
Notre capitale abrite depuis hier la 20è assemblée générale
annuelle de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique de
l’Ouest (Artao). L’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général
du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la
Modernisation de l’administration, Alkaïdi Amar Touré. C’était en présence des
présidents de l’Autorité de malienne de régulation des télécommunications, des
technologies de l’information et de la communication et des postes (AMRTP),
Saidou Pona Sankaré et de l’Artao, Sékou Oumar Barry.
Cette rencontre, qui se tient tous les ans, vise à jeter un
regard sur les actions entreprises ainsi que les efforts consentis par les
organes de l’Artao sur une année. Occasion pour les états membres de renouveler
le bureau du Comité exécutif et de donner de nouvelles orientations à travers
l’adoption du budget et du plan stratégique. Pendant deux jours, les
participants aborderont plusieurs points relatifs notamment aux activités du
secrétariat exécutif de l’Artao en 2022, à la mise en œuvre de l’itinérance régionale
et du rapport du président sortant de l’organisation.
L’Artao a été officiellement mise en place en novembre 2002
sous l’impulsion de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest
(Cedeao) pour l’accompagner dans ses initiatives d’harmonisation du cadre
politique et réglementaire des télécommunications.
«Le secteur des télécommunications
que nous avons la responsabilité de réguler est identifié comme un outil
crucial du développement économique et social. Par conséquent, il est reconnu
que la qualité et la densité du réseau de télécommunication ainsi que l’intensité
de l’utilisation et l’usage de ses produits et services sont des indicateurs de
premier ordre pour ce développement», a expliqué le président de
l’organisation.
Pour Sékou Oumar Barry, l’Artao tient à l’avancée des télécommunications
dans la sous-région en vue de l’émergence d’un marché unique au bénéfice de nos
concitoyens. Ce qui passe par, entre autres, la mise en place des mécanismes de
suivi rigoureux et l’harmonisation des cadres législatifs et règlementaires sur
fond de partage d’expériences et des conseils d’accompagnement à l’innovation
pour répondre aux défis communs.
Selon le président de l’AMRTP, la capacité individuelle et
collective des régulateurs à prendre en charge la régulation de leur secteur
aura permis d’assurer l’atteinte des objectifs initiaux. Au nombre de ces
objectifs, Saidou Pona Sankaré a cité la facilitation de l’accès aux services
de télécommunications au plus grand nombre d’usagers, en particulier en zone
rurale. Cet état de fait est mesurable par la disponibilité de services variés
et de bonne qualité à des prix concurrentiels.
Abondant dans le sens même sens, Alkaïdi Amar Touré a indiqué
que le secteur des télécommunications est celui qui a plus d’interactions avec
d’autres secteurs comme celui du commerce, des banques et de la sécurité. «Il
est le secteur qui compte le plus grand nombre d’utilisateurs de services.
C’est pourquoi, il mérite la plus grande attention des différentes parties
prenantes», a souligné le secrétaire général du ministère de la Communication,
de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration.
Les réseaux de télécommunications offrent plus de services
et de possibilités aux utilisateurs qui sont, de plus en plus, exigeants sur la
qualité du service. à cet égard, selon Alkaïdi Amar Touré, les départements
ministériels et les responsables de la politique du secteur se doivent
d’anticiper sur la transformation digitale de la société et la qualité des
services offerts. Chose qui ne peut se faire sans la collaboration des régulateurs,
a-t-il dit.
D’où les attentes du représentant du ministre en charge de la
Communication à recevoir des régulateurs, des propositions, des conseils et des
orientations bien pensés autour notamment des projets et programmes relatifs
aux télécommunications de développement. «Il est heureux de constater que ces
dernières années, au gré des réformes, beaucoup d’initiatives ont été prises,
beaucoup d’actes posés.
Ces réformes avec leurs résultats ont véritablement
favorisé plus de maillage des réseaux dans nos pays et plus de services. Des
efforts sont aussi faits au niveau des tarifs et de la satisfaction des abonnés.
Malgré tout, il nous reste un long chemin à parcourir...», a fait savoir le
secrétaire général, pour qui cette 20è assemblée annuelle doit jouer un rôle
primordial dans ce processus.
L’Artao représente toutes les autorités de régulation nationales des télécommunications dans la sous-région ouest-africaine. Son siège se trouve à Abuja au Nigeria. L’Assemblée générale est composée des 15 États de la Cedeao et de la Mauritanie.
Babba COULIBALY
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..