
La session de trois jours porte sur la
dissémination de la loi portant sur la répression de la cybercriminalité,
adoptée en décembre 2019, et le délit de presse dans notre pays. La
cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général du
ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation
de l’administration, Alkaïdi Amar Touré. C’était en présence des représentants
des départements ministériels et de la présidente de la Forsat Civile, Aïché
Baba Keïta et son 1er vice-président, Younoussou Soumaré.
«Nous
nous retrouvons aujourd’hui pour nous pencher sur les enjeux de la
communication et de l’expression, à travers ce qu’on appelle, sans aucune
connotation péjorative, les médias dits alternatifs, regroupant les réseaux
sociaux et les diverses applications. C’est-à-dire
l’ensemble des canaux d’expression par les moyens des nombreux outils
numériques et qui sont, par définition, différents des canaux classiques de la
presse écrite, de la radio et de la télévision», a introduit Younoussou
Soumaré. Il ajoutera que ce séminaire répond à un besoin, celui de mieux se
former pour une saine utilisation des réseaux sociaux.
Pour
le secrétaire général du ministère en charge de la Communication, l’initiative
vient à point nommé. Selon Alkaïdi Amar Touré, les questions relatives à la
cybercriminalité et à la cybersécurité représentent de plus en plus des défis
majeurs pour toutes les sociétés dites modernes. Pour
lui, ce séminaire, en dehors de son caractère pédagogique, est un cadre pour
partager les expériences et expertises, tout en s’appropriant la loi qui régit
aujourd’hui la question de la cybercriminalité. Il s’agit de «lever et de
clarifier certaines dispositions de cette loi afin de permettre une meilleure
appréhension des instruments employés dans la pratique des médias relevant du
progrès numérique», a-t-il indiqué.
Mais
aussi d’approfondir les connaissances afin de pouvoir agir efficacement sur la
sécurité de nos systèmes d’information au quotidien. Alkaïdi Amar Touré a
expliqué que le Mali, comme la plupart des pays qui ont choisi la voie vers une
société de l’information et de la communication, est menacé par le phénomène de
la cybercriminalité. Et que notre pays est également conscient de cette dualité
entre la nécessité de la transformation numérique et le risque cybernétique.
«C’est
en réponse à cet impératif que le département en charge de l’Économie numérique
a élaboré une Stratégie nationale de cybersécurité dont la vision est de faire
du Mali à l’horizon 2028 un pays qui dispose d’un cyberespace de confiance
favorable au développement économique et social», a-t-il souligné. Cette
stratégie vient étoffer l’arsenal juridique pour mieux gérer et encadrer les
questions de cybercriminalité et de cybersécurité.
Pour
endiguer durablement la cybercriminalité, le secrétaire général préconise la
mise en place d’une réglementation rigoureuse, mais aussi le renforcement de la
coopération numérique entre les États. Il a remercié la Forsat Civile pour
cette heureuse initiative qui vient en complément des actions déjà engagées par
le gouvernement.
La cybercriminalité, par définition, est l’ensemble des activités criminelles dont les ordinateurs et les systèmes informatiques constituent soit l’arme, soit la cible principale. Elle recouvre les délits habituels (fraude, contrefaçon, usurpation d’identité), les délits liés au contenu et les délits spécifiques aux ordinateurs et aux systèmes informatiques.
Babba COULIBALY
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