
En les sensibilisant et en les formant sur le traitement de l’information et la responsabilité du journaliste en période de crise. Organisé le 1er avril dernier, la session a été animée par le conseiller au ministère de la Défense et des Anciens combattants, Alassane Maïga et le directeur de la Dirpa, Souleymane Dembélé. C’était en présence du coordinateur régional de l’Union des radios et télévisions libres (Urtel), Alassane Maïga.
Ces séances de mise à niveau sont importantes dans la mesure où leurs bénéficiaires sont des médiats de proximité, qui vivent les situations de conflits au quotidien, a introduit Alassane Maïga. Leur rappeler ainsi certaines notions sur le traitement de l’information et la responsabilité du journaliste en période de crise, c’est une façon de les aider à appuyer le pays en donnant la bonne information aux populations, a précisé le conseiller au ministère de la Défense. Toute chose qui permettra, selon lui, de couper court aux rumeurs et aux accusations infondées que certains distillent dans l’opinion pour ternir l’image de la troupe afin de la moraliser.
C’est pourquoi, «vous devrez vérifier en toute responsabilité l’information avant de la diffuser pour éviter de mettre en danger les communautés et la patrie», a-t-il rappelé. Il a également insisté sur la nécessité pour ses confrères de se passer de commentaires désobligeants, de la déformation des faits.
Selon lui, l’engagement du journaliste pour la paix doit se traduire par une recherche permanente de la cohésion sociale. Car, a argumenté Alassane Maïga, le journaliste est, lui-même, un acteur social qui ne peut s’épanouir qu’en temps de paix. «La courtoisie, l’honnêteté et le rejet de l’extrémisme doivent être une règle de conduite du journaliste à la place de la tentation consistant à vouloir défaire et faire l’actualité, les opinions au gré de ses penchants, ses humeurs…», a-t-il sensibilisé.
Le Dirpa, lui, a attiré l’attention de nos confrères sur les enjeux économiques, géopolitiques et géostratégiques liés à la crise qui sévit dans notre pays depuis plus de dix ans. Le colonel Souleymane Dembélé a estimé qu’il est indispensable pour les médias locaux de comprendre ces aspects afin de mieux les expliquer aux populations. À cet effet, a-t-il insisté, les médias et les journalistes doivent être mis à contribution pour faire d’eux de véritables acteurs et moyens de diffusion de la bonne information : «celle dépourvue de toute manipulation ou contre-vérités».
À la fin des travaux, il a été recommandé la création de rubriques sur les questions de défense et de sécurité dans les grilles des radios de proximité, d’un Observatoire des journalistes pour la défense et la sécurité à Gao...
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
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