Mondoro : La risposte foudroyante de l’Armée

La force de frappe des FAMa ne laisse aucune chance à l’ennemi

Publié lundi 07 mars 2022 à 07:41
Mondoro : La risposte foudroyante de l’Armée

Suite à l’attaque abjecte contre le poste militaire de cette localité située dans la Région de Douentza, la réaction des militaires a permis de limiter les dégâts et de causer des pertes importantes dans les rangs de l’ennemi. La preuve qu’aucune force du mal ne peut stopper les FAMa dans la reconquête de l’ensemble du territoire national


Les Forces armées maliennes ont (encore) saigné vendredi à Mondoro et selon un modus operandi bien connu. Comme en septembre 2019, une horde de terroristes a déboulé, au petit matin, sur le poste militaire de ce village (Région de Douentza) dont les défenses n’ont pu résister aux détonations de véhicules piégés.

Le bilan officiel fait état de 27 morts parmi nos soldats, 33 blessés, 7 portés disparus et des dégâts matériels. Côté ennemi, les pertes sont plus importantes : 47 assaillants “neutralisés” dans la matinée et 23 autres en début d’après-midi, à la suite des opérations de ratissage.

Les chiffres sont malheureusement bien supérieurs à ceux de l’attaque de 2019, mais une constance demeure : malgré leur supériorité numérique, les terroristes n’ont pas réussi à prendre le contrôle de ce poste stratégique.

Preuve de la détermination de nos soldats. Leur bravoure est louée par nos compatriotes. Sur les réseaux sociaux, l’on s’était longtemps habitué aux revendications triomphales des assaillants à l’issue des combats, aux images de soldats tués ou d’équipements calcinés.

Sur ce coup, les Maliens ont été fiers d’afficher le bilan flatteur affiché par l’Armée grâce à sa riposte. Les terroristes ayant participé à l’équipée contre le poste militaire de Mondoro n’iront pas la raconter. Tous ou presque ayant été neutralisés par la furia contre-offensive de nos soldats.

La tendance est à l’optimisme dans l’opinion grâce aux récents résultats probants de l’Armée. Depuis des mois, les FAMa multiplient les exploits sur le terrain.  Résultats de l’acquisition d’importants équipements, de la réorganisation du dispositif et de l’option résolue pour l’offensive.

L’État-major général des armées souligne régulièrement, dans ses communiqués, les nombreux acquis opérationnels, face à « des terroristes de plus en plus fébriles, en débandade (…) avec des capacités de nuisance reposant désormais sur la pose des EEI ».  Conséquence de ce retournement de situation : la « peur avait changé de camp» et «l’ennemi est en fuite vers les frontières ou en dissimulation dans la population».

BEAUCOUP DE RÉACTIONS- N’ayant plus cette capacité de contrôler un territoire à eux, les groupes terroristes procèdent désormais par des coups sporadiques. Espérant ainsi lézarder le consensus autour de la montée en puissance de nos Forces de défense et de sécurité.

Heureusement, les épreuves continuent de renforcer les convictions. Dès l’annonce du bilan de l’attaque contre le poste de Mondoro, plusieurs regroupements (politiques et apolitiques) ont réagi avec émotion.

Le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une Transition réussie a salué “la riposte salvatrice et énergique’’ des FAMa. Il affirme que ce drame survient “à un moment où les FAMa commencent à rassurer par de nombreux succès pour la sécurisation des personnes et de leurs biens’’.

Sur sa page  Twitter, le président d’honneur de l’ADP-Maliba, Aliou Boubacar Diallo, a condamné cette attaque perpétrée « au moment où le peuple malien était fier de la montée en puissance de notre vaillante armée ».

«Le spectacle affligeant des ravages de la mort et des attaques terroristes, de même que la perte de nos valeureux soldats tombant par milliers sur les champs d’honneur victimes d’une guerre asymétrique ne peuvent nous inspirer que consternation et componction», a déploré Cheick Boucadry Traoré, président de la Convention africaine pour le renouveau (CARE), dans une déclaration publiée ce samedi.

L’ancien Premier ministre Moussa Mara a déclaré avoir appris avec “une forte émotion l’attaque terroriste lâche et barbare’’ contre les FAMa. De son côté, le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma) a “fermement condamné’’ cette attaque et réitéré ‘’l’engagement indéfectible de la Mission aux côtés des Maliens dans leur quête légitime de paix et de stabilité’’.

Après avoir précisé le bilan dans un communiqué, le gouvernement a rassuré «l’ensemble des populations que le sacrifice ultime consenti par ces dignes fils de la nation ne restera pas vain et que toutes les mesures seront prises pour arrêter et traduire devant la justice les auteurs de cet acte ignoble et tragique».

Aussi, l’Exécutif a ajouté que les forces armées maliennes «resteront fidèles à leurs engagements de restauration de la paix et de la quiétude sur l’ensemble du territoire national. La dynamique offensive de recherche et de destruction des sanctuaires terroristes se poursuivra sans relâche».

Par ailleurs, dans un communiqué publié vendredi, “le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a décreté un deuil national de trois jours à compter du samedi 5 mars 2022 à zero heure sur toute l’étendue du territoire national en hommage aux éléments des forces armées et de sécurité tombés, ce jour vendredi 4 mars 2022, dans la localité de Mondoro, suite à une attaque terroriste. Les drapeaux sont mis en berne sur tous les bâtiments et édifices publics pendant toute la durée du deuil”, conclu le communiqué.

