Les responsables des différents services concernés au moment de signer les conventions
La cérémonie s’est déroulée dans les locaux du département en charge des Transports. C’était sous la présidence du secrétaire général du département en charge des Transports, Mama Djénépo, en présence de la représentante du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Zeïnabou Walett Amdi, et du directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser), Ousmane Maïga.
Ces conventions seront financées à hauteur de 45 millions de Fcfa pour les opérations de contrôle routier en interurbain et urbain. Elles visent à mettre en place des moyens permettant de renforcer la sécurité, de signaler les transgressions des règles de la sécurité routière pour réduire et prévenir les accidents.
Mama Djénépo expliquera que c’est une opération importante dans la collaboration entre les deux ministères en matière de sécurité routière. Il s’est réjoui de constater que l’Anaser, les directions générales de la gendarmerie, de la police et de la protection civile partagent la même volonté de réduire la fréquence et la gravité des accidents, ainsi que le nombre des victimes et des dommages. Il a aussi soutenu que la convention concernant le contrôle routier prévoit dans la période de février à décembre 2025, environ 80 opérations conjointes Anaser et Police nationale dans les villes et 150 interurbaines entre Anaser et Gendarmerie nationale à travers le pays.
Les infractions cibles sont l’excès de vitesse hors agglomération, le non port de la ceinture de sécurité, la conduite sous l’emprise d’un état alcoolique ou sous l’effet de stupéfiants. Ensuite, le surnombre de passagers, le dispositif lumineux défectueux ou hors norme, le transport mixte, l’absence de carte grise et de plaques d’immatriculation, etc., a détaillé le secrétaire général du département en charge des Transports.
Quant à celle relative aux sessions d’information et de sensibilisation des usagers de la route aux gestes de premier secours, elle se fera dans les gares routières, dans les campus universitaires et sur les routes nationales où le trafic est dense.
Il a rappelé qu’avec 7.685 cas d’accidents corporels faisant 7.938 blessés et 689 tués, selon les statistiques de 2023, la situation des accidents de la circulation routière s’est améliorée, comparativement aux années précédentes. Mais elle demeure toujours préoccupante. Plus de 49% des victimes tuées suite aux accidents de la circulation routière sont comprises entre 15 et 34 ans, la couche la plus active de la population. De son côté, Zeïnabou walett Amdi a rappelé que les activités concernent les contrôles routiers et les sensibilisations dans les points stratégiques des centres urbains de Bamako, sur les principaux axes routiers du Mali. Elle a déclaré que ce partenariat entre les deux départements va permettre de mieux organiser les activités sur le terrain et contribuer à la réduction des accidents de la circulation routière qui ont endeuillé plusieurs familles.
Pour Zeïnabou Walett Amdi, le but recherché à travers ces conventions est de sauver des vies sur les voies ouvertes à la circulation routière. Elle a assuré que les services techniques du département en charge de la Sécurité sont disposés à mettre en œuvre les clauses des conventions signées. Elle dira qu’il est impératif de toujours respecter le Code de la route et d’être vigilant dans la circulation routière pour éviter des dégâts. Et de saluer l’engagement des autorités d’avoir doté en équipements et matériels adéquats les services techniques pour le renforcement de la sécurité publique et routière.
Mahawa DEMBÉLÉ
Rédaction Lessor
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.