
Au-delà du Liptako-Gourma qui était une région naturelle portée par des rêves politiques de certains de nos leaders historiques après l’accession à l’indépendance, la main heureuse du Général d’armée Assimi Goïta, du Général Abdourahmane Tiani et du Capitaine Ibrahim Traoré, trace pour les futures générations de notre espace commun un avenir brillant.
C’est cela que les populations de l’AES ont accueilli dans la ferveur, le 06 juillet dernier. C’est cela que la Cedeao a appris dans la torpeur et vit dans la douleur. Parce que l’AES, plutôt que d’être vue comme une opportunité pour notre région occidentale, est vue par bien de pays comme la bête noire.
C’est cela qui se comprend à la lecture du communiqué signé hier soir par le Président de la Confédération. Dans la Confédération, en moins d’une année de marche commune, nos trois Etats ont mutualisé leurs instruments stratégiques pour savoir «au Temps T» ce que l’ennemi trame contre les populations et leurs leaders et contre tout l’espace.
Dansl’AES, tout est su qui se trame ailleurs. Mais aussi plus près. Nos Chefs d’État, à travers ce communiqué, nous demandent à tous de rester vigilants car l’ennemi porte le masque et dresse ses proxies à nos frontières. C’est pourquoi nos forces de défense et de sécurité confédérales sont mises en état d’alerte maximale, désormais dans un théâtre unique d’opérations militaires et les populations mobilisées pour porter l’eau de la vigilance nécessaire.
Tout cela mis ensemble, l’AES résistera aux manouvres de tromperies de l’ennemi, à ses velléités impérialistes et néocolonialistes à travers la poursuite de la planification et de conduite de ses actions de déstabilisation. Aucun desideratum de Chefs d’États de pays tiers ne fera détourner l’AES de son chemin vers un avenir de progrès et de développement pour ses populations. Des populations ancrées dans l’histoire et la géographie partagées avec des pays limitrophes et autres membres de la Cedeao.
C’est cela que le collège des Chefs d’États de la Confédération a compris à travers sa décision annoncée le 14 décembre dernier de ne pas imposer de visas à nos frères et sœurs des pays membres de la Cedeao. Plutôt que de saluer une telle initiative hautement intégratrice «la championne de la libre circulation des personnes et des biens» qu’elle dit être, notre ancienne organisation régionale a plutôt préféré la diversion avec une prorogation de six mois pour acter le retrait des Etats de l’AES.
Ce n’est pas à ce jeu de «je t’aime moi non plus» qui est attendu de la Cedeao, mais plutôt d’aller dans le sens des aspirations des États souverains qui ont décidé de quitter la trajectoire de la soumission et prendre celle de la vraie indépendance. Et cette indépendance est la juste résultante de la bienheureuse posture stratégique portée par les aspirations légitimes à la liberté et à la paix. La dynamique des peuples de l’AES est celle de la vérité.
La dynamique des Chefs d’États de la Cedeao est celle des illusions qui se perdront dans le miroir aux alouettes qu’elle veut continuer à dresser devant nos Etats et leurs populations. Illusions d’une organisation qui travaille au bien être de maitres couchés dans leur tanière, tirant les ficelles de l’asservissement, de l’esclavage. Pour l’AES cela appartient au passé et à une autre Afrique encore complexée. Du Ténéré au Khasso, du Gourma au Tamesna, on appartient à la nouvelle Afrique décomplexée. On veut respirer du bon air, celui de l’AES. Simplement !
Alassane Souleymane
À la date fatidique retenue pour la sortie du Mali (de la Cedeao) et de ses deux états frères de la Confédération des États du Sahel AES, il faut simplement conclure que le vin est tiré, il faut le boire. Le Mali est bel et bien sorti de la Cedeao. Hier et ailleurs, c’était la sortie de la.
Les agences de presse, de par leur double rôle citoyen et opérationnel, se positionnent comme des acteurs clés de la résilience sanitaire des nations africaines, a souligné, mercredi à Salé, le président de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (Faapa), Directeur géné.
Hamidou Mohamed Maiga dit Hamir, président du Conseil des Maliens du Ghana.
Issa Mohamed Coulibaly dit Oussama, membre de la communauté malienne du Ghana.
Lamine Maïga, Consul honoraire du Mali à Kumasi.
Le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Général de division Abdoulaye Maïga, a achevé sa visite de 48h au Ghana par la traditionnelle rencontre avec la communauté malienne. On peut aisément imaginer la ferveur de nos compatriotes en venan.