Issa DEMBELE

Lire aussi : #Mali : Crise énergétique : actions tous azimuts pour soulager les populations

L’épineuse situation de la société Énergie du Mali (EDM-SA), dont le modèle est jugé obsolète et qui demande des investissements lourds pour son redressement, mobilise les efforts des autorités. Plusieurs actions sont menées dans ce sens : des actions visant à améliorer la gouvernance a.

Lire aussi : #Mali : Changement climatique : Besoin d’infrastructures pour renforcer la résilience

En 2023, des températures mondiales record de l’ordre de 1.4 degré Celsius (au-dessus des moyennes préindustrielles) ont entraîné davantage de vagues de chaleur et d’inondations, mais aussi des sécheresses à grande échelle..

Lire aussi : #Mali : Perspectives macroéconomiques au sein de l’Uemoa : La BCEAO annonce une embellie

Le rapport de l’institution financière prévoit une réduction des déficits budgétaires qui passeraient de 3,8% du Produit intérieur brut (PIB) en 2024 à 3,0% du PIB en 2025, après les 5,4% de 2023.

Lire aussi : #Mali : Conduite de la Transition : Satisfecit de la communauté malienne au Sénégal

«On est hors du pays, mais on sait que les choses avancent dans le bon sens». C’est en ces termes que le président du Haut conseil des Maliens établis au Sénégal, Salia Coulibaly, a salué la dynamique en cours dans notre pays..

Lire aussi : Mali-Sénégal : Des opportunités à exploiter

Le nouveau président sénégalais partage la même vision que les autorités de la Transition sur le principe d’une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement avantageuse. En tout cas, le président du Conseil national de Transition (CNT), le colonel Malick Diaw, voit en lui un pana.

Lire aussi : #Mali : Destin fulgurant de Bassirou Diomaye Faye

De dauphin en prison à la tête de la magistrature suprême du Sénégal. Les choses sont allées très vite pour le 5è président du Sénégal qui, à dix jours du scrutin, était en prison où il a été choisi comme dauphin du populaire opposant politique Ousmane Sonko, alors privé de ses droi.

Les articles de l'auteur

#Mali : Crise énergétique : actions tous azimuts pour soulager les populations

L’épineuse situation de la société Énergie du Mali (EDM-SA), dont le modèle est jugé obsolète et qui demande des investissements lourds pour son redressement, mobilise les efforts des autorités. Plusieurs actions sont menées dans ce sens : des actions visant à améliorer la gouvernance au sein de la société à la mobilisation des ressources pour éponger ses dettes, en passant par le raffermissement des liens avec les pays amis pouvant faciliter l’approvisionner en combustibles..

Par Issa DEMBELE


Publié mercredi 24 avril 2024 à 07:00

#Mali : Changement climatique : Besoin d’infrastructures pour renforcer la résilience

En 2023, des températures mondiales record de l’ordre de 1.4 degré Celsius (au-dessus des moyennes préindustrielles) ont entraîné davantage de vagues de chaleur et d’inondations, mais aussi des sécheresses à grande échelle..

Par Issa DEMBELE


Publié jeudi 18 avril 2024 à 09:29

#Mali : Perspectives macroéconomiques au sein de l’Uemoa : La BCEAO annonce une embellie

Le rapport de l’institution financière prévoit une réduction des déficits budgétaires qui passeraient de 3,8% du Produit intérieur brut (PIB) en 2024 à 3,0% du PIB en 2025, après les 5,4% de 2023.

Par Issa DEMBELE


Publié mercredi 17 avril 2024 à 07:39

#Mali : Conduite de la Transition : Satisfecit de la communauté malienne au Sénégal

«On est hors du pays, mais on sait que les choses avancent dans le bon sens». C’est en ces termes que le président du Haut conseil des Maliens établis au Sénégal, Salia Coulibaly, a salué la dynamique en cours dans notre pays..

Par Issa DEMBELE


Publié vendredi 05 avril 2024 à 08:58

Mali-Sénégal : Des opportunités à exploiter

Le nouveau président sénégalais partage la même vision que les autorités de la Transition sur le principe d’une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement avantageuse. En tout cas, le président du Conseil national de Transition (CNT), le colonel Malick Diaw, voit en lui un panafricaniste.

Par Issa DEMBELE


Publié jeudi 04 avril 2024 à 09:25

#Mali : Destin fulgurant de Bassirou Diomaye Faye

De dauphin en prison à la tête de la magistrature suprême du Sénégal. Les choses sont allées très vite pour le 5è président du Sénégal qui, à dix jours du scrutin, était en prison où il a été choisi comme dauphin du populaire opposant politique Ousmane Sonko, alors privé de ses droits électoraux pour cinq ans..

Par Issa DEMBELE


Publié mercredi 03 avril 2024 à 09:13

#Mali :Sénégal : Le président Bassirou Diomaye Faye installé dans ses fonctions

Le président du Conseil national de Transition a pris part à cette cérémonie d’investiture. Le colonel Malick Diaw conduisait une forte délégation comprenant notamment le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop et celui chargé des Maliens établis à l’extérieur, Mossa Ag Attaher.

Par Issa DEMBELE


Publié mercredi 03 avril 2024 à 09:11

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner