation des femmes au Mali incluent l’accès à l’éducation, aux services sociaux de base et à la formation professionnelle ; la promotion de l’entrepreneuriat féminin ;  le renforcement de l’accès à la terre, aux technologies et aux financements ; l’amélioration de la santé maternelle et reproductive ;  la lutte contre les violences basées sur le genre, ainsi que  la participation active des femmes à la vie politique et publique et aux processus de prise de décision.

L’Essor : Quel message souhaitez-vous adresser aux femmes maliennes, en particulier à celles vivant en milieu rural, souvent les plus vulnérables ?

Mme Diarra Djénéba Sanogo : Aux femmes, vivant en milieu rural comme urbain et qui sont vulnérables, nous leur disons de croire en elles-mêmes car, elles constituent les forces vives, les piliers de l’avenir du pays. La voix, le courage et l’engagement des femmes sont indispensables pour construire un Mali plus juste et plus prospère. Ensemble, levons-nous pour apprendre et entreprendre, protéger et promouvoir les droits humains, pour briser les barrières et ouvrir la voie à un avenir où chaque femme a sa place et sa dignité respectée dans un Mali en paix et uni. L’avenir du Mali se construit avec les femmes, par elles et pour elles !

L’Essor : À l’approche de cette célébration du 8 mars, quel appel lancez-vous aux jeunes filles, qui représentent l’avenir du pays ?

Mme Diarra Djénéba Sanogo : Je voudrais lancer un appel à toutes les jeunes filles du Mali en milieu urbain comme rural à croire en elles-mêmes et à prendre pleinement conscience de leur immense potentiel. Je les invite au don de soi pour être des actrices du changement en vue de porter plus haut la voix du Mali. Je les invite également à se former et à prendre toute leur place dans tous les secteurs de développement, qu’il s’agisse de l’éducation, de l’économie, de la politique ou de la culture. Le Mali de demain ne se construira pas sans elles.

L’Essor : Enfin, si vous deviez résumer votre vision en une phrase pour cette journée du 8 mars, laquelle serait-elle ?

Mme Diarra Djénéba Sanogo : La commémoration de la Journée internationale de la Femme (JIF) est une journée d’information, de sensibilisation, de communication, de renouvellement d’engagement et de mobilisation collective pour rappeler que l’émancipation des femmes et des filles est la clé d’un Mali plus fort, plus juste et plus prospère.

L’Essor : Y a-t-il un point essentiel que nous n’avons pas abordé et que vous aimeriez partager avec nos lecteurs ?

Mme Diarra Djénéba Sanogo : Oui, un point essentiel mérite d’être souligné : l’autonomisation des femmes et des filles ne concerne pas uniquement les femmes, c’est une responsabilité collective qui engage toute la société (décideurs, leaders, parents, etc.). Chaque investissement en faveur de l’égalité profite à l’ensemble du pays. Investir dans l’éducation des filles, protéger leurs droits, encourager le leadership des femmes, c’est investir dans un avenir de paix, de développement et de prospérité pour le Mali kura.

L’Essor : Souhaitez-vous mettre en avant une initiative spécifique que vous considérez comme un modèle de réussite en faveur des femmes ?

Mme Diarra Djénéba Sanogo : Tout à fait. L’initiative inspirante que je souhaite mettre en avant est celle des Maisons de la femme, de l’enfant et de la famille (MAFEF) au Mali. Ces espaces offrent aux femmes l’opportunité de se former, d’échanger, d’apprendre des corps de métier, d’avoir des opportunités de financements ou d’accéder à des conseils juridiques et médicaux. En créant ces MAFEF au cœur des communautés, on a donné aux femmes des outils concrets pour renforcer leur autonomie économique, sociale et politique. Ce type d’initiative, ancré dans les réalités des communautés, prouve que lorsqu’on investit dans les femmes, c’est toute la communauté qui progresse. C’est un modèle à encourager et à multiplier dans les nouvelles régions du pays.

Propos recueillis par

Mariam A. TRAORÉ

Lire aussi : Koutiala : Le Premier ministre rencontre les forces vives et les légitimités traditionnelles

Après la réunion, le Chef du gouvernement a posé la première pierre de la Maison des légitimités traditionnelles qui sera bâtie sur un demi hectare.

