Les administrateurs en séance de travail au Centre régional agronomique (CRRA) de Sotuba, lundi 12 juin
S’agissant des semences de base,
295.755 kg ont été produits contre 135.125 kg en 2021. La quantité de semences
certifiées est estimée à 12.004 kg alors qu’elle était de 103.557 kg en 2021. À
ces productions, s’ajoute l’inscription de 20 variétés au catalogue national.
Ces informations ont été données, hier, par le
directeur général de l’IER, Dr Modibo Sylla, lors de la cérémonie d’ouverture
de la 29è session du Comité de programme de l’Institut qui se tient du 12 au 16
juin au Centre régional agronomique (CRRA) de Sotuba. Durant cette session, les
participants vont examiner 68 documents dont 52 rapports et 16 propositions de
recherche.
Ce comité est une instance du cycle de
programmation de l’Institut qui a pour attribution d’harmoniser les
propositions régionales de recherche avec le programme national et d’examiner
les nouvelles propositions et les résultats de recherches dont la diffusion est
proposée. «Face au changement climatique, les équipes de recherche doivent
faire preuve de créativité et d’innovation afin de développer des technologies
intelligentes face au climat», a dit Modibo Sylla.
Selon lui, l’amélioration de
la production et de la productivité agricoles est un grand défi à relever par
la recherche agricole. Et cela requiert des stratégies orientées sur le développement
des technologies adaptées dans les domaines de productions agricoles, animales,
forestières, halieutiques...
«L’IER a mis au point de nouvelles variétés,
des techniques culturales et de protection phytosanitaire et environnementale.
Il a mis à la disposition des femmes rurales, à travers le ministère du Développement
rural, 2.150 kg de semences améliorées de mil, de niébé, de sésame, de fonio,
de mais, de riz et de sorgho. L’Institut a formé 15.378 producteurs et
productrices agricoles et 150 agents de structures d’encadrement. L’IER a également
contribué à la diversification alimentaire de plus de 2.500 ménages», a fait
savoir le directeur général de la structure. Modibo Sylla a, par ailleurs,
invité les partenaires à un examen approfondi des documents et à des échanges
scientifiques qui permettront d’améliorer les performances.
Dans son intervention, le directeur
scientifique de l’IER a précisé qu’il y a de nouvelles propositions de
recherche à valider durant cette réunion. Selon Kalifa Traoré, il s’agira
d’examiner des rapports qui ont été élaborés par des chercheurs à l’issue de
plusieurs années de recherche en vue d’améliorer la qualité scientifique.
«Les évaluations ont été faites l’année dernière et des recommandations avaient été faites. Nous avons pu exécuter quelques unes et d’autres sont en cours d’exécution. Ces recommandations portaient sur la nécessité de former les chercheurs, sur la sélection, la nécessité d’agir sur le mécanisme de financement pour avoir des fluidités dans l’acquisition des fonds et également dans la justification pour le décaissement à suivre», a-t-il noté.
Fatoumata Mory SIDIBE
À Mopti, les activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de lutte contre l’exclusion ont connu leur épilogue le samedi 20 novembre. C’était à la faveur d’une cérémonie présidée par le directeur de cabinet du gouverneur, Mamadou Seydou Diarra, dans la cour du gouvernorat.
Un camion transportant des céréales en provenance de Djibasso au Burkina Faso a pris feu à Karantela, dans la Commune urbaine de San, le week-end dernier. L’incendie, d’une rare intensité, a mobilisé les agents de la protection civile, appuyés par les habitants du quartier, qui ont réussi.
Le gouverneur de la Région de Nioro, le Général de brigade Aly Annaji, a présidé, vendredi dernier dans l’enceinte du gouvernorat, la cérémonie de remise de matériels d’assainissement aux Communes de Diéma et de Nioro. C’était en présence des autorités politiques et administratives.
Un quartier de la ville de Youwarou est sous la menace d’inondations. Et pour cause, l’eau du Fleuve Niger a atteint la bancotière au centre du quartier «Kokolel». Des concessions et des jardins maraîchers sont exposés à ce fléau qui pointe à l’horizon..
Depuis janvier 2025, notre compatriote est le co-président du Fonds vert pour le climat (FVC) au nom des pays en développement, regroupant plus de 150 États dont le Mali. Le Green climate fund (GCF) en anglais ou le Fond vert pour le climat est la plus grande ressource financière multilatérale .
Comme une traînée de poudre, la nouvelle s’est répandue aussi vite que celle qui annonçait, ces derniers mois, l’arrivée de camions citernes dans une station-service !.