
Mme Cissé Fatimata Kouyaté, présidente de l’AMAVT
En réalité, toutes les inscriptions
se feront à travers une plate-forme numérique. «Les
différents regroupements des agences de voyage sont à pied d’œuvre pour
recevoir les formations idoines en vue de pouvoir maîtriser ce processus
nouveau», indique la présidente de l’Association malienne des agences de voyage
et de tourisme (AMAVT), Mme Cissé Fatimata Kouyaté. Elle poursuit ses
explications sur la répartition du quota de la filière privée qui se faisait
sur la base d’une clé de répartition, instaurée par consensus par les agences
elles-mêmes.
A ce
niveau il faut dire que les grosses écuries s’appellent Al Omra, Al Madina, STV
Voyages, Muzdalifa, Kouba voyages, Tam Voyages, entre autres étaient les
acteurs clés de la filière privée. Aujourd’hui la situation laisse voir
une pléthore d’agences de voyage. «Nous
avons dû instaurer un cahier des charges, entériné par l’administration en
charge de l’organisation du Hadj avec force de loi», explique la responsable de
l’AMAVT.
L’année dernière,
avec l’érection de l’organisation du Hadj en plate-forme par une loi, c’est
désormais le guichet unique qui prévaut. Les conditions d’accès au quota sont
donc définies par la plate-forme et contrôlées par une commission de
suivi-évaluation. Tout le monde s’accorde à dire que la plate-forme digitale
est une vraie aubaine pour empêcher la spéculation qui commençait à s’ériger en
règle dans l’attribution des quotas.
Pour
Amadou Maïga, chargé du Hadj au niveau de l’Agence Tam voyage et membre de la
commission d’organisation de la filière privée, de nombreuses fausses agences
revendaient leurs quotas à d’autres agences. Maintenant, cela n’est plus
possible. À partir du moment où c’est une inscription effective avec le
passeport qui attribue une place de pèlerin à une agence.
Cet état de fait
réduit les appréhensions des serviteurs des lieux saints qui exigent plus de
rigueur et de professionnalisme dans la gestion des pèlerins par les structures
et autres agences en charge. Quant au
niveau de préparation et d’affluence pour les inscriptions de la campagne 2025,
on constate une certaine timidité au-delà des avancées enregistrées comme le
souhaite la partie saoudienne, selon Mme Cissé Fatimata Kouyaté.
« Pourtant,
le chronogramme a été notifié par les autorités saoudiennes et leurs
interlocuteurs que nous-sommes à travers la Maison du Hadj. Nous avons à notre
tour alerté nos mandants que sont les agences de voyage pour qu’à partir d’une
communication efficiente, elles aussi puissent mobiliser les éventuels candidats
au pèlerinage », argumente-t-elle.
Depuis
quelques années, certains voyagistes proposent un système de pèlerinage pour
les hommes d’affaires et les personnalités dans un temps réduit avec des
conditions de sécurité de confort accrues. Ce qui est désigné sous l’appellation de
pèlerinage en VIP (sigle anglais d’une importante personnalité). Il s’agit d’un
concept de package de prestations high level.
Par
exemple, les pèlerins qui souscrivent à ce type de voyage font le transport Bamako-Médine-Bamako
en classe affaires. Ils sont aussi hébergés dans des hôtels 5 étoiles en single
ou twin, selon le tarif. Pour la phase rituelle de ce voyage spirituel en 5
jours, la Banque islamique de développement (BID) offre ses prestations aux agences
de voyage partenaires. Ainsi, les pèlerins concernés font aussi le parcours :
Mina, Arafat, Muzdalifa dans les meilleures conditions. Ce qui représente une
énorme différence dans les prestations.
« Cette année, nous devons parler d’expérimentation d’un nouveau système organisationnel. L’on ne peut présager des difficultés d’organisation du pèlerinage au niveau des filières privée et publique avant le test auquel chaque organisateur (public ou privé) sera soumis. Ce n’est qu’après l’évaluation de la campagne que nous pourrons donner nos sentiments réels sur ce système », conclut la chef de file des agences spécialisées Hadj.
Youssouf DOUMBIA
Dans cette interview, le ministre Daffé salue la décision du Chef de l’État de faire de 2025 l’Année de la culture. Il aborde le Projet Mali Culture 25 mais aussi le rôle et importance de la femme dans la création artistique, l’innovation, la préservation et la transmission du patrimoin.
Dans les lignes qui suivent, le réalisateur malien et directeur du Centre national de cinématographie du Mali (CNCM) livre son analyse sur la participation malienne au dernier Fespaco.
Les professionnels du cinéma veulent prendre, toute proportion de modestie gardée, la place qui leur revient dans l’animation de l’année de la culture.
Deux de nos valeureux représentants à la 29è édition du Festival pafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) ont été honorés par le Burkina..
Les réalisateurs maliens n’ont pas démérité. Deux d’entre eux ont été récompensés avec des prix spéciaux, notamment celui de l’Assemblée de la Transition du Burkina pour «Klema» de Boubacar Gakou Touré et le prix Uemoa pour «Fatow» de Fousseyni Maïga.
Les «Celebrities Days» se sont tenues, dimanche dernier à Ouagadougou, en marge de la 29è édition du Fespaco. Un concept de casting sud et de ses partenaires qui permet de placer les célébrités et les partenaires du cinéma au cœur des festivités..