
La ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Bagayoko Aminata Traoré dirigeant les travaux
Pour
l’exercice 2024, l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (Apej) entend
mettre en œuvre 51 activités qui permettront de toucher directement 6.725 jeunes. En effet, 1.000 jeunes seront
placés en stage de qualification professionnelle, 325 seront formés dans le
cadre de l’apprentissage, 500 bénéficieront de formations sur les chantiers des
écoles de haute intensité de main d’œuvre «Himo» et 3.000 seront sensibilisés
sur l’entrepreneuriat.
Outre les 1.700 jeunes à former en entreprenariat, 950
autres se verront formés en lien avec les programmes MLI 021/022/026 et 550 en
mentorat. Aussi, il est prévu de financer 100 kits dans le cadre de la 3è
édition de la Bourse de l’emploi et de la formation professionnelle. Pour
concrétiser ces ambitions, le projet de budget 2024 de l’Agence est équilibré
en recettes et dépenses à 5,803 milliards de Fcfa avec une baisse de 4,93% par
rapport à celui de l’exercice précédent qui était arrêté à 6, 104 milliards.
Ces informations ressortent de la 27è session du Conseil d’administration de l’Agence, tenue hier au siège du Conseil national du patronat (CNPM). Les travaux étaient dirigés par la ministre l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Bagayoko Aminata Traoré, en présence du directeur général de l’Apej, Mamadou Ba. Au cours de la session, les administrateurs ont eu à examiner plusieurs documents, dont les rapports d’activités et d’exécution du budget de 2023, les projets du Plan de travail annuel, du budget et du contrat annuel de performance de 2024.
«Au
cours de l’année 2023, l’Apej a accompagné quelque 8.800 jeunes dans le cadre
des actions de renforcement de l’employabilité, des activités liées au
développement de l’esprit d’entreprise et du financement des plans d’affaires»,
a révélé la cheffe du département de tutelle. Mme Bagayoko Aminata Traoré a,
cependant, fait constater que cette session se «tient dans un contexte toujours
difficile pour l’Apej, comme en attestent les constats majeurs des dernières
sessions qui se sont tenues depuis la suppression de la Taxe emploi jeune».
À
ce propos, elle a rappelé que, depuis 2019, de nombreuses actions de plaidoyer
ont été menées pour doter l’Agence de sources de financement pérennes à défaut
de restaurer ladite taxe. Les actions les plus récentes sont l’approbation
d’une stratégie de mobilisation des ressources par les administrateurs lors de
la 26è session, suivie de l’atelier de plaidoyer à l’intention des membres du
Conseil national de Transition en avril 2023 et de l’atelier de réflexion entre
le Secteur privé et les structures en charge de l’emploi et de la formation
professionnelle.
Mme
Bagayoko Aminata Traoré a indiqué que ce processus de plaidoyer qui appelle à
l’optimisme, a fait l’objet d’une communication écrite lors du Conseil des ministres en sa session
du 22 novembre 2023. «Comme partout ailleurs, la problématique de l’emploi des
jeunes est préoccupante au Mali et des efforts supplémentaires et audacieux
sont attendus de nous et d’autres
acteurs pour atteindre une courbe plus modérée que les 17% de taux de chômage
pour cette couche importante de la population», a-t-elle déclaré.
À cet égard,
la ministre a partagé quelques points essentiels de la vision qu’elle a
déclinée pour le secteur de l’emploi et de la formation professionnelle. Il
s’agit, entre autres, d’agir pour la promotion de l’écosystème de
l’entreprenariat avec des outils d’aide à la création, au développement et à
l’accès au financement, l’accompagnement des PME/PMI existantes. S’y ajoutent
l’adéquation emploi-formation par l’implication qualitative des centres de
formation professionnelle et le développement de stratégies spécifiques pour
les groupes les plus vulnérables comme les personnes vivant avec un handicap.
«La mise en œuvre de la Stratégie nationale d’atténuation de l’impact socioéconomique du retrait de la Minusma s’inscrit également dans cette vision», a souligné Mme Bagayoko Aminata Traoré. Concernant l’Apej, la réflexion doit, à son avis, être focalisée sur davantage de sensibilisation sur l’initiative privée. Cela en ciblant les finalistes des établissements de formation, le financement innovant, la promotion de l’incubation d’entreprises et de startups, le mentorat. Par ailleurs, la ministre l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a attiré l’attention des administrateurs sur la nécessité d’aller vers une digitalisation des procédures notamment en ce qui concerne les programmes de stage et la communication.
Babba COULIBALY
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..