Quatre semaines après la rentrée des classes au titre de l’année scolaire 2022-2023, la réouverture de ces écoles reste un défi majeur pour les autorités scolaires, les élus, les communautés. Malgré les efforts, seules 5 écoles ont pu rouvrir dans le Centre d’animation pédagogique de Sofara dans la Commune rurale de Femaye (Cercle de Djenné) soit un taux de 0,82%.
Selon le directeur de l’académie d’enseignement de Mopti, Daouda Doumbia que nous avons rencontré, sa circonscription compte toujours 160 écoles contraintes à rester fermées à cause des attaques des groupes armés. Cette situation de fermeture d’écoles qui affecte des milliers d’enfants de la région est repartie comme suit : le CAP de Djenné 25 écoles fermées, le CAP de Konna enregistre le plus grand nombre avec 69 écoles suivi du CAP de Mopti avec 49 écoles et le CAP de Sofara ferme la marche avec 17 établissements verrouillés. à ce sombre tableau s’est greffé les conséquences de la crue exceptionnelle en cours et des pluies diluviennes ayant provoqué des inondations qui ont totalement affectée 14 écoles dans les communes de Djénné, Dandougou Falala, Niansanari et Gomitogo.
Le directeur de l’académie d’enseignement de Mopti a souligné que l’État et ces partenaires multiplient les actions pour promouvoir des mécanismes pouvant permettre la réouverture des écoles fermées.
Pour les écoles qui sont fermées à cause de l’insécurité, les actions se focalisent sur le dialogue communautaire. Pour Daouda Doumbia, il s’agit de sensibiliser les communautés à la base pour qu’ils affichent la volonté de permettre aux enfants de reprendre le chemin de l’école. Ce mécanisme s’appuie aussi sur les enseignants volontaires de la localité pour assurer le volet animation pédagogique.
Pour le cas des inondations, les comités de veille et de gestion des crises et catastrophes sont à pied d’œuvre pour la réalisation d’abris provisoires pour permettre aux enfants de poursuivre les cours. Le problème de site d’installation se pose avec acuité pour la plupart des villages qui sont totalement entourés d’eau.
Selon Daouda Doumbia, la mobilisation des partenaires comme l’Unicef, la coopération suisse à travers le Centre international d’apprentissage et de formation (CIF), Save the children, Plan International, Emerce, World Vision et bien d’autres intervenant à nos côtés pour développer des alternatives éducatives à travers les SSA, est un motif de satisfaction. La mise en place et le fonctionnement de ces alternatives éducatives suscitent un engouement autour de l’école et facilitent l’adhésion des communautés à sa réouverture.
«Dans les localités où la réouverture n’est pas possible tout de suite, nous avons mis les enfants dans un cadre pédagogique (SSAP) pour les habituer au travail à l’école à travers l’animation assurée par un jeune du milieu, une expérience qui est en train de donner des résultats», a relevé le directeur de l’académie d’enseignement de Mopti. Il a invité les élus, les leaders religieux et communautaires à redoubler d’efforts pour accompagner l’état et ses partenaires pour que tous les enfants du pays reprennent le chemin des classe, ce qui est nécessaire à leur développement harmonieux et à la préparation de la relève.
Quatre semaines après la rentrée des classes au titre de l’année scolaire 2022-2023, la réouverture de ces écoles reste un défi majeur pour les autorités scolaires, les élus, les communautés. Malgré les efforts, seules 5 écoles ont pu rouvrir dans le Centre d’animation pédagogique de Sofara dans la Commune rurale de Femaye (Cercle de Djenné) soit un taux de 0,82%.
Selon le directeur de l’académie d’enseignement de Mopti, Daouda Doumbia que nous avons rencontré, sa circonscription compte toujours 160 écoles contraintes à rester fermées à cause des attaques des groupes armés. Cette situation de fermeture d’écoles qui affecte des milliers d’enfants de la région est repartie comme suit : le CAP de Djenné 25 écoles fermées, le CAP de Konna enregistre le plus grand nombre avec 69 écoles suivi du CAP de Mopti avec 49 écoles et le CAP de Sofara ferme la marche avec 17 établissements verrouillés. à ce sombre tableau s’est greffé les conséquences de la crue exceptionnelle en cours et des pluies diluviennes ayant provoqué des inondations qui ont totalement affectée 14 écoles dans les communes de Djénné, Dandougou Falala, Niansanari et Gomitogo.
Le directeur de l’académie d’enseignement de Mopti a souligné que l’État et ces partenaires multiplient les actions pour promouvoir des mécanismes pouvant permettre la réouverture des écoles fermées.
Pour les écoles qui sont fermées à cause de l’insécurité, les actions se focalisent sur le dialogue communautaire. Pour Daouda Doumbia, il s’agit de sensibiliser les communautés à la base pour qu’ils affichent la volonté de permettre aux enfants de reprendre le chemin de l’école. Ce mécanisme s’appuie aussi sur les enseignants volontaires de la localité pour assurer le volet animation pédagogique.
Pour le cas des inondations, les comités de veille et de gestion des crises et catastrophes sont à pied d’œuvre pour la réalisation d’abris provisoires pour permettre aux enfants de poursuivre les cours. Le problème de site d’installation se pose avec acuité pour la plupart des villages qui sont totalement entourés d’eau.
Selon Daouda Doumbia, la mobilisation des partenaires comme l’Unicef, la coopération suisse à travers le Centre international d’apprentissage et de formation (CIF), Save the children, Plan International, Emerce, World Vision et bien d’autres intervenant à nos côtés pour développer des alternatives éducatives à travers les SSA, est un motif de satisfaction. La mise en place et le fonctionnement de ces alternatives éducatives suscitent un engouement autour de l’école et facilitent l’adhésion des communautés à sa réouverture.
«Dans les localités où la réouverture n’est pas possible tout de suite, nous avons mis les enfants dans un cadre pédagogique (SSAP) pour les habituer au travail à l’école à travers l’animation assurée par un jeune du milieu, une expérience qui est en train de donner des résultats», a relevé le directeur de l’académie d’enseignement de Mopti. Il a invité les élus, les leaders religieux et communautaires à redoubler d’efforts pour accompagner l’état et ses partenaires pour que tous les enfants du pays reprennent le chemin des classe, ce qui est nécessaire à leur développement harmonieux et à la préparation de la relève.
Dramane COULIBALY / Amap-Mopti
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