Les archives constituent pour toute organisation une source d’information capitale pour une prise de décision adéquate dans le cadre de l’exécution de différentes activités. Dit-on que « les archives constituent le miroir de notre culture, la mémoire de notre passé et le reflet de notre avenir.»
Il est nécessaire de conserver
ses archives pour au moins trois raisons : d’abord pour assurer la gestion
du service ; ensuite pour permettre à toute personne physique ou morale de
pouvoir justifier ses droits et de conserver des preuves en cas de
litige ; enfin, pour assurer la préservation des matériaux qui serviront à
l’enseignement et à la recherche.
Au niveau national, le thème
retenu est : «Le défi de la formation des archivistes au Mali : cas
des Collectivités territoriales du Mali». C’est la direction nationale des
Archives du Mali (DNAM) qui est le service compétent pour toutes les questions
d’archives. Elle a pour mission d’élaborer les éléments de la politique
nationale en matière d’archives et d’assurer la coordination et le contrôle de
sa mise en œuvre. Elle est notamment chargée de promouvoir le domaine des
archives par la recherche scientifique, la formation professionnelle, la
coopération internationale, les rencontres, les échanges et l’utilisation des
Technologies de l’Information et de la Communication.
De l’adoption de la Politique nationale des archives et son plan d’actions 2018-2022, la Direction nationale des Archives du Mali a eu à réaliser plusieurs activités concernant : le renforcement du cadre législatif et réglementaire régissant les archives au Mali ; la mise en œuvre d’un mécanisme de suivi de contrôle et de collecte des archives ; la modernisation du système d’archivage et numérique ; le développement et des échanges en vue de la promotion des archives; le développement des infrastructures ; les équipements et le renforcement des ressources humaines et la formation d’archivistes.
Dans le cadre du stage national,
la DNAM a formé plus d’une centaine d’archivistes des Institutions de la
République, des ministères, des Directions et services des Cercles et Communes.
En matière de collaboration avec
les Universités, la DNAM a reçu en stage et formé, de 2018 à nos jours, plus de
cent quatre-vingt étudiants stagiaires de l’Institut universitaire de
technologies (filière métiers du livre, des archives et de la documentation),
de l’Université des sciences sociales et de gestion de Bamako (Faculté histoire
et géographie, option en patrimoine et développement), de l’Institut des hautes études en recherche
islamique Ahmed Baba de Tombouctou (option numérisation), de Technolab
ISTA (option numérisation et archivage électronique).
La célébration de la Journée internationale
des archives a été instituée par le Conseil international des archives (ICA) le
09 juin de chaque année y est consacré. La Journée vise à promouvoir et
faire connaître à un très large public des documents uniques, extraordinaires et
rares conservés dans les Institutions d’archives, à améliorer la
perception que l’on peut avoir des archives et augmenter leur visibilité de
manière globale et à convaincre les autorités nationales à déployer plus de
moyens pour la sauvegarde des archives qui reflètent le riche patrimoine
culturel que dont dispose une nation.
Secrétariat général du
gouvernement
(Direction nationale des Archives du Mali)
Rédaction Lessor
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.