Lire aussi : L’autonomisation des femmes, un monde à réinventer

Il est un mot qui résonne comme une promesse et un combat, un mot qui porte en lui la force des batailles passées et l’espérance des lendemains à bâtir : l’autonomisation. Une simple sonorité qui, pourtant, renferme l’essence même de la liberté et de la dignité..

Lire aussi : Journée internationale des femmes à Koutiala : Rien de solide et durable sans la femme

Cette journée restera gravée dans les mémoires des habitants de la capitale de l’Or blanc. Ce fut une mobilisation impressionnante et une démonstration d’engagement exceptionnel pour la promotion des droits des femmes et pour le soutien aux initiatives de développement en général.

Lire aussi : Spécial 8 mars 2025, Journée internationale de la femme : Vivement l’autonomisation de la malienne

Le Mali à l’instar de la communauté internationale célèbre, ce samedi la 31e édition de la Journée internationale dédiée à la femme. Ladite journée sera célébrée sous le thème international : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme »..

Lire aussi : Spécial 8 mars 2025, Lutte contre la discrimination et les violences faites aux femmes et aux filles : Une action pour la dignité humaine

Impliquer les hommes et les garçons comme agents de changement en vue d’en faire un combat collectif pour un avenir équitable.

Lire aussi : Spécial 8 mars 2025, Commémoration du 8 mars à Koutiala : Le gouverneur promet une Fête à la dimension de l’événement

Cette année, les festivités sont délocalisées dans la 16è Région. Dans un entretien à cœur ouvert, le Général de division Abdoulaye Cissé explique comment la capitale de l’Or blanc veut donner un éclat particulier à cette fête dédiée aux femmes du monde.

Les articles de l'auteur

Koutiala : Le Premier ministre rencontre les forces vives et les légitimités traditionnelles

Après la réunion, le Chef du gouvernement a posé la première pierre de la Maison des légitimités traditionnelles qui sera bâtie sur un demi hectare.

Par Mariam A. TRAORÉ


Publié lundi 10 mars 2025 à 07:50

L’autonomisation des femmes, un monde à réinventer

Il est un mot qui résonne comme une promesse et un combat, un mot qui porte en lui la force des batailles passées et l’espérance des lendemains à bâtir : l’autonomisation. Une simple sonorité qui, pourtant, renferme l’essence même de la liberté et de la dignité..

Par Mariam A. TRAORÉ


Publié lundi 10 mars 2025 à 07:48

Journée internationale des femmes à Koutiala : Rien de solide et durable sans la femme

Cette journée restera gravée dans les mémoires des habitants de la capitale de l’Or blanc. Ce fut une mobilisation impressionnante et une démonstration d’engagement exceptionnel pour la promotion des droits des femmes et pour le soutien aux initiatives de développement en général.

Par Mariam A. TRAORÉ


Publié lundi 10 mars 2025 à 07:47

Spécial 8 mars 2025, Journée internationale de la femme : Vivement l’autonomisation de la malienne

Le Mali à l’instar de la communauté internationale célèbre, ce samedi la 31e édition de la Journée internationale dédiée à la femme. Ladite journée sera célébrée sous le thème international : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme »..

Par Mariam A. TRAORÉ


Publié vendredi 07 mars 2025 à 09:13

Spécial 8 mars 2025, Lutte contre la discrimination et les violences faites aux femmes et aux filles : Une action pour la dignité humaine

Impliquer les hommes et les garçons comme agents de changement en vue d’en faire un combat collectif pour un avenir équitable.

Par Mariam A. TRAORÉ


Publié vendredi 07 mars 2025 à 09:11

Spécial 8 mars 2025, Commémoration du 8 mars à Koutiala : Le gouverneur promet une Fête à la dimension de l’événement

Cette année, les festivités sont délocalisées dans la 16è Région. Dans un entretien à cœur ouvert, le Général de division Abdoulaye Cissé explique comment la capitale de l’Or blanc veut donner un éclat particulier à cette fête dédiée aux femmes du monde.

Par Mariam A. TRAORÉ


Publié vendredi 07 mars 2025 à 09:04

Spécial 8 mars 2025, Hawa Bingui Traoré : Une étoile éclatante de la scène

Actrice, dramaturge, enseignante, animatrice, conteuse, metteur en scène Hawa Bingui Traoré incarne l’excellence artistique dans notre pays..

Par Mariam A. TRAORÉ


Publié vendredi 07 mars 2025 à 08:58

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner