
Le secteur privé représente une opportunité de
partenariat pour le ministère de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de
la Formation professionnelle dans la réalisation de ses trois principales
missions à savoir : la promotion de l’entreprenariat national, le
soutien à la création de l’emploi et la formation professionnelle. C’est
fort de cette réalité que le département en charge de l’Entreprenariat et le
Conseil national du patronat du Mali (CNPM) ont signé, vendredi dernier au siège
du CNPM, un cadre de partenariat.
C’était en présence du ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Bakayoko Aminata Traoré, du président CNPM, Mossadeck Bally, mais aussi de plusieurs acteurs du secteur privé.
Le cadre de partenariat en question résulte de
l’atelier conjoint que les deux entités avaient organisé du 15 au 17 mai
dernier. Cela en vue de renforcer le dialogue et la collaboration entre nos
organisations. Il avait été convenu que la mise en œuvre effective des
recommandations et des résolutions issues des travaux de cet atelier,
s’effectuera dans un cadre partenarial formel. D’où la signature de ce cadre de
partenariat.
Selon la ministre Traoré, ce cadre de
partenariat prévoit d’impliquer davantage le secteur privé dans le
developpement des compétences en matière d’emploi et de formation
professionnelle, mais aussi de mettre en place un cadre de partenariat avec le
CNPM pour réfléchir à la possibilité de mise œuvre du partenariat public-privé
en termes d’emplois et de formation professionnelle. Il s’agit également de
voir la possibilité d’instaurer une taxe sur la formation professionnelle tout
en optimisant la taxation sur l’emploi afin de permettre aux entreprises de
continuer à créer des emplois et à maintenir les emplois existants.
«La persistance du chômage et du sous-emploi a
plusieurs causes dont la résolution nécessite des efforts supplémentaires du
gouvernement et de l’ensemble de ses partenaires dans le cadre d’un véritable
partenariat», a indiqué Mme Bakayoko Aminata Traoré. Et de dire que le
partenariat avec le secteur privé vise à promouvoir le développement de
l’entreprenariat en général et celui des jeunes et femmes en particulier, mais
aussi à soutenir la création d’emplois décents dans les secteurs prioritaires
de notre économie et de contribuer au développement d’un capital humain de
qualité et en quantité pour accompagner l’émergence de notre pays.
«La création
d’emplois décents passe par notre capacité à créer de la valeur ajoutée à nos
productions dans les secteurs prioritaires de notre économie. Pour cela, la
valorisation des chaînes de valeur à tous les niveaux s’impose. Pour l’atteinte
de cet objectif, il est primordial qu’ensemble, nous soutenons les entreprises
existantes, mais surtout la création et le développement de nouvelles
entreprises dans les secteurs prioritaires», a renchéri la ministre Traoré.
Les défis auxquels nous faisons face
aujourd’hui en matière d’emploi et de formation sont immenses, a souligné
Mossadeck Bally. «Notre économie est extravertie et nous transformons moins nos
matières premières. La situation globale des emplois montre que le secteur
secondaire, notamment la branche d’activité de fabrication ou de transformation
n’employait que 6,5%, 7% et 7,2% respectivement en 2020, 2021 et 2022», a déploré
le président du Patronat malien. Autre défi évoqué, le taux de chômage élevé des
jeunes. Chaque année, selon lui, 300.000 jeunes demandeurs arrivent sur le
marché de l’emploi, contre 50.000 emplois créés. Plus de 250.000 jeunes restent
sans aucune perspective. Ceux-ci grossissent chaque année le rang des chômeurs.
S’y ajoute l’inadéquation formation-emploi.
Selon Mossadeck Bally, il est essentiel de développer des mécanismes d’apprentissage continu pour s’adapter aux changements technologiques. À cet égard, le secteur privé à travers le CNPM a entrepris quelques initiatives, notamment la mise en place d’un projet pilote avec les quatre universités publiques de Bamako. Cela dans l’objectif de rapprocher les établissements d’enseignement supérieur du monde des entreprises, en accueillant plus d’une centaine de stagiaires au sein des entreprises. Plusieurs de ces stages ont abouti à des emplois.
Babba COULIBALY
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