
Les coupables doivent s’attendre à la rigueur de la loi quand leur
culpabilité sera prouvée. Ils ne pourront compter sur aucune indulgence de la
Cour qui ne faiblira pas dans les sanctions à leur infliger. Le premier jour de
l’audience, le jeune chauffeur Garba Sissoko qui a bénéficié de circonstances
atténuantes, a été condamné à 7 ans de prison pour avoir poignardé à mort en
2019, son épouse Fatoumata Sissoko dite Tata.
À la barre, il a reconnu les faits comme le
jour de son interpellation par les policiers. Le meurtrier a expliqué avoir
administré des coups de couteau sans en savoir le nombre et sans avoir
l’intention de lui ôter la vie. Pris de remords après cet acte odieux, le jeune
homme n’a rien pu dire si ce n’est d’exprimer ses «profonds regrets». Pour la
Cour, cela ne pouvait tenir d’autant plus qu’il avait préparé son forfait par
le fait de mettre en lieu sûr, un couteau dans la chambre pour pouvoir s’en
servir assez facilement au besoin. Mieux encore, le nombre de coups portés
visant les parties sensibles du corps de sa victime atteste de son désir réel
de mettre un terme à la vie de sa femme d’où sa préméditation.
L’acte de Garba Sissoko s’est déroulé à
Hamdallaye, un quartier de la Commune IV du District de Bamako. Des faits
prévus et punis par les articles 199 et 200 du Code pénal pouvant donner lieu à
des peines criminelles. À l’époque, le jeune homme d’une vingtaine d’années
était aveuglé par la jalousie qui le poussera à soupçonner sa femme
d’infidélité. De l’acte d’accusation, il ressort que courant septembre 2019,
Garba Sissoko et sa dulcinée Fatoumata dite Tata convolait en juste noces. Mais
très vite, comme dans tout jeune couple, des mésententes ont commencé à
s’installer entre eux au point que la dame Fatoumata a abandonné le foyer
conjugal à deux reprises.
Le chauffeur était persuadé que son épouse profitait de ses fugues pour rejoindre un autre homme. À chaque abandon de foyer, il usait de médiation pour faciliter le retour de la fugitive à la maison. Cette fois-ci, quand elle était revenue, comme si elle savait l’intention nuisible de son conjoint, elle décide de passer ses nuits dans une autre chambre de la même concession, en compagnie d’une vieille dame. Cette mesure de prudence semble avoir envenimé les choses au point que l’époux décide d’opter pour le pire. C’est ainsi, que le 25 décembre de la même année, Garba Sissoko décide de mettre fin aux jours de son épouse en lui administrant plusieurs coups de couteau sur différentes parties de son corps.
Tamba CAMARA
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