
Bamako «
prend acte » d'une « décision unilatérale » de Paris en « violation des accords
liant la France et le Mali et impliquant d'autres partenaires », précise un
communiqué du gouvernement publié ce 18 février.
Ainsi, face
aux annonces du président français Emmanuel Macron, le gouvernement « au regard
de ces manquements répétés des accords de défense, le gouvernement invite les
Autorités françaises à retirer, sans délai, les forces Barkhane et Takuba du
territoire national, sous la supervision des Autorités maliennes », indique le
communiqué du gouvernement.
Selon le
communiqué, la décision des Autorités françaises fait suite aux annonces
également unilatérales de la France, le 03 juin 2021, de la suspension des
opérations conjointes avec les Forces Armées Maliennes et le 10 juin 2021 de la
fin de l'opération Barkhane, sans préavis et sans consultation préalable de la
partie malienne. « Ces décisions unilatérales constituent des violations
flagrantes du cadre juridique liant la France et le Mali », dénonce le
gouvernement.
Le
gouvernement, poursuit le communiqué, rappelle que par rapport aux résultats
attendus, les résultats obtenus et annoncés officiellement par les Autorités
françaises, n'ont pas été satisfaisants, ni en 2013 avec l'opération Serval
(détruire le terrorisme, rétablir l'autorité de l'État malien sur
l'ensemble du territoire national, faire appliquer les résolutions de l'ONU) ni
en 2016 avec l'Opération Barkhane (lutter contre le terrorisme, aider à faire
monter l'Armée malienne en puissance, intervenir en faveur des
populations).
« Malgré
la présence de l'Opération Barkhane et des forces internationales, de 2013 à
2021, le Mali a risqué la partition et la menace terroriste localisée au Nord
du Mali, s'est répartie sur l'ensemble du territoire national », ajoute
le communiqué du gouvernement.
Le
gouvernement rappelle par ailleurs que l'Opération Serval n'aurait pas été
nécessaire si l'OTAN n'était pas intervenue en Libye en 2011. Indiquant aussi
que cette intervention qui a modifié la donne sécuritaire dans la région et
dans laquelle la France a joué un rôle actif de premier plan particulier et au
grand barrage des Africains, est à la base des problèmes sécuritaires actuels
du Mali en et du Sahel en général.
«
Contrairement aux allégations relatives à la dégradation de la situation
sécuritaire, les autorités de la Transition, dans l'exercice de leur droit
souverain, ont entrepris des actions volontaristes pour diversifier les
partenariats, consenti d'énormes efforts, permettant ainsi la montée en
puissance des forces armées maliennes et l'amélioration significative de
la situation sécuritaire sur le terrain, depuis 6 mois, notamment, en vue de
créer les conditions de la tenue d'élections », assure le
gouvernement.
Le
document insiste sur les efforts mis en place par le gouvernement pour un
retour rapide à l'ordre constitutionnel. Il s'agit notamment de la création du
mécanisme de concertation visant à adopter un chronogramme consensuel avec la
Cedeao, I'UA, I'ONU et certains pays de la Région.
Le
gouvernement exhorte les forces armées et de sécurité nationales à « plus
d'engagement, de vigilance et de détermination dans l'accomplissement de leurs
missions » et « s'incline devant la mémoire des victimes de l'insécurité,
civiles et militaires, maliennes et étrangères ».
Enfin, les autorités de la Transition expriment la disponibilité du Mali « à davantage le dialogue et la coopération avec les partenaires soucieux de la prise en compte des intérêts vitaux ». Ce dialogue se fera « dans le respect de la souveraineté nationale et de la dignité du peuple malien », indique le communiqué, assurant que « toutes les dispositions sont prises pour garantir la sécurité » du pays.
Mohamed TOURE
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