
Les membres du gouvernement sur le site
Le site était illégalement exploité par des personnes de nationalités étrangères. Cet effondrement a occasionné la mort d’une quarantaine de personnes, en majorité des femmes. Plusieurs autres ont été blessées. Les victimes sont essentiellement des ressortissants des villages de Talako, Bilali Santo et Bilali Koto.
La triste nouvelle s’est vite repandue. Dès le lendemain (dimanche), le ministre des Mines, Pr Amadou Keïta, a convoqué une réunion de crise avec les départements concernés. Et le lundi, il s’est rendu, en compagnie de ses collègues en charge de l’Environnement et de la Promotion de la Femme, sur les lieux du drame et dans les trois villages touchés pour «apporter les condoléances et la compassion des autorités aux familles des victimes», informe un communiqué du ministère des Mines. La délégation y est allée avec une assistance du Président de la Transition aux familles des victimes. L’occasion a été mise à profit pour échanger avec les communautés sur la nécessité de conjuguer les efforts afin d’éviter que de telle tragédie ne se reproduise plus.
«Ces actions ne passent pas dans les sites sécurisés, c’est-à-dire les zones d’exploitation industrielles agréées ou les couloirs d’orpaillages agréés. Il n’y a aucune mesure de sécurité dans des endroits qui n’ont pas été agréés», avait expliqué le ministre Amadou Keïta au micro de nos confrères de ORTM1, après la rencontre de crise. Et d’insister : «On est dans un cas d’exploitation illégale.»
Selon le chef du département, il s’agissait au cours de cette réunion de crise de faire une analyse «très froide» de la situation en essayant de comprendre ce qui s’est passé. «Il y aura des enquêtes qui vont mettre à jour toutes les responsabilités. En termes d’actions, la réunion fera des propositions concrètes pour que nous puissions faire en sorte que cela ne puisse plus se reproduire et que l’exploitation aurifère puisse se faire conformément aux textes de la République», a relevé le ministre des Mines.
Il convient de rappeler qu’en janvier dernier, l’effondrement d’un autre site d’orpaillage à Danga dans le Cercle de Kangaba avait fait une dizaine de morts dont la majorité était des femmes. En 2024, plus de 70 personnes ont perdu la vie dans un drame similaire sur un site d’orpaillage à Samaya, dans le Cercle de Kangaba.
Babba COULIBALY
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..