Ces personnalités incriminées, faut-il le rappeler, sont : le vice-président de l’Adema/PASJ, Moustaph Dicko, le secrétaire général du même parti, Yaya Sangaré, le vice-président du RPM, Amadou Maïga, le président du Pdes, Moulaye Omar Haïdara, le président du parti UNION, Mamadou Traoré. Figurent également le président du Alternative pour le Mali, Mamadou Traoré, le président du parti CNDR, Malé Camara, et le président du parti Nema, Samba Coulibaly.
En plus de l’ingénieur télécom, Abdramane Korera et l’économiste à la Faculté des sciences économiques et de gestion (Fseg), Laya Guindo. À noter que le cas de la 11è personnalité, Me Mohamed Aly Bathily, avocat, sera soumis à une autre procédure judiciaire conformément à la loi en vigueur dans notre pays. Selon des informations relayées sur les réseaux sociaux, ils étaient dans « une réunion politique clandestine ». Cela, alors que depuis le mois d’avril dernier les activités des partis politiques et celles à caractère politique des associations avaient été suspendues par les autorités de la Transition.
À l’expiration de leur garde à
vue à la Brigade d’investigation judiciaire, les acteurs politiques ci-dessus
cités ont été présentés, hier, devant un juge d’instruction du tribunal de
Grande instance de la Commune V du District de Bamako. Au terme de cette
première instruction judiciaire, ayant duré plus de 5h d’horloge, ces
responsables politiques ont été placés sous mandat de dépôt. « Ils ont été
placés sous mandat de dépôt pour atteinte aux autorités », a déclaré Me
Mamary Sama Diarra, du pool des avocats de défense, à la presse sans pour autant
donner plus de détails. Toutefois, il a annoncé que la défense entamera les
procédures pour obtenir la mise en liberté provisoire des détenus.
Des camarades des partis politiques comme l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé, les anciens ministres Ousmane Sy, Mme Sy Kadiatou Sow, accompagnés de quelques dizaines de militants sont venus apporter leur soutien aux détenus.
Oumar DIAKITE
Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a présidé, hier au Palais de Koulouba, la cérémonie de montée des couleurs conformément à sa décision de faire monter le drapeau chaque premier lundi du mois dans toutes les structures étatiques..
Après la formation de 1.700 personnes de différentes nationalités africaines, rien qu’au premier semestre de l’année, capables de répondre aux défis complexes de la paix et de la sécurité, l’école de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye de Bamako (EMP-ABB) projette la digitalisat.
Après la prière, le président de la Transition s’est réjoui de la volonté exprimée par le peuple lors du Dialogue inter-Maliens, avant de relever la résilience de ses compatriotes, surtout face à la problématique d’électricité.
Les membres de la Cour constitutionnelle ont échangé, lundi dernier dans les locaux de l’Institution, avec la Clinique juridique de l’Institut des sciences politiques, relations internationales et communication (Ispric) sur les aspects théoriques et pratiques de son travail..
C’est un imposant bâtiment R+1, sis à Banankabougou, contigu à l’inspection des services judiciaires. Il est constitué de plusieurs bureaux, d’une salle de conférence, d’une salle de réunion et une autre des banquets en plus d’une grande terrasse faite à l’étage..
La mosquée de Sangha à Kalanban-coro, des membres de l’Union nationale des femmes musulmanes du Mali (Unafem) de Garantiguibougou et les populations de Nafadji sont les heureux bénéficiaires de forages offerts par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.