
L’objectif de cet atelier est d’informer sur l’autonomisation des femmes et des jeunes dans les projets et programmes du secteur de l’énergie
Les travaux ont été lancés par le directeur de l’électrification rurale à l’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (Amader), Bakary Bocoum. C’était en présence de plusieurs membres du Programme sensible au Genre. L’objectif
de cet atelier est de fournir au Programme des Nations unies pour le
développement (Pnud) et acteurs du secteur de l’énergie, des informations et
recommandations pour la réduction des inégalités liées au genre et la promotion
de l’égalité des sexes. Il s’agit aussi de les informer sur l’autonomisation
des femmes et des jeunes dans les projets et programmes du secteur de
l’énergie.
«Au
Mali, comme partout dans les pays en développement, les femmes rurales
constituent la cheville ouvrière du progrès économique et social en tant que
productrices. Mais elles n’ont pas accès aux ressources ni aux marchés», a
indiqué le directeur de l’électrification rurale. Bakary Bocoum a noté qu’aucun
développement n’est possible sans les femmes, pourtant elles sont parmi les
couches les plus pauvres et bénéficient peu des fruits du développement.
Selon
lui, l’intégration et la transversalité du genre sont des approches inhérentes
à la réussite des actions de tout projet de développement particulièrement en
milieu rural. Il a, par ailleurs, souligné que du fait des inégalités de genre,
les femmes et les jeunes filles vivant en milieu rural sont plus exposées à la
pauvreté énergétique que les hommes. Elles tirent encore peu de profit des
projets énergétiques pour l’augmentation de leurs revenus et l’amélioration de
leur bien-être social. Pourtant, ce sont elles qui sont responsables de la
gestion du système énergétique des ménages ruraux.
«Dans
le but de satisfaire leurs besoins en énergie, ces femmes utilisent leur propre
énergie et font presque tout à la main : décorticage et mouture des
céréales, exhaure d’eau, cuisson des aliments», a déploré Bakary Bocoum. Et
d’estimer que les différentes sources d’énergie pourraient être développées
pour réduire les charges des femmes dans leurs efforts et répondre à leurs
besoins en énergie. «En tant qu’entrepreneures en énergie, les femmes sont
surtout intéressées par les technologies d’énergies renouvelables susceptibles
d’accroître leurs revenus, ce qui leur permettrait d’améliorer leur cadre de
vie et ceux de leurs familles», a précisé Bakary Bocoum.
Il ajoutera que la solution à la problématique de l’intégration du genre dans les projets et programmes du secteur de l’énergie n’est pas aux dessus des possibilités. Pour lui, seules l’implication, la responsabilisation et la participation de tous les acteurs d’un changement de pratiques dans la planification et la mise en œuvre de nos projets permettront de relever le défi.
Fatoumata Mory SIDIBE
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