Il est
considéré comme l’animal du nomade pour le transport, la traction et le sport
Les pays de la Corne de l’Afrique (Somalie, Soudan, éthiopie, Kenya, Djibouti) abritent environ 60% du cheptel camelin mondial. Le dromadaire est répertorié dans 35 pays, du Sénégal à
l’Inde, du Kenya à la Turquie.
L’aire de distribution du dromadaire est associée
aux caractéristiques climatiques, compte tenu de l’adaptabilité remarquable de
cette espèce aux conditions d’aridité. Cette distribution découle aussi d’un
facteur social d’importance : le dromadaire est d’abord l’animal du nomade. Il
est célébré comme tel par le Coran même si son utilisation par les Bédouins de
l’Arabie est antérieure à l’Islam.
Cependant, dans son extension à la faveur de l’expansion de
l’Islam, le dromadaire du nomade a rencontré le cultivateur méditerranéen ou
oasien, et s’est sédentarisé. Il est remarquable que l’aire de répartition du
dromadaire recouvre celle des populations pastorales nomades ou transhumantes
qui, au cours de leur histoire, l’ont adopté comme auxiliaire incontournable
dans la mise en valeur des zones arides. Il existe une très faible connaissance
du dromadaire, animal des zones pauvres !
Le dromadaire est particulièrement adapté aux régions arides
et semi-arides. Il tolère fortement les températures très élevées, les hautes
radiations solaires et la sécheresse. Il est adapté aux terrains sableux où
pousse une végétation très pauvre. Il valorise les fourrages non- utilisés par
les autres espèces animales et produit une viande de haute qualité (moins de graisse,
faible taux de cholestérol et un taux relativement élevé en acides gras
polyinsaturés comparé à la viande de bœuf). En plus de la viande, le dromadaire
produit du lait et de la laine. Il est considéré comme l’animal du nomade pour
le transport, la traction et le sport (Faye, 1997).
L’élevage des dromadaires est en effet associé aux
populations occupant les zones arides et semi-arides du pays (soit plus de 2/3
du pays). Au regard des évolutions perçues depuis deux ou trois décennies, les
dromadaires ont commencé à susciter un regain d’intérêt et une attention
particulière dans les sociétés pastorales, grâce à leurs remarquables capacités
d’adaptation face aux rudes effets des changements climatiques. Ils valorisent
mieux que les bovins les environnements difficiles (parcours pauvres, rareté
des points d’eau, etc). Les populations de dromadaires par leur rusticité et la
variabilité de leurs performances sont encore des richesses pour l’humanité. Sa
résilience en plus.
Iedafrique
Rédaction Lessor
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