
Dans la cité de Nangabanou Timbely, tout le monde est
unanime à dire que la situation sécuritaire a beaucoup évolué depuis que les Forces
armées maliennes (FAMa) ont commencé leurs opérations offensives en décembre
dernier. En ce mardi après-midi, la place du marché était bondée de monde.
Daouda Kassogué fait partie des commerçants qui étaient constamment rackettés
par les terroristes. «En un moment donné, les groupes terroristes se
promenaient tranquillement à Bandiagara.
Ils venaient prendre dans nos
boutiques tout ce qu’ils voulaient sans rien payer. Nous ne pouvions rien faire»,
a expliqué le commerçant. Pour Daouda Kassogué, depuis que la sécurité a été
renforcée, les attaques ont nettement baissé dans la région. «Avant, les
attaques se faisaient quotidiennement. Les terroristes attaquaient les
boutiques et tuaient des commerçants. Ils tuaient aussi les gens sur la route
du Poisson pour prendre leurs biens. Mais aujourd’hui, on entend rarement
parler des attaques. Cela est dû à une présence massive des militaires», a
indiqué le commerçant.
Le président du Conseil de cercle de Bandiagara, N’Dindé
Ongoïga, a, lui aussi, témoigné que les opérations d’envergure lancées par les
FAMa ont permis de libérer sa localité. «Avant, on ne pouvait même pas se
promener dans certaines parties de Bandiagara. Les gens étaient emprisonnés
chez eux. C’était dur à supporter. Ceux qui tentaient de défier les terroristes
étaient tout simplement éliminés. Nous vivions vraiment dans la peur avant le déploiement
massif des FAMa», a-t-il dit.
Même son de cloche du côté du coordinateur des chefs de
quartier de Bandiagara. Ousmane Ganamé pense que les FAMa doivent continuer
leurs opérations offensives en vue de rassurer davantage les populations. D’après
lui, les terroristes ne sont pas allés loin et ils peuvent revenir à tout
moment s’ils savent que les patrouilles militaires ont cessé.
Le commandant de la 6è Région militaire a rassuré les
populations de Bandiagara que l’opération Maliko va continuer jusqu’à ce que le
pays soit stabilisé. «Nous avons la responsabilité d’assurer la sécurité des
personnes et leurs biens, de défendre l’intégrité du territoire, de renforcer
l’autorité de l’état sur l’ensemble du territoire national et de participer au
développement économique et social dans nos villes et campagnes», a-t-il fait
savoir.
Pour le colonel Karim Traoré, les patrouilles vont continuer de jour comme de nuit pour permettre la libre circulation des personnes et des biens, pour que les foires puissent se tenir normalement dans les villages et pour permettre le retour des services sociaux de base dans la région.
M. K
O. D
Madiba KEÏTA
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