
Le président du Congrès national d’initiative démocratique (Cnid-Faso Yiriwa ton), Me Mountaga Tall, a sacrifié hier au siège du Patronat, à la traditionnelle présentation de vœux à la presse. Occasion pour lui d’aborder toutes les actualités brûlantes de notre pays.
Rappelant ses actions en faveur des médias, le président du Cnid a indiqué que l’aide publique à la presse, revue à la hausse et mieux encadrée, pourrait être un début de solution pour « soustraire les journalistes de la précarité ».
Me Mountaga Tall a, par la suite, réitéré son soutien à la dépénalisation des délits de presse, qui ne saurait se confondre avec l’irresponsabilité des acteurs des médias. Lesquels devraient, selon lui, répondre des manquements dont ils se rendraient coupables soit par l’opprobre de leurs pairs, soit par des condamnations pécuniaires appropriées.
« Je le répète aussi, les pouvoirs publics vous doivent protection dans l’exercice de votre métier qui n’est pas exempt de risque… », a déclaré celui que la presse considère comme l’un de ses défenseurs.
Parlant des sanctions «injustes», «inacceptables» et «disproportionnées» de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) contre notre pays, l’ancien ministre s’est dit convaincu que les Maliens sauront faire preuve de résilience.
Mais aussi de «combativité face aux difficultés prévisibles que les autorités de la Transition travaillent à endiguer, notamment en matière de stabilisation des prix dont certains tendent à prendre l’ascenseur».
Me Mountaga Tall a aussi demandé la levée de toutes les sanctions de la Cedeao et de l’Uemoa dont l’effet premier serait d’appauvrir davantage des populations. « Malgré tout, il nous faudrait nous élever au-dessus de notre colère légitime pour revenir le plus rapidement possible à la normalité et à la fraternité dans notre case commune. C’est cela notre force », a-t-il conseillé.
Saluant la décision du président de la Transition de ne pas fermer les portes du dialogue, le leader politique a indiqué que le socle de toute discussion devrait être la reconnaissance et le respect par tous de l’indépendance, de la souveraineté du Mali, de l’honneur et de la dignité des Maliens. Pour lui, « la durée de la Transition, à l’inverse, n’a jamais été considérée par la partie malienne comme immuable et indiscutable ».
D’après Me Mountaga Tall, la Transition en cours dans notre pays est une occasion unique de refonder notre pays afin de le porter au firmament des nations qui comptent.
Pour cela, a-t-il conseillé, « nous devons d’abord et en premier lieu procéder à une introspection profonde et sans complaisance pour savoir pourquoi une grande nation comme la nôtre a pu tomber si bas ».
Répondant à une question relative à la réduction du nombre de partis politiques dans notre pays, le président du Cnid a indiqué qu’il faut, aujourd’hui, «convenir des garde-fous ensemble et ramener le nombre de partis politiques à des proportions acceptables ». Et ce, a préconisé Me Mountaga Tall, sans jamais toucher au principe du multipartisme intégral.
S’agissant de la décision des autorités relative au retrait du contingent danois sur notre territoire, l’animateur de la conférence de presse a signalé qu’on ne peut pas imaginer un déploiement de forces sur un territoire national à l’insu d’un gouvernement.
Il a annoncé qu’une délégation du Mali est partie, hier, à Bruxelles (Belgique) pour parler non seulement de cette question, mais également, de façon générale, des relations entre le Mali et l’Union européenne.
Cette rencontre a enregistré la présence du président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, des militants du Cnid et ceux du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP).
Bembablin DOUMBIA
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La capitale malienne abrite, à partir de ce lundi 15 septembre, la 4è édition de la Semaine nationale de la réconciliation (SENARE). La cérémonie de lancement se tiendra au Centre international de conférences de Bamako (CICB) autour du thème : « Héritage culturel : facteur de paix et de co.
Suite à la destruction d'un aéronef de reconnaissance des Forces armées maliennes, le gouvernement de la Transition a déposé ce jeudi 4 septembre, une plainte contre la République démocratique et populaire algérienne devant la Cour internationale de Justice. L'annonce a été par le gouverne.
Il en résulte une tendance de réalisation de 387 recommandations sur 517, soit 74,85%. Le document déplore certaines lenteurs notamment dans la mise en œuvre des projets industriels, de reboisement et de barrage.
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