Gestion des marchandises en transit : Vers l’interconnexion des systèmes informatiques des douanes

Trois pays africains, notamment Mali, du Niger et Burkina Faso, doivent mutualiser les efforts afin de surmonter les difficultés liées au transit

Publié vendredi 26 mai 2023 à 05:48
Gestion des marchandises en transit : Vers l’interconnexion des systèmes informatiques des douanes

Ces signatures matérialisent l’échange automatique de données électroniques concernant les marchandises en transit d’une frontière à l’autre

 

 Dans le cadre du projet Système interconnecté de gestion des marchandises en transit (Sigmat) s’est deroulée, mercredi dernier au ministère de l’Économie et des Finances, la signature de convention sur l’interconnexion des systèmes informatiques des douanes du Burkina Faso, du Mali et du Niger. La cérémonie était présidée par le ministre de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou, en présence des directeurs généraux des douanes du Mali, Amadou Konaté, du Burkina Faso, Mathias Kadiogo, et leur homologue du Niger, Barkay Molimi.

Cette cérémonie avait été précédée d’une réunion des experts chargés de l’élaboration des instruments du Sigmat et de mise en œuvre des interconnexions des systèmes informatiques des douanes des trois pays. Du 22 au 23 mai dernier à la direction générale des douanes du Mali, ils ont examiné les textes réglementaires devant encadrer la mise en œuvre de cet ambitieux projet.

Les actions retenues par les experts ont ensuite été soumises à l’approbation des directeurs généraux des douanes. «Au cours de la réunion des directeurs généraux, les experts ont soumis à leur appréciation et validation, un protocole d’accord et une instruction relative à l’interconnexion des systèmes informatiques de l’administration des douanes des trois pays», a informé le directeur général des douanes du Mali.


Selon Amadou Konaté, les directeurs se sont engagés à veiller au respect strict du chronogramme de déploiement du projet Sigmat et à la mise en œuvre des recommandations. Il s’agit notamment du démarrage de la phase pilote de l’interconnexion le 10 juillet 2023, la tenue de la réunion d’évaluation le 10 octobre 2023 à Ouagadougou et le port de la tenue douanière règlementaire lors des prochaines rencontres. Quant au directeur général des douanes du Niger, il a précisé que ce protocole est très important dans le cadre de la facilitation du commerce entre les trois états.

«Il permet aux états de faire des arbitrages en ce qui concerne les marchandises et d’avoir une démarche concertée en matière de gestion de tous les flux des marchandises», a noté Barkay Molimi. Et d’ajouter que cela crée une grande traçabilité. Pour lui, grâce à cette interconnexion, les procédures seront facilitées et les pays auront des informations suffisantes sur les marchandises qui leur sont destinées. «La partie malienne a relevé la persistance des impositions et des restrictions observées sur les marchandises en transit par le Niger en destination du Mali et a demandé à la partie nigérienne d’intercéder auprès des autorités pour la levée de ces impositions, conformément aux dispositions communautaires en la matière», a-t-il souligné.

Barkay Molimi a également dit avoir pris bonne note de la préoccupation exprimée par le Mali, avant de rassurer que les dispositions sont prises pour la présence effective des douanes maliennes sur les frontières nigéro-maliennes. «La partie nigérienne va soumettre à la hiérarchie les avancées relevées en vue d’un retour rapide à la normale en levant les impositions et les restrictions observées sur les marchandises en transit en destination du Mali», s’est-il engagé.


Procédant à la clôture de la cérémonie, le ministre de l’économie et des Finances a expliqué que cette signature est l’échange automatique de données électroniques concernant les marchandises en transit d’une frontière à l’autre. Il s’agira donc pour les douaniers de mutualiser les efforts afin de surmonter les difficultés liées au transit et de satisfaire les besoins des opérateurs économiques et des usagers.

 «Le projet Sigmat est le résultat d’un long processus qui a impliqué plusieurs parties prenantes sans oublier le soutien des partenaires techniques et financiers. Sa mise en œuvre nécessite une collaboration soutenue afin de réduire les risques de déperdition des marchandises et le contrôle des recettes importantes pour le trésor public», a insisté Alousséni Sanou. Enfin, il a souligné que cette étape symbolique est une opportunité à saisir pour améliorer la mobilisation et la sécurisation des recettes douanières, lutter efficacement contre la fraude et faciliter les échanges.

Fatoumata Mory SIDIBE

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