L’ouverture de cette 2ème mine de lithium témoigne d’une gouvernance alliant vision stratégique, courage politique et sens du devoir envers la Nation
Ce lundi 3 novembre 2025, le Général d’armée Assimi Goïta, Président de la Transition et Chef de l’État, inaugure officiellement les Mines de Lithium de Bougouni SA (LMLB SA), la deuxième mine de lithium ouverte dans notre pays, implantée dans la Région de Bougouni. On s’en souvient, il y a moins d’un an, le 15 décembre dernier, le Chef de l’Etat était dans la même région pour inaugurer la première mine de lithium à Goulamina.
L’événement d’aujourd’hui illustre la détermination du gouvernement de la Transition à renforcer la souveraineté économique du Mali, malgré un contexte sécuritaire et géopolitique difficile. Fidèles à leur engagement de bâtir un Mali fort et résilient, les autorités de la Transition poursuivent une ambitieuse politique de valorisation des ressources naturelles, moteur essentiel d’une croissance inclusive et durable.
Malgré les défis, le Mali avance, debout et confiant. Dans un contexte sécuritaire complexe, marqué par une guerre imposée à notre pays par des groupes armés terroristes et leurs soutiens étrangers, les autorités de la Transition poursuivent inlassablement leurs efforts pour relever le Mali et bâtir une économie souveraine, résiliente et prospère.
Comme le disait Vladimir Ilitch Lénine : «Les sanctions peuvent isoler un pays, mais elles ne peuvent jamais étouffer la volonté d’un peuple décidé à vivre debout ». Cette citation illustre parfaitement la situation du Mali actuel : un peuple debout, résolu à prendre en main son destin. Malgré les pressions, malgré l’adversité, la Transition avance. Et l’ouverture de cette deuxième mine de lithium à Bougouni en est la preuve éclatante. Elle témoigne d’une gouvernance qui allie vision stratégique, courage politique et sens du devoir envers la Nation.
Un projet structuré et ambitieux
Les Mines de Lithium de Bougouni SA (LMLB SA) incarnent l’un des plus grands investissements miniers récents au Mali. Le projet est articulé en deux grandes phases. La première phase, déjà en cours sur le site de N’Gouanala, représente un investissement de 65 millions de dollars américains. Elle s’étendra sur environ quatre ans et permettra de produire près de 120.000 tonnes de concentré de lithium par an.
La seconde phase, prévue à partir de 2028, concernera les sites de Sogola-Baoulé et Boumou. Elle nécessitera un investissement supplémentaire de 180 millions de dollars et fera passer la production annuelle à plus de 200.000 tonnes. Au total, ce sont 245 millions de dollars américains, soit plus de 150 milliards de Fcfa, qui seront investis sur le sol malien. Un montant qui traduit la confiance des investisseurs dans la stabilité du Mali et dans la qualité du leadership national.
Les Mines de Lithium de Bougouni SA s’appuient sur des procédés technologiques de pointe, garantissant une extraction efficace du minerai tout en minimisant l’impact environnemental. Ce minerais stratégique, essentiel à la fabrication des batteries nécessaires pour les véhicules électriques et la fourniture de l’électricité, place désormais le Mali dans le cercle restreint des pays participant activement à la transition énergétique mondiale.
Des retombées économiques majeures pour le Mali
L’État malien détient une participation totale de 35% dans la société, dont 10% de part gratuite conformément au nouveau Code minier. Cette présence significative garantit une redistribution équitable des richesses et des bénéfices à long terme. Sur la durée de vie du projet, les revenus globaux générés pour le Mali sont estimés à plus de 380 millions de dollars américains, soit environ 230 milliards de Fcfa. Ces revenus proviendront des impôts, des redevances minières et des dividendes versés à l’État en tant qu’actionnaire.
Mais au-delà des chiffres, ce projet représente une opportunité de développement local sans précédent : des emplois directs et indirects créés dès la première phase, au profit des jeunes de Bougouni et des régions voisines; la construction de routes et d’infrastructures pour désenclaver les zones minières; la réhabilitation d’écoles et de centres de santé, pour améliorer les conditions de vie des communautés locales; le soutien à l’entrepreneuriat local à travers la sous-traitance et les partenariats communautaires conformément aux dispositions de la Loi sur le contenu local. La deuxième phase du projet, prévue à l’horizon 2028, prolongera la durée de vie de la mine sur plus d’une décennie et permettra d’augmenter considérablement les recettes publiques, consolidant ainsi les bases d’une économie nationale durable.
Un symbole de souveraineté économique
L’ouverture des Mines de Lithium de Bougouni SA s’inscrit pleinement dans la vision du Président de la Transition. Il s’agit d’assurer l’autonomie économique du Mali par la valorisation de ses ressources naturelles. Il ne s’agit plus de simplement extraire et exporter des matières premières, mais de créer de la valeur ajoutée sur place, de former les compétences locales et de faire du secteur minier un moteur de transformation nationale. Ce projet incarne aussi la nouvelle ère du partenariat État-investisseurs, fondé sur la transparence, le respect mutuel et la responsabilité sociétale.
Une fierté nationale et une vision d’avenir
Le lithium de Bougouni est un symbole d’espoir et de renaissance. En exploitant cette richesse de manière responsable, le Mali s’affirme comme un acteur clé de la transition énergétique mondiale, tout en veillant à ce que les retombées profitent d’abord à ses citoyens. Deuxième mine de lithium du Mali, LMLB SA contribuera de manière significative au développement économique et social du pays, à travers la création d’emplois stables, le développement d’infrastructures régionales, et la valorisation des communautés locales. Les investisseurs, aux côtés du Gouvernement malien, portent une vision commune : celle d’une croissance inclusive, équitable et durable.
Leur engagement dépasse les enjeux purement économiques pour s’ancrer dans une responsabilité sociétale ambitieuse, tournée vers la jeunesse, la formation et la durabilité environnementale.
En inaugurant cette deuxième mine de lithium à Bougouni, le Président Assimi Goïta confirme la trajectoire du Mali vers la souveraineté économique, technologique et énergétique. Le pays prouve qu’il est possible de transformer les défis en opportunités, et les ressources naturelles en leviers de prospérité nationale. Et à Bougouni, ce 3 novembre 2025, une nouvelle page de cette marche vers la grandeur nationale s’écrira, sous le signe du travail, de la dignité et de la souveraineté retrouvée.
La Rédaction
Rédaction Lessor
Dans la journée du 2 novembre 2025, les Forces armées maliennes (FAMa), grâce à des observations aériennes, ont localisé une importante base terroriste à l’Ouest de Sirakoro, dans le Cercle de Kolondiéba, (Région de Bougouni)..
Une réunion préparatoire, s’est tenue samedi, à Kolondièba dans le cadre de la visite du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, attendu lundi à Bougouni, pour l’inauguration de la deuxième usine de lithium de la Région..
Les forces vives de la région, opérateurs économiques, société civile, religieux, la Cafo, la jeunesse, les associations socio-professionnelles se sont rencontrées jeudi dans la salle de conférence du gouvernorat, sous la présidence du gouverneur de la région, le Colonel Lamine Kapory Sanog.
Une rencontre de sensibilisation sur la crise des hydrocarbures tenue, jeudi, dans la salle de conférence du gouvernorat de Ségou, a permis à plusieurs intervenants d’exprimer leur détermination à rester résilient et leur engagement à accompagner les autorités de la Transition à surpasser.
La gouverneure Mme Kanté Marie Claire Dembélé a informé et sensibilisé les populations de la Région de Sikasso sur la gestion de la crise des hydrocarbures en initiant une grande rencontre jeudi dernier au gouvernorat..
Le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, a effectué, vendredi dernier, une visite de courtoisie au sein de deux familles de la diaspora malienne qui ont demandé à être rapatriées au Mali. Il s’agissait de la famille de Fatoumata Sa.