#Mali : Rentrée scolaire 2024-2025 : Une après-midi calme et déjà studieuse

La quiétude qui régnait dans les différents établissements scolaires augure de l’espoir de voir une année scolaire réussie. L’administration scolaire attend beaucoup du suivi des élèves par les parents

Publié lundi 04 novembre 2024 à 22:02
#Mali : Rentrée scolaire 2024-2025 : Une après-midi calme et déjà studieuse

 Les élèves sont heureux de la reprise des cours après les vacances

 

À l’ambiance bruyante et bigarrée du matin qu’on connaît pour la rentrée scolaire, le calme de cette après-midi apporte un contraste frappant au Groupe scolaire second cycle de Ouolofobougou, en Commune III du District de Bamako. Aux alentours de 15h, le soleil amorce la descente vers sa tanière, non sans entremêler de la chaleur avec un léger vent, qui annonce des prémices d’harmattan. Ici, la rentrée scolaire 2024-2025 est effective, sans aucun incident majeur. Les vendeuses de beignets et autres victuailles pour élèves ont déjà pris leurs marques et attendent la sortie des élèves pour rentrer à la maison. Le grand calme qui régnait dans les différents établissements scolaires et le démarrage des cours augurent de la volonté des différents acteurs concernés (autorités, enseignants, élèves et parents d’élèves) de véritablement s’impliquer pour la réussite de l’année scolaire.

Les autorités ont multiplié les initiatives et les actions pour le retour des élèves en classe dans les meilleures conditions d’accueil et de sécurité, mais aussi de disponibilité des ressources pédagogiques sur toute l’étendue du territoire national. Cette rentrée sans heurts est perçue comme un signe d’espoir pour l’avenir de l’éducation au Mali, malgré les défis persistants auxquels le pays fait face.

Ces efforts autorisent une certaine analyse des responsables scolaires à l’image du directeur du Groupe scolaire second cycle de Ouolofobougou, en Commune III du District de Bamako, qui ne manque pas de soulever une préoccupation importante concernant l’implication des parents dans la préparation de la rentrée scolaire.

Selon Lassana Traoré, qui nous reçoit avec beaucoup d’enthousiasme, «lorsque les parents ne prennent pas l’initiative de se renseigner sur la situation éducative et les besoins spécifiques de leurs enfants, cela peut créer des défis considérables pour l’administration scolaire». Le directeur d’école explique aussi que ces difficultés peuvent inclure l’inadéquation entre les ressources disponibles et les besoins réels des élèves, ainsi qu’une préparation insuffisante pour aborder d’éventuels problèmes d’apprentissage ou personnels.

Pour pallier cette situation, le responsable scolaire estime qu’il est crucial de renforcer la communication entre les parents et l’école, mais aussi de promouvoir une culture de collaboration et de dialogue. Comme on pouvait s’y attendre, il a abordé la question des récentes inondations dans notre pays qui ont aussi occasionné des dégâts dans nombre d’établissements scolaires, y compris le sien. Le directeur d’école a également rappelé que son bureau a subi la furie des eaux de pluie, emportant des documents administratifs et du matériel didactique.

Au regard de cette situation difficile, Lassana Traoré affirme que l’école pourrait avoir besoin d’un soutien. Dans le même établissement, Abdoulaye Diabaté semble plein d’entrain en retrouvant son exercice favori, à savoir enseigner. Il dispense les cours de physique-chimie dans une classe de 9e année. Il est déterminé à tout donner pour davantage améliorer les performances de ses élèves à l’examen du Diplôme d’études fondamentales (DEF) pour la prochaine session.

Pour y arriver, le pédagogue envisage d’utiliser plusieurs stratégies, notamment d’organiser des sessions de rattrapage ou des tutorats supplémentaires pour aider les élèves à comprendre les concepts difficiles. Il entend aussi intégrer des méthodes d’enseignement interactives, tels que les expériences pratiques et les projets de groupe. «Il est crucial de maintenir une communication ouverte avec les élèves pour identifier leurs besoins individuels et adapter l’enseignement en conséquence», expliquera le chargé de cours de physique-chimie, tout en affirmant qu’avec ces efforts, il est possible d’augmenter le taux de réussite des élèves au DEF.

Autre ambiance d’après-midi de rentrée scolaire. Au Groupe scolaire Monzon Traoré du Centre d’animation pédagogique (Cap) de Bamako Coura, la rentrée s’est déroulée dans une atmosphère sereine et positive, selon le directeur de cet établissement scolaire. Ici, la cour est calme, mais les table-bancs sont bien occupés. Les enseignants sont en place. Pour Nfally Dembélé, contrairement à certaines appréhensions, aucun incident majeur n’a été signalé. Ce qui a permis à la direction et au corps enseignant de bien commencer l’année scolaire.

Il poursuit que les enseignants ont pu se concentrer pleinement sur l’accueil des élèves et la mise en place de leurs programmes pédagogiques. Et de dire clairement : «Cette situation harmonieuse souligne l’efficacité de la préparation en amont de l’équipe éducative et la collaboration des parents». Cette année, la leçon modèle qui porte sur le thème de l’entrepreneuriat a retenu l’attention des élèves.

Ceux-ci ont eu des notions élémentaires sur la création et la gestion d’une entreprise. Des exemples concrets d’entrepreneurs à succès ont été aussi étudiés pour illustrer les défis et les triomphes liés à l’entrepreneuriat. En clair, il s’agissait non seulement d’inspirer les futurs entrepreneurs, mais aussi de leur fournir les outils nécessaires pour éventuellement transformer leurs idées en réalité.

Amara Ben Yaya TRAORÉ

Rédaction Lessor